Depuis plus de 30 ans les climatologues disent bien, qu’avec le dérèglement climatique, il n’y aura pas moins d’eau mais une dégradation de la répartition annuelle des pluies : inondations l’hiver et sécheresse l’été, exactement le scénario qui s’installe durablement en France et partout dans le monde. Une pluie même forte n’est pas un raz de marée mais elle le devient automatiquement quand on ne régule pas les ruissellements en amont des bassins versants. Le bon sens aurait voulu qu’on anticipe en construisant des retenues en amont des villes pour maintenir un débit acceptable et plus régulier en aval tout au long de l’année, mais depuis quelques années l’administration ordonne la destruction des ouvrages sur les rivières au nom de la continuité écologique, ce qui a amplifié massivement un phénomène parfaitement prévisible : quand l’eau s’écoule plus vite elle s’écoule moins longtemps ! La France et l'Europe font systématiquement et méthodiquement l'inverse de ce qu'il faut faire, à commencer par détruire les barrages quand on manque d'eau et d'énergie ...

Intéressant et top professionnel, mais qu'en est-il de cette rivière pour 2022 et la sècheresse? J constate que les suppression de seuils ou barrages ne sont fait que pour le poisson, qu'en est-il pour les crue qui sont dévastatrices lorsque rien ne freine l'eau ( constatée plusieurs fois) je ne parle pas des barrages fragiles fait de végétation sur le point de partir avec la force de l'eau qui sont très dangereux en crues. Les anguilles souvent regagnent la berge et passent les barrages, évidemment si berges à pentes douces , sinon c'est impossible. Bonne vidéo et explications des intervenants, mais cela demande des suites pour le résultat global.

@Megasecureurope

10 күн бұрын

Désolé, je n'avais pas lu votre message, je le retrouve suite à une question plus récente du même ordre. Effectivement la suppression du gué du Jabron avait pour avantage le plus visible la libre circulation des poissons. L'autre avantage de la renaturation des cours d'eau c'est de leur permettre de prendre leur temps à certains endroits en recréant des zones de méandre et des zones humides. Le syndicat mixte du bassin du Roubion et du Jabron veille également au bon entretien des berges et au bon dimensionnement de la section du cours d'eau pour diminuer le risque de crues. A noter que les seuils ne sont pas facteurs de ralentissement de la vitesse du cours d'eau en cas de crue. Ils sont en général créés pour disposer d'un plan d'eau permanent (pour abreuver le bétail, pour les loisirs, ou pour protéger les fondations des ouvrages d'art...) à l'étiage (basses eaux). Tous les ouvrages sont plutôt des facteurs de risque (embâcles / pression sur l'ouvrage)... ;-)

@remi-tl5lp

8 күн бұрын

@@Megasecureurope Merci du retour, et rien de grave. je pose la question car il me semble que cette continuité écologique se généralise et peut-être sans le cas par cas qui devrait s'imposer, on trouve des écrits du sénat bien argumenté qui s'en inquiète, coût et résultat. L'autre soir un reportage faisait voir x personnes dont un Allemand passaient x temps avec des épuisettes et au final "applaudissaient " au dessus d'un seau où il n' y avait qu'une anguille, alors qu' elles étaient en quantité avant les travaux. Bon, la TV c'est la TV. Il est évident que je prendrai pas partie mais la généralisation m'inquiète un peu. Pour les méandres oui ce sont des bons freins et accompagnées de zone inondables , cela protège un peu des inondations en aval, par contre lorsque sécheresse il n' y aura plus d'eau, vu l'autre jour une rivière devenue ru avec un filet d'eau, et là dans une région où il pleut, après recherche= rivière dont tous les barrages " ont été supprimés= pas assez d'eau pour poisson petite taille, néanmoins plus gros que le vairon. Bref je me pose des questions . Bonne soirée.