Toujours un plaisir d’écouter Nadine Kirchgessner 😉

Merci beaucoup pour cette nouvelle vidéo !

Je peux comprendre certaines déceptions en commentaires mais je pense qu'il faut prendre ce podcast ni plus ni moins pour ce qu'il est: un éclairage sur un recueil de témoignages de femmes hpi. Très intéressant.

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J'ai déjà entendu parler d'études sociologiques dans des collèges et lycées. Le protocole était simple : demander à des élèves d'estimer leur note à la sortie d'un devoir surveillé. Les estimations ont été comparées aux notes réellement obtenues après correction. Les élèves étaient séparés en deux groupes : garçons et filles. Ce qui apparaît, en général (il y a bien sûr des exceptions), c'est que les garçons ont tendance à surestimer leur note alors que les filles la sousestime. Il n'y a pas que les femmes surdouées qui se sousestiment. Même si, généralement, les gens qui ont de bonnes capacités ont tendance à se sous-estimer de manière générale. Une histoire d'effet Dunning-Krüger.

@intensementpodcast

5 ай бұрын

Oui il y a des études qui diraient la même chose quand à l'auto estimation du qi

@unrealemma8724

5 ай бұрын

Je me sens chiante a toujours voir des biais dans toutes les études mais je vois encore un biais potentiel: les filles sont en général des meilleures élèves au niveau collège - lycée. Et en fonction de la note qu’on a réellement, prendre le risque de la surestimer ou sous-estimer n’est pas perçu socialement de façon neutre. Si on a eu une note désastreuse, genre 7/20, on a plutôt intérêt à prétendre qu’on pense avoir eu la moyenne. Parce que de cette façon ça fait « j’ai travaillé sérieusement, je ne pensais pas m’être foiré, c’est pas de ma faute ». Et même si la note réelle est 12/20 la gonfler en un 14 sera perçu socialement comme positif puisque tant qu’on n’est pas dans les très bonnes notes, la note annoncée est perçue comme « comment je pense avoir bien travaillé ». Alors que si la note réelle est 19, ça ferait prétentieux d’affirmer avoir eu 19 avant de l’avoir réellement, c’est donc une prise de risque de le dire. Si on dit qu’on pense avoir eu 19 mais qu’on a 18 ça fait « ah ben tu vois, t’es pas si génial que tu le crois ! » alors que si on dit qu’on pense avoir eu 17 et qu’on a 18 ça fait le bon élève qui réussi mais n’est pas imbu de lui même. Pour avoir une bonne image sociale il faut mieux verbaliser qu’on se sous-estime. Quand on est dans les notes excellentes, la note annoncée est perçue comme « à quel point je me prends pas pour de la merde ». Quelqu’un qui est assez intelligent pour avoir des très bonnes notes n’est peut être pas assez con pour prendre le risque d’abîmer son image « pour la science ».

@corespond1274

5 ай бұрын

@@unrealemma8724 Ah oui, merci d'avoir mis le doigt sur ce biais et d'avoir détaillé le mécanisme. Évidemment. J'ignore si ces études ont éliminé le biais ou pas. Si quelqu'un est bien documenté sur le sujet, ça me plairait de le savoir.

"Moi, je suis surdouée..." lol

Pourquoi ce titre ? Pourquoi pas : "Une interview de Nadine Kirchgessner qui nous parle d'elle, de ses enfants et de ses livres" ? On n'apprend pas grand chose sur les femmes haut potentiel, c'est bien dommage.

@i.bassik1993

5 ай бұрын

Je suis moi aussi restée sur ma faim...

@intensementpodcast

5 ай бұрын

C'est en rapport avec le titre de son livre. Désolé si tu as été déçu. Le message étant. Les femmes à hpi ne se sont pas différentes des hommes.leur particularité étant finalement d'être des femmes.

@ideiagogoan

5 ай бұрын

Je me répète. Nadine Kirchgessner parle d'elle, de ses enfants, de ses livres, de ses assos, des sauts de classe, de la pathologisation, de la réussite, etc. et finalement très peu des femmes haut potentiel. Et puis, on peut tout aussi bien dire que (ce qui n'est ni plus ni moins vrai que ce qu'elle avance sans argumentation) : - Oui, on peut souffrir de son haut potentiel, et uniquement de son haut potentiel, parce qu'on est une femme. Considérer cette possibilité, ce n'est pas pathologiser. - Oui, comme le dit Raff, un enfant haut potentiel peut s'évader d'un environnement difficile. Il le fait grâce à son imagination, quel que soit son âge. Cette capacité est le propre du haut potentiel. - Oui, certains hauts potentiels réussissent leur scolarité, leur vie professionnelle, etc. D'autres pas ! Non, on ne peut en déduire une généralité ni dans un sens ni dans l'autre. - Oui, on peut travailler, gérer sa famille et faire de trucs incroyables. C'est ce que font beaucoup de femmes. Donc elles sont toutes hauts potentiels... ? Pour qui souhaite s'informer sur le sujet, le manque de rigueur, de nuance et d'argumentation ne fait pas avancer la connaissance. C'est bien dommage.

@ideiagogoan

5 ай бұрын

@@intensementpodcast Et peu importe ma déception. Je ne remets pas en question ton travail.

Nous devons dire detecter un haut potentiel et diagnostiquer c'est pour une maladie bonne journee cordialement

Pour votre livre, j'aurais mis un point d'interrogation à la fin du titre : "les surdoués atteints de haut potentiel", pour montrer que je n'adhère pas.