POURQUOI A-T-ON DES AMIS?

L'amitié implique de faire de grands sacrifices : on dépense de notre temps, de nos efforts, de notre argent parfois, et l'on prend même des risques, pour l'ami qui a besoin de nous. Pourquoi faisons-nous cela? Est-ce une simple stratégie animale de survie? Probablement pas ! Un attrait pour la justice et l'égalité? Mais pourquoi élire une personne en particulier plutôt que d'aimer et d'aider tous ses concitoyens dans ce cas? Est-ce pour notre bonheur personnel, parce que cela nous fait plaisir? Mais n'est-ce pas utiliser notre ami dans ce cas? Est-on vraiment loyal et vertueux ce faisant?
Nous essayons de répondre à tous ces paradoxes à l'aide d'un texte de Francis Wolff sur l'amitié chez Aristote et Lucrèce : "L'homme heureux a-t-il des amis?" : fr.scribd.com/document/360386....
Un 2e épisode complètera celui-ci en décembre, sur la possibilité de l'amitié de nos jours !
Références :
ARISTOTE, Éthique à Nicomaque, Livre VIII et IX : fr.wikisource.org/wiki/La_Mor...
Voir le résumé ici : www.site-magister.com/prepas/...
EPICURE : L'amitié chez Epicure : www.franceculture.fr/emission...
Voir textes complémentaires dans les commentaires.
Musiques (libres de droit) :
Kevin MacLeod
Scott Buckley
Suivez META sur :
/ metaphilo
metaphilosophie.blogspot.com/

Пікірлер: 15

  • @mangaotaku714
    @mangaotaku7143 жыл бұрын

    J adore ta vidéo 📹📹📹 1 abonné en plus

  • @frederiquehouseaux2235
    @frederiquehouseaux22353 жыл бұрын

    Bravo les amis ❤️ toujours autant de plaisir et d'intérêt à vous écouter.

  • @zeliemontijo935
    @zeliemontijo9353 жыл бұрын

    Je ne comprends pas que vous n’ayez pas plus d’abo et de vues... je suis fan du travail que vous faites sur cette chaîne

  • @loloverlord1664
    @loloverlord16643 жыл бұрын

    Une vidéo amicale.

  • @lauraservais4552
    @lauraservais45523 жыл бұрын

    Épisode dense et intéressant. Bravo pour votre travail qui invite sans cesse à se questionner.

  • @lucdemartre4738
    @lucdemartre47383 жыл бұрын

    Vos vidéos sont toujours d'un niveau, d'une qualité, d'une profondeur ... bravo, et merci !

  • @Vxmyall_
    @Vxmyall_3 жыл бұрын

    Toujours très admirative... bravo !

  • @omorel2501
    @omorel25013 жыл бұрын

    Enfin le retour de META avec un sujet exploré en long en large et en travers! J’adore, merci continuez 😃

  • @MB-yo8uu
    @MB-yo8uu3 жыл бұрын

    Je voulais écouter en faisant autre chose en même temps mais j'avais oublié que vos vidéos demandent toute l'attention pour en tirer le profit de grandir sur les questions traitées. Du coup je regarderai à tête reposée. Merci

