Est-il rationnel d'être féministe ?

Est-ce qu'il y a des points communs entre l'#espritcritique et le #feminisme ? C'est en partant de ces deux sujets d'intérêts que nous avons réalisé cette collaboration entre ÉPhiScience et Mécréantes.
Pour retrouver cet épisode au format podcast : mecreantes.buzzsprout.com/
👩‍🏫 INTERVENANTES 👩‍🏫
Hélène Nicolas, Maîtresse de Conférences en anthropologie du genre au département d'études de genre de Paris8- Vincennes-Saint-Denis. Ses champs de recherches sont axés sur le genre, la (dé)colonisation, les parentés, l'intersectionnalité des rapports de domination et les mouvements sociaux.
Plus d'informations : legs.cnrs.fr/lequipe/membres/...
Irène Pereira, enseignante en philosophie à l'INSPE de Créteil et cofondatrice de l'Institut de Recherche, d'Étude et de Formation sur le Syndicalisme et les Mouvements sociaux (IRESMO). Ses recherches portent sur l'articulation des « théories critiques savantes et des pratiques militantes », sur le syndicalisme et l’engagement militant.
Plus d'informations : iresmo.jimdofree.com/pr%C3%A9...
☕ SOURCES ET LIENS UTILES ☕
- Catherine Vidal, Dorothée Benoit-Broeways, 2015, "Sexe, cerveau et pouvoir", Paris, Belin.
- Sandra Harding, Charlie Brousseau, Thomas Crespo, Léa Védie, 2021, "Repenser l'épistémologie du positionnement: qu'est-ce que « l'objectivité forte » ?" Philosophie féministe : patriarcat, savoirs, justice (Traduction du texte d'Harding Sandra "Rethinking Standpoint Epistemology: What is "Strong Objectivity?""), URL : halshs.archives-ouvertes.fr/h....
- Donna Haraway, 2009, « Savoirs situés : la question de la science dans le féminisme et le privilège de la perspective partielle », dans "Des singes, des cyborgs et des femmes. La réinvention de la nature", Paris, Actes Sud.
- Patricia Hill Collins, 2016, "La pensée féministe noire. Savoir, conscience et politique de l'empowerment", Montréal, Editions Remue-Ménage.
- Bell Hooks, 2017, "De la marge au centre - théorie féministe", Paris, Cambourakis.
❗ PRÉCISION ❗
7:50 : Les scientifiques adhèrent plus ou moins aux idéologies de leurs époques et contribuent à les nourrir, à leur donner un caractère scientifique. Si certaines représentations s’inscrivaient bien dans une idéologie politique, les scientifiques n’avaient en revanche pas toujours conscience de l’impact de leurs théories. De plus, l’exotisation des populations non occidentales était déjà très forte au 16ème siècle. On retrouve notamment ces représentations dans de célèbres écrits comme l’essai « Des cannibales » de Montaigne. En conséquence, ils étaient des héritiers de ces imaginaires racistes mais aussi parti prenant.
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🎵 MUSIQUES 🎵
Générique Mécréantes - DJ Bellaire
🙏 CRÉDITS 🙏
Écriture : Pleen & Léane Alestra
Réalisation : Pleen, Mélissande Bry, Léane Alestra et Lisette Prince
Son et image : Mélissande Bry
Mixage son : Valentin
Interviews : Irène Pereira & Hélène Nicolas
Merci également aux personnes ayant fait des relectures et des commentaires tout au long de la préparation de l'épisode. Enfin, un grand merci à toutes les personnes qui ont contribué aux deux campagnes de financement participatif ! C'est grâce à vous que cet épisode a vu le jour ❤
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EduKey est produite par l'association ÉPhiScience : ephiscience.org/
Retrouvez toutes les informations sur Mécréantes ici : www.mecreantes.com/

Пікірлер: 102

  • @bidonbidon7463
    @bidonbidon74632 жыл бұрын

    Une question : a-t-on des exemples où les études de genre auraient invalidé une affirmation de mouvements féministes ? Y a-t-il des cas où le discours scientifique a dit que telle affirmation d'un mouvement était factuellement fausse ? L'interview a parlé d'enrichissements réciproques entre monde académique et mouvements sociaux mais pas de cas d'antagonisme, chose qu'on pourrait s'attendre à voir apparaître à l'occasion sauf à ce que le monde social ait (pour l'instant) toujours eu raison, les scientifiques ne faisant que confirmer ses intuitions.

  • @ciriacosoleares5383

    @ciriacosoleares5383

    2 жыл бұрын

    Je me permets de répondre car la question est intéressante. Il y a des temps de débat dans la communauté des sciences qui mènent à des dissensions, des évolutions complémentaires ou antagonistes et des consensus temporaires. La science, de tout temps, est un processus dialectique. Il n'y a donc pas de « discours » scientifique comme il y aurait une vérité définitive : mais il y a bien un récit majoritaire, récit élu parce que percolant dans une période historique, une politique dominante et ses intérêts et une culture scientifique dont l'existence et la stratification, des institutions et de la formation au populaire, dépendent de cette période. Ce qu'il faut comprendre, c'est que sciences, récits et cultures sont institués. Autrement dit, ce sont des constructions établies par des rapports sociaux spécifiques, situés et régulés. La science qui étudie ce champ est la sociologie, qui n'a donc pas pour finalité de porter un jugement de valeur sur les opinions. Par contre, oui, les mouvements sociaux fournissent des expériences in vivo à la sociologie et à l'histoire, dont les théories féministes s'inspirent en retour, à degré variable et entre autres choses. Ce dont justement on peut parler.

  • @bidonbidon7463

    @bidonbidon7463

    2 жыл бұрын

    @@ciriacosoleares5383 La question était moins théorique et portait sur d'éventuelles données empiriques. Par exemple, tel mouvement féministe qui parlerait d'une différence de salaire selon le genre dans tel secteur et une étude chiffrée montrant qu'en fait il n'y avait pas de différence. Généralement, on parle de ce qui confirme les mouvements sociaux, les justifie, parce que ce sont eux qui font l'actualité médiatique avec risque de biais de confirmation (sélection de l'info allant dans le sens voulu) et je suis curieux de savoir si il y a des cas connus dans la littérature académique allant dans le sens inverse, des exemples qui auraient l'intérêt de montrer en quoi la recherche n'est pas qu'une extension justificatrice des mouvements sociaux, reproche qui est régulièrement fait à des domaines des SHS où certains voient la conscience critique étouffer la pensée critique (pour reprendre des distinctions de la vidéo).

  • @ciriacosoleares5383

    @ciriacosoleares5383

    2 жыл бұрын

    @@bidonbidon7463 Il faut démêler. Les mouvements sociaux ne sont pas des sciences, c'est difficilement comparable. S'ils ont une « voix », ils ne produisent pas d'études et classiquement l'objet de la science ne peut donc être de les valider/invalider en tant que connaissance scientifique. Mais il y a nativement une demande de légitimité dans les mouvements sociaux. La science créant de l'autorité culturelle (peut-être confondez-vous ces deux choses, qui sont en réalité très distinctes ?), les mouvements sociaux peuvent s'y reporter, d'autant quand ce qui les fonde vient en partie des sciences, comme c'est le cas du féminisme. Il y a alors, mêlée à une expérience significative du réel, une certaine démocratisation du savoir scientifique qui fait sens et groupe social. La contradiction a son sens cependant ; elle survient entre chercheurs, pour des raisons méthodologiques par exemple, mais aussi parce qu'il y a toujours des présupposés politiques ou philosophiques, qui font focale. C'est bien sûr le cas chez les diverses figures du féminisme. Il est clair que la pensée critique devrait plus s'intéresser à mon sens à ce niveau de débat qu'à la société médiatique. On conviendrait alors plus facilement que la base féministe est assez évidente : elle est surtout une question d'histoire, de sociologie et d'anthropologie. Qui est sensibilisé à ces domaines, peut s'ouvrir à la question féministe comme on cueille une fleur. Évidemment, cette remarque sur la qualité du débat et ce à quoi nous sommes livrés bien plutôt engage des choix politiques particulièrement profonds et en grande partie inaccessibles en l'état.