  • @meta2588
    @meta25883 жыл бұрын

    Quelques textes pour compléter : Pour ARISTOTE, l'amitié est essentielle au niveau politique : en effet, dans une communauté où les gens n'ont que des rapports de force, parce que les uns commandent et que les autres obéissent, il n'y a pas d'égalité ni d'amitié, et personne n'est libre. Car chacun est en train de craindre pour sa vie, tandis que si l'on crée une communauté égalitaire, les rapports entre les hommes seront meilleurs : ​"Ceux qui ont à l'excès les dons de la fortune - force, richesse, amis et autres avantages de ce genre - ne veulent ni ne savent obéir (et ce défaut, ils le tiennent, dès l'enfance, de leur famille : à cause d'une vie trop facile, ils n'ont pas pris, même à l'école, l'habitude d'obéir), tandis que ceux qui sont privés, d'une manière excessive, de ces avantages sont trop avilis. Le résultat, c'est que ces derniers ne savent pas commander, mais seulement obéir en esclaves à l'autorité, tandis que les autres ne savent obéir à aucune autorité mais seulement commander en maîtres. Ainsi donc, il se forme une cité d'esclaves et de maîtres, mais non d'hommes libres, les uns pleins d'envie, les autres de mépris, sentiments très éloignés de l'amitié et de la communauté de la cité car communauté implique amitié : avec ses ennemis, on ne veut même pas faire en commun un bout de chemin. La cité, elle, se veut composée le plus possible, d'égaux et de semblables, ce qui se rencontre surtout dans la classe moyenne." ARISTOTE, Politiques. Mais l'amitié est également essentielle pour une vie sage et heureuse. Selon EPICURE : "XXIX. Entre toutes les choses que la sagesse nous donne pour vivre heureusement, il n’y en a point de si considérable que celle d’un véritable ami. C’est un des biens qui nous procure le plus de tranquillité dans la médiocrité. XXX. Celui qui est fortement persuadé qu’il n’y a rien dans la vie de plus solide que l’amitié a su l’art d’affermir son esprit contre la crainte que donne la durée ou l’éternité de la douleur." EPICURE, Maximes capitales "23. Toute amitié est par elle-même désirable ; pourtant elle a eu son commencement de l’utilité. 28. Il ne faut approuver ni qui est trop prompt à l’amitié, ni qui est trop lent : car il faut être prêt même à s’exposer hardiment au danger, en faveur de l’amitié. 34. Nous ne recevons pas autant d’aide, de la part des amis, de l’aide qui nous vient d’eux, que de la confiance au sujet de cette aide. 39. N’est ami ni celui qui cherche toujours l’utile, ni celui qui jamais ne le joint à l’amitié : car le premier, avec le bienfait, fait trafic de ce qui se donne en échange, l’autre coupe le bon espoir pour l’avenir. 56. Le sage ne souffre pas plus s’il est torturé que si son ami est mis à la torture. 66. Soyons en sympathie avec nos amis non en gémissant, mais en méditant. 78. L’homme bien né s’adonne surtout à la sagesse et à l’amitié : desquelles l’une est un bien mortel, l’autre un bien immortel." EPICURE, Sentences vaticanes Aristote pense aussi que l'amitié est essentielle au niveau moral pour les individus : on pourrait croire que le sage ou le philosophe sont autonomes, ont mûri leur bonheur grâce à la théorie, et préfèrent s'éloigner de toute compagnie et vivre dans le repos de leurs idées, mais en fait tous les humains ont besoin d'amitié pour Aristote, à la fois pour se délasser l'esprit, et pour avoir une aide et un guide dans la vie. Car l'ami nous permet d'avoir un "alter ego", un "autre moi-même", à qui je peux tenir autant qu'à moi-même, et pour qui je suis capable de faire de grands sacrifices, ce qui m'arrache à l'égoïsme et me rend bon, et de plus il nous donne le reflet de nos actes et nous permet, par son regard, de prendre du recul sur nos actions pour mieux les estimer et faire les bons choix : ​"Apprendre à se connaître est très difficile (...) et un très grand plaisir en même temps (quel plaisir de se connaître !) ; mais nous ne pouvons pas nous contempler nous-mêmes à partir de nous-mêmes : ce qui le prouve, ce sont les reproches que nous adressons à d'autres, sans nous rendre compte que nous commettons les mêmes erreurs, aveuglés que nous sommes, pour beaucoup d'entre nous, par l'indulgence et la passion qui nous empêchent de juger correctement. Par conséquent, à la façon dont nous regardons dans un miroir quand nous voulons voir notre visage, quand nous voulons