  • @EduKeyFR

    @EduKeyFR

    2 жыл бұрын

    Bonsoir, Ta question est intéressante en effet Bidon Bidon, et je comprends bien sûr l'intérêt de s'appuyer sur des données empiriques ! En l'occurrence, après y avoir bien réfléchi, je pense qu'il y a plusieurs choses à distinguer pour pouvoir y répondre, et je crois que la réponse de Ciriaco est utile en ce sens. Déjà, on peut je crois distinguer des assertions de nature épistémique, relatives à la recherche d'une vérité ("les femmes gagnent moins que les hommes à travail égal") des assertions de nature politique ("c'est injuste et problématique que les femmes gagnent moins, il est donc souhaitable de changer cela"). La plupart des mouvements sociaux font des revendications avant tout politiques, et donc la question n'est pas tant de savoir si ce qu'elles disent est "vrai" que de juger si c'est "juste". Et en l'occurrence, des données empiriques ne vont pas vraiment permettre de juger si quelque chose est juste. L'idée que le "monde social" aurait "toujours raison" est donc ambigu : est-ce qu'ils ont raison au sens de "leurs revendications sont justes" ou, comme je le devine dans ce que tu dis "leurs revendications s'appuient sur des choses vraies" ? Ensuite, les courants féministes par exemple ne sont pas en accord sur de nombreuses choses. Elles ont été théorisées, et on peut par exemple dire que le courant féministe queer s'oppose à un essentialisme (sous-entendant qu'il existe par exemple une "essence" féminine) qu'on retrouve dans d'autres mouvements féministes des années 70 par exemple. Pour autant, il n'y a pas d'étude empirique qui va déterminer qui a "raison", mais une approche de conscience critique s'intéressera surtout à déterminer quelles sont les conséquences sociales de telle ou telle approche. Pour finir sur un exemple simple : si quelqu'un partage son ressenti (ex: "je n'aime pas les hommes qui me coupent la parole tout le temps"), il n'y a pas d'étude empirique qui viendra contredire ce ressenti. Ce que peuvent faire les sciences par contre, c'est théoriser et modéliser pour mieux comprendre ce genre de ressentis, leurs origines, savoir à quel point c'est partagé, etc. En bref, ce qui fait que je trouve ta question fascinante est qu'elle correspond vraiment à une vision tenace dans notre société, et à laquelle je contribue malgré moi parfois, qui accorde une importance démesurée à la dimension épistémique puisque c'est à cela qu'on a associé notre vision des sciences et de la raison. Pourtant... il y a d'autres types de questions scientifiques ou philosophiques tout aussi raisonnables et intéressantes qu'on met de côté un peu trop facilement 😉

  • @bidonbidon7463

    @bidonbidon7463

    2 жыл бұрын

    ​@@EduKeyFR Oui, classiquement (cf loi de Hume), ce qui est n'implique pas grand chose sur ce qu'on estime devoir être (justice etc.) mais j'avais limité la question au domaine factuel. L'interrogation m'est venue comme généralisation de celle posée sur le cerveau dans un autre commentaire. Vers 26:00 , Hélène Nicolas dit qu'en tant que "chercheuse féministe", on travaille aussi à "montrer qu'un certain nombre de ces recherches (...) en fait sont mauvaises". Il y a bien tout un combat sur l'épistémique, le factuel, la manière dont sont établis les faits, leur solidité etc., ça doit concerner économistes, biologistes, sociologues etc. D'où la question de l'existence de cas connus où on accorderait qu'une recherche est valable, bien faite, et qu'elle invalide factuellement une intuition de militants. Exemple simple : si on s'accorde pour prendre les statistiques de l'OCDE comme mesure des inégalités salariales femmes/hommes, alors on se donne un critère de vérité/fausseté pour certaines propositions (au sens logique). Dire, sur une intuition, "le Canada fait mieux que l'Italie" sera faux selon ces données. data.oecd.org/fr/earnwage/ecart-salarial-femmes-hommes.htm

  • @youpiho
    @youpiho2 жыл бұрын

    Et ben quand on lit certain com, on se dit que cette vidéo est des plus nécessaires...

  • @THEL05
    @THEL05 Жыл бұрын

    La contradiction est disponible en DLC pour seulement 3,99€

  • @sabinebosler8973
    @sabinebosler89732 жыл бұрын

    Un podcast / vidéo hyper intéressant, bien construit et argumenté, top :) En plus les deux chercheuses interviewées donnent de nombreux éclairages et elles ont le temps de développer leur pensée, ça donne du grain à moudre, donc merci !

  • @EduKeyFR

    @EduKeyFR

    2 жыл бұрын

    Merci Sabine, ravi que tu aies pu écouter jusqu'au bout et que ça t'ait plu 😊 À bientôt j'espère ! Pleen

  • @altarance
    @altarance Жыл бұрын

    Un grand merci pour le côté contradictoire très présent, dans ce reportage.