apprendre à nous connaître, c'est en tournant nos regards vers notre ami que nous pourrions nous découvrir, puisqu'un ami est un autre soi-même. Concluons : la connaissance de soi est un plaisir qui n'est pas possible sans la présence de quelqu'un d'autre qui soit notre ami ; l'homme qui se suffit à soi-même aurait donc besoin d'amitié pour apprendre à se connaître soi-même." ARISTOTE, Ethique à Nicomaque Comme le commente Francis Wolff : « L’ami n’est ni le voisin (bonjour, bonsoir), ni le concitoyen (avec qui être juste), ni le prochain (avec qui être charitable). Ce n’est pas n’importe qui. je l’ai choisi, nous nous sommes choisis. C’est un « autre moi-même », selon la belle formule d’Aristote malheureusement devenue cliché. Cela ne signifie nullement quelqu’un qui me ressemble. L’ami est plutôt celui qui m’aide à m’apparaître comme je suis. en me confiant à lui, je comprends ce que j’éprouve. Il me permet de ne plus coller immédiatement à ce que je vis, à ce que je pense et à ce que je fais, mais de prendre conscience que je le vis, c’est-à-dire que je le pense et que je le fais, en le partageant avec lui. Son regard est la médiation réflexive entre moi et moi-même. Dans la Grande Morale, on lit : « De même que, lorsque nous voulons voir notre visage nous le voyons en regardant dans un miroir, de même, lorsque nous voulons nous connaître nous-mêmes, nous nous connaissons en regardant dans un ami [Aristote] » Francis Wolff, Il n’y a pas d’amour parfait ​ Mais évidemment, la vraie amitié n'est ni l'amitié intéressée de ceux qui veulent trouver leur intérêt en étant aimable sans le penser, ni même les multiples relations que peuvent avoir les gens "populaires", qui sont souvent superficielles, et c'est donc un phénomène rare. On a rarement plus d'un ou deux amis vraiment attachés à nous : ​ "​II n'est pas possible qu'on soit aimé de beaucoup de gens d'une amitié parfaite, pas plus qu'il n'est possible d'aimer beaucoup de personnes à la fois. La véritable amitié est une sorte d'excès en son genre. C'est une affection qui l'emporte sur toutes les autres, et ne s'adresse par sa nature même qu'à un seul individu ; or il n'est pas très facile que plusieurs personnes plaisent à la fois si vivement à la même, pas plus peut-être que ce n'est bon. Il faut aussi s'être éprouvé mutuellement et avoir un parfait accord de caractère, ce qui est toujours fort difficile. Mais on peut bien plaire à une foule de personnes, quand il ne s'agit que d'intérêt et de plaisir ; car il y a toujours beaucoup de gens disposés à ces liaisons et les services qu'on échange ainsi peuvent ne durer qu'un instant. De ces deux sortes d'amitiés, celle qui se produit par le plaisir ressemble davantage à l'amitié véritable, quand les conditions qui la font naître sont les mêmes de part et d'autre, et que les amis se plaisent l'un à l'autre ou se plaisent aux mêmes amusements. C'est là ce qui forme les amitiés des jeunes gens ; car c'est surtout dans celles-là qu'il y a de la libéralité et de la générosité de coeur. Au contraire, l'amitié par intérêt n'est guère digne que de l'âme des marchands." ARISTOTE, Ethique à Nicomaque D'après CICÉRON, l'amitié doit être recherchée pour elle-même, pas juste pour ce qu'elle nous rapporte, sinon on laisserait tomber son ami dès qu'il ne nous rapporte plus rien : ​ ​"Si la vertu est recherchée, non pour sa valeur propre, mais pour ce qu'elle rapporte, cette vertu méritera qu'on l'appelle malice. Plus en effet un homme rapporte toutes ses actions à l'intérêt, moins il est homme de bien ; et par suite mesurer la vertu au prix qu'elle peut valoir, c'est croire qu'il n'y a de vertu que la malice. Où est la bienfaisance, si l'on ne fait pas le bien pour l'amour d'autrui ? Qu'est-ce qu'être reconnaissant, si l'on n'a pas en vue celui-là même à qui l'on témoigne de la gratitude ? Que devient l'amitié sainte, si l'on n'aime pas son ami, comme on dit, de tout son coeur ? Il faudra donc l'abandonner, le rejeter quand on n'aura plus rien à gagner avec lui, plus d'avantages à tirer de lui. Quoi de plus monstrueux ? Mais si l'amitié doit être cultivée pour elle-même, la société des hommes, l'égalité, la justice elles aussi doivent être recherchées pour elles-mêmes. S'il n'en est pas ainsi, il n'y a plus de justice ; car cela même est injuste au plus haut degré que de vouloir une récompense de la justice." CICÉRON, Des Lois