  • @garnierm4035
    @garnierm403511 ай бұрын

    La hiérarchie ce n'est pas forcément la domination. La hiérarchie c'est une organisation avec des niveaux croissants de responsabilité. Je pense que la hiérarchie chez les humains est inévitable. Ce qui est choquant ce n'est pas la hiérarchie c'est l'exercice des responsabilités liées à une hiérarchie. C'est une question d'être "accountable" (je ne trouve pas le mot en français, car il me semble plus fort en anglais, que responsable en français)). Si tu prends une fonction de responsabilité qui te place en responsabilité de plusieurs personnes, d'une équipe, d'une institution, tu dois aussi en assumer les conséquences ensuite et assumer les résultats, les erreurs etc. Le problème (et du coup il n'a aucun lien avec l'inégalité homme/femme)est que beaucoup de gens placés dans une hiérarchie avec un haut niveau de responsabilité, n'ont pas a rendre compte de leurs erreurs, n'ont pas à les assumer, on dissimule, on les replace autre part, on trouve un tiers qui va "prendre", "payer" publiquement. De meme, tout le monde n'aura jamais le meme sentiment de sécurité (vu que c'est un sentiment donc un ressenti qui s'installe) ce n'est pas possible que tout le monde se sente en sécurité un jour dans le monde. Les besoin de chacun/e étant différents (en fonction de notre personnalité, de notre vécu etc). Du coup même si c'est toujours beau d'entendre quelqu'un évoquer une utopie, c'est loin d'être rationnel. La raison me dit que depuis que l'homme existe, il n'a pas existé de modèle de justice sociale qui n'ait tenu dans le temps. Beaucoup d'idéologues en ont imaginé, écrit, décrit mais dès que l'Homme/ la Femme s'en emparent ... ils/elles finissent toujours par y faire revenir l'envie, le besoin de pouvoir, avoir plus/avoir moins. La rationalité n'est pas toujours un but en soi (je dis ça parce que j'essaie et j'aime beaucoup être rationnelle mais je m'aperçois que parfois ça ne sert à rien, que le monde n'en a pas toujours besoin). Par opposition en faisant valoir les ressentis, les sentiments, (sans chercher à toujours rationaliser) on peut aussi être acteurs de changement, poursuivre une forme de justice. Certaines familles utiliseront la rationalité pour organiser leur vie quotidienne, d'autres utiliseront d'avantage le sentiment. Ce dernier modèle pourra paraitre peu rationnel et pourtant il fonctionnera parce que les membres sont d'accord entre eux, parce que leurs sentiments sont entendus du mieux possible et parce que ca leur parle plus qu'un systeme rationnel. Dans le féminisme c'est pareil il y a des gens qui soulèveront des foules avec des discours passionnés pas spécifiquement rationnels mais animés, et souvent ancrés dans du vécu (personnel ou expérimenté autour). Et cela va toucher les autres, les stimuler à se soulever à demander, à réclamer à changer les choses. A d'autres moments, des discours rationnels seront ceux qui pourront aussi convaincre, démontrer, appuyer. Je pense que les deux fonctionnent et les deux peuvent mener à des excès ou des erreurs. Du coup le sujet du podcast me semble légèrement de biais, j'aurais adoré "féminisme : rationalité et conviction/sentiment (ou un mot plus adéquat)". Je trouve souvent que tous les trucs qui terminent en "iste" manquent un peu de rationalité (mais ce n'est pas grave et je ne suis pas sure que ce soit une nécessité absolue tout le temps encore une fois) comme s'il fallait des convictions si profondes que parfois il faut bien marcher un peu sur la rationalité pour que l'ensemble (le mot en iste) se meuve, pour provoquer du changement. J'ai bien aimé ce podcast même si je trouve le sujet un peu curieusement posé. Parce qu'il y a plein d'éléments à prendre et dont se nourrir et dont il faut aussi se rappeler. Merci

  • @Xarmnia
    @Xarmnia2 жыл бұрын

    Merci pour cette super vidéo ! Je suis un peu dubitatif quant à l'étendue de la dimension politiques des recherches en mathématiques (à part l'aspect "politique de recherche" bien sûr). Serait-il possible d'avoir des références ou des exemples à ce sujet ?

  • @EduKeyFR

    @EduKeyFR

    2 жыл бұрын

    Bonjour, on peut penser par exemple à Turing, éminent mathématicien qui s'est vu écarter des projets de la Royal Society suite à sa condamnation pour homosexualité (oui, oui, c'était une autre époque...). Mais effectivement, c'est principalement lié aux politiques de recherches : qui finance quel type de recherches, avec quel but, etc. ?

  • @leanealestra8350
    @leanealestra83502 жыл бұрын

    Merci pour cette très chouette collaboration, ravie du résultat final 🔥

  • @EduKeyFR

    @EduKeyFR

    2 жыл бұрын

    Merci à toi ! 😊✨

  • @nosceteipsum2302
    @nosceteipsum2302 Жыл бұрын

    Salut Edukey ^^ D'habitude j'apprécie beaucoup ton travail, mais je dois avouer que cette vidéo m'a énormément déçue. Le thème est original et complexe, mais le traitement que vous en faites est très partial. D'autres l'ont dit, mais il n'y a aucune vraie contradiction dans votre exposition. Quand on se demande si le féminisme est rationnel, plusieurs sous-questions cruciales me viennent à l'esprit (que vous n'évoquez à aucun moment) : - Le féminisme peut-il se remettre en question ? En particulier, peut-il remettre en questions ses présupposés/thèses les plus fondamentales à l'aune de données empiriques ? C'est la force des sciences naturelles (ou des mathématiques) de pouvoir questionner et si nécessaire modifier leurs fondements. Les chercheuses ici interrogées (et par extension l'immense majorité des féministes) ne font jamais ça ce travail, et ne se demandent jamais si des données empiriques venaient infirmer leur thèse. Par exemple, que faire des statistiques qui sont au désavantage des hommes et non des femmes, comme l'espérance de vie ou le taux de suicide ? - En lisant le titre, je m'attendais à un questionnement plus général sur les rapports entre idéologies morales et rationalité. Cela aurait permis de discuter des courants philosophiques reliés, comme l'utilitarisme. Il me semble important de ne pas perdre de vue que toutes les considérations de la vidéos sont morales, et pas purement factuelles. - Peut-on mêler activisme et recherche rationnel ? Cela rejoint un peu la première question, mais j'ai un peu de mal à comprendre comment quelqu'un qui défend une cause - et dont le domaine de recherche présuppose certaines thèses associées à cette cause - pourrait remettre en question ce dit - domaine. Tout ça pour dire que je ne suis pas convaincu qu'il faille tenter d'étendre une rationalité de façade à tous les domaines (en particulier ceux sociétaux) alors même que l'attitude adoptée est tout sauf critique.