  • @meta2588

    @meta2588

    3 жыл бұрын

    Pour DAVID HUME, on partage pourtant avec les autres, dans notre société, et surtout avec nos amis, des choses qui ne nous semblent pas directement utiles, mais qui nous font du bien, car nous sommes une espèce animale particulièrement sociale, qui ne supporte pas la solitude, et ressent le besoin de partager ses joies et ses peines avec quelqu'un. C'est une tendance au partage désintéressé qui nous habite et dont témoigne l'amitié : ​ "Chez toutes les créatures qui ne vivent pas comme des prédateurs aux dépens des autres, et que n'agitent pas des passions violentes, se manifeste un remarquable désir de compagnie qui les associe sans qu'elles ne puissent jamais projeter de récolter le moindre avantage de leur union. Ce trait est encore plus saillant chez l'homme qui, de toutes les créatures de l'univers, désire le plus ardemment la société et se trouve doté en sa faveur des meilleures dispositions. Nous ne pouvons former aucun souhait qui ne fasse référence à la société. Il n'est peut-être pas possible d'endurer un châtiment plus pénible qu'un isolement complet. Tout plaisir devient languissant quand on en jouit hors de toute compagnie ; et toute peine devient alors plus cruelle et plus intolérable. Quelles que soient les autres passions qui peuvent nous agiter, orgueil, ambition, avarice, curiosité, vengeance ou luxure, leur âme ou leur principe animateur, c'est la sympathie ; elles perdraient même toute force si nous devions nous dégager entièrement des pensées et des sentiments des autres. Que tous les pouvoirs et les éléments de la nature conspirent à ne servir qu'un homme et à lui obéir exclusivement ; que le soleil se lève et se couche à son commandement ; que l'océan et les fleuves roulent leurs flots à sa guise ; que la terre fournisse spontanément tout ce qui peut lui être utile et agréable : il n'en restera pas moins misérable tant que vous ne lui donnerez pas l'occasion de partager son bonheur, ne serait-ce qu'avec une personne dont l'estime et l'amitié lui fassent plaisir." HUME, Traité de la nature humaine Pour DESCARTES, si l'on veut avoir des amis, on ne peut être tout à fait égoïste et vivre pour soi uniquement, et il faut être prêt à certains gestes généreux pour aider l'autre; mais sans pour autant se laisser dévorer et se sacrifier pour les autres. C'est un équilibre à trouver entre son intérêt et celui d'autrui, mais on doit en tout cas être ouvert aux autres : ​"Bien que chacun de nous soit une personne séparée des autres, et dont, par conséquent, les intérêts sont en quelque façon distincts de ceux du reste du monde, on doit toutefois penser qu'on ne saurait subsister seul, et qu'on est, en effet, l'une des parties de l'univers, et plus particulièrement encore, l'une des parties de cette terre, l'une des parties de cet État, de cette société, de cette famille, à laquelle on est joint par sa demeure, par son serment, par sa naissance. Et il faut toujours préférer les intérêts du tout, dont on est partie, à ceux de sa personne en particulier ; toutefois avec mesure et discrétion, car on aurait tort de s'exposer à un grand mal, pour procurer seulement un petit bien à ses parents ou à son pays ; et si un homme vaut plus, lui seul, que tout le reste de sa ville, il n'aurait pas raison de se vouloir perdre pour la sauver. Mais si on rapportait tout à soi-même, on ne craindrait pas de nuire beaucoup aux autres hommes, lorsqu'on croirait en retirer quelque petite commodité, et on n'aurait aucune vraie amitié, ni aucune fidélité, ni généralement aucune vertu ; au lieu qu'en se considérant comme une partie du public, on prend plaisir à faire du bien à tout le monde, et même on ne craint pas d'exposer sa vie pour le service d'autrui, lorsque l'occasion s'en présente ; voire on voudrait perdre son âme, s'il se pouvait, pour sauver les autres. En sorte que cette considération est la source et l'origine de toutes les plus héroïques actions que fassent les hommes." DESCARTES, Lettre à Élisabeth, 1645. BLAISE PASCAL, moraliste du 17ème siècle, est de son côté pessimiste sur la possibilité de l'amitié, non seulement pour les gens puissants, qui ne sont souvent entourés que de flatteurs qui ne leur disent pas la vérité, mais pour tout le monde en fait, car tout le monde se ment selon lui : ​ ​"Chaque degré de bonne fortune qui nous élève dans le monde nous éloigne davantage de la vérité, parce qu'on appréhende plus de blesser ceux dont l'affection est plus utile et l'aversion plus dangereuse. Un prince sera la fable de toute l'Europe, et lui seul n'en saura rien. Je ne m'en étonne pas : dire la vérité est utile à celui à qui on la dit, mais désavantageux à ceux qui la disent, parce qu'ils se font haïr. Or, ceux qui vivent avec les princes aiment mieux leurs intérêts que celui du prince qu'ils servent ; et ainsi, ils n'ont garde de lui procurer un avantage en se nuisant à eux-mêmes. Ce malheur est sans doute plus grand et plus ordinaire dans les plus grandes fortunes ; mais les moindres n'en sont pas exemptes, parce qu'il y a toujours quelque intérêt à se faire aimer des hommes. Ainsi la vie humaine n'est qu'une illusion perpétuelle ; on ne fait que s'entre-tromper et s'entre-flatter. Personne ne parle de nous en notre présence comme il en parle en notre absence. L'union qui est entre les hommes n'est fondée que sur cette mutuelle tromperie ; et peu d'amitiés subsisteraient, si chacun savait ce que son ami dit de lui lorsqu'il n'y est pas, quoiqu'il en parle alors sincèrement et sans passion. L'homme n'est donc que déguisement, que mensonge et hypocrisie, et en soi-même et à l'égard des autres. Il ne veut donc pas qu'on lui dise la vérité. Il évite de la dire aux autres ; et toutes ces dispositions, si éloignées de la justice et de la raison, ont une racine naturelle dans son coeur." PASCAL, Pensées On en débat justement dans le prochain épisode ! Mais donnez-nous votre avis dès à présent !

  • @tanguylesnard2339
    @tanguylesnard23393 жыл бұрын

    Félicitations, plus je vus écoute, plus j'ai envie de me lier d'amitié avec vous ;)

  • @martialjalabert5150
    @martialjalabert51503 жыл бұрын

    Très intéressant. Un peu de saturation pendant les premières minutes entre le visuel très riche et l'audio indispensable. Bravo pour votre travail (mais est-ce un travail... de tripalium ?) qui mérite d'être mieux connu. Merci pour votre générosité.

  • @Jules.Youtube
    @Jules.Youtube3 ай бұрын

    Il semble que ces questions philosophiques puissent être scientifiquement répondus par la psychologie évolutionnaire. Comme les relations sexuelles, il y a une explication évolutionaire au développement (désintéressé) de l'amitié. L'amitié a un intérêt pour nos gènes (cause distale) et pour l'individu lui-même qui est guidé plutôt "naturellement" à avoir des amis (cause proximale)

  • @philippebestetti
    @philippebestetti Жыл бұрын

    Les amis, surtout chez les français n'existent pas. Hier j'étais toujours entourés "d'amis", mais depuis le covid, quand j'ai vu la mentalité lâche et hypocrite de ces soit disant amis, qu'aujourd'hui je préfère m'éloigner de ceux qui désirent devenir de mes amis. A la limite, bonjour-bonsoir, rester aimable, c'est tout. L'amitié chez les français n'existe pas ! C'est une pensée qui fait mal, mais se dire je ne veux pas d'amis fait bien moins mal que de vouloir toujours chercher des amis, tout du moins à la longue