  • @EduKeyFR

    @EduKeyFR

    Жыл бұрын

    Salut ! Navré que la vidéo t'ait déçue, mais je vais apporter quelques éléments de réponse qui j'espère t'aideront à voir ce travail autrement. - Le féminisme se remet en question, et s'il y a plusieurs féminismes c'est bien que les contradictions existent, et l'histoire des féminismes montre clairement des évolutions qui témoignent de certaines remises en questions et intégration de données empiriques . D'ailleurs elles sont tout à fait prises en compte dans bon nombre de travaux féministes, notamment grâce à la sociologie. Quant aux chercheuses interrogées, c'est un cadre d'interview avec un angle de vulgarisation sur un sujet qu'elles maîtrisent : on peut leur reprocher de ne pas avoir abordé les nuances ou les points d'achoppement, mais ce n'est pas correct d'en déduire qu'elles "ne font jamais ça ce travail". Ce n'était juste pas le lieu, on ne peut pas tout debunker. Ensuite, le fait que c'est la force des sciences naturelles / maths de pouvoir questionner et si nécessaire modifier leurs fondements (à la lumière de données empiriques si j'extrapole ce que tu dis) : c'est faux. Les sciences naturelles sont elles aussi traversées par des enjeux de pouvoir et des théories "réfutées" par l'expérimentation sont restées en place, parfois pour de bonnes raisons (manque de théorie alternative meilleure), parfois pour des raisons idéologiques. Pour les données empiriques au désavantage des hommes : - les femmes font plus de tentatives de suicide, elles utilisent moins de moyens létaux (source : www.lemonde.fr/societe/article/2019/02/05/suicide-7-2-des-francais-ages-de-18-a-75-ans-ont-deja-tente-de-mettre-fin-a-leurs-jours_5419239_3224.html ) - les hommes meurent plus jeunes en moyenne parce qu'ils ont davantage d'accidents de voiture, sont plus violents envers d'autres hommes, etc. Ce sont typiquement des arguments récurrents dans les milieux masculinistes qui visent à discréditer les luttes féministes, et il y a des exemples de réponses qui sont apportés ici : echidneofthesnakes.blogspot.com/2010/12/eight-anti-woman-principles-of-most.html Ceci n'enlève rien au fait que c'est une situation tragique qu'autant d'hommes meurent plus jeunes et se suicident. Ce ne sont juste pas des données qui vont à l'encontre des mouvements féministes (au contraire j'ai envie de dire !). - Pour le titre, si tu as regardé la vidéo tu auras sûrement entendu le passage où on parle de l'illusion de neutralité des sciences ? J'extrapole de manière assez rapide mais en gros tu peux assez facilement déduire de ce genre de travaux qu'il n'y a rien de "purement factuel". C'est une vidéo aussi factuelle que les autres vidéos de la chaîne, si celle-ci te semble moins factuelle, peut-être que ça vient du décalage entre tes connaissances préalables / tes valeurs et ce qui est dit dans celle-ci ? Donc non, toutes les considérations ne sont pas morales, elles sont justement un très bon exemple de comment la rigueur scientifiques et des considérations morales et politiques peuvent être traitées. Ceci étant, je ne doute pas qu'on pourrait s'améliorer et te remercie de pointer du doigt des pistes qui peuvent nous aider ! - Pour ce qui est de mêler activisme et recherche, je t'encourage vivement à contacter les chercheuses interviewées si après la lecture des sources tu as toujours du mal à comprendre comment c'est possible. Je suis d'accord avec toi que ça fait bizarre, ça paraît contre-intuitif au début, mais c'est quand même bien argumenté dans la vidéos (et encore mieux dans les recherches à ce sujet !) Petite question par rapport à ta dernière phrase : comment peux-tu savoir si c'est plus "rationnel" de remettre en question ta vision de la rationnalité pour intégrer son application à des sujets de société ou de rejeter des pans entiers de recherches scientifiques en refusant d'y associer une rationnalité qui te dérange (si j'ai bien compris) ? Je pense que l'attitude adoptée pour traiter le sujet était assez critique, mais la critique n'est en tout cas pas au goût de tout le monde. Je continuerai à lire avec plaisir tous les arguments qui m'aideront à changer ma perspective pour les prochaines vidéos, mais pour celle-ci je n'ai pour l'instant pas l'impression de devoir regretter cet angle même si ça m'attriste toujours de voir des commentaires plus négatifs que d'habitude.

  • @anaisdacosta1662
    @anaisdacosta16622 жыл бұрын

    Pour le référencement 🙌🔥

  • @EduKeyFR

    @EduKeyFR

    2 жыл бұрын

    Merci !

  • @h1nz042
    @h1nz042 Жыл бұрын

    Super tutoriel sur comment jouer Astra sur la map Bind en silver elo, je te remerci du conseil, je joue que vandal

  • @davidsmiley6962
    @davidsmiley69622 жыл бұрын

    J'ai vraiment aimé cette vidéo. Et j'aimerais ajouter en disant que. Déjà pour commencer, ceux qui disent qu'ils ont un esprit critique, mais ne sont pas convaincu par le féminisme, même quand celui-ci est rationnel. Hygiène mental l'explique bien dans une de ses vidéos, il y'a certaines personnes qui ont un esprit critique. Mais quand il s'agit de certains sujets, mettent leur esprit critique de côté. Le but donc doit être donc d'identifier quand une personne ne fait pas preuve d'esprit critique et non pas si la personne a un esprit critique. Ensuite, je pense que le féminisme ne concerne pas seulement que l'objectivité. Il ya toujours une part de subjectivité. Par conséquent, le bayesiennisme peut être un très grand allié pour le féminisme. Et enfin, il faut qu'on réfléchisse avec une vision plus globale. Quand les femmes seront égales aux hommes et que les deux travailleront ensemble pour un meilleur avenir. On aura beaucoup plus de possibilités. La ville sera pensée pour les deux, le travail pour les deux, l'éducation des enfants pour les deux, etc. L'épanouissement de chacun est essentiel et de cette façon chacun apportera une valeur aux reste de la société. Et vraiment ce travail doit passer par l'éducation. Je suis particulièrement stupéfait de voir qu'au début de l'informatique, c'était un métier de femmes et qu'aujourd'hui dans les médias et a l'école on fait ça passer pour un métier de geek coincé incapable de parler aux femmes. L'éducation doit faire quelques choses. Nous devons dès le primaire parler des femmes qui ont apporté des choses dans notre monde. Des femmes pionniers, a l'instar des femmes qui programmaient eniac. Donc c'est depuis la base, c'est depuis l'enfance que l'égalité doit être enseigné. Mais pas par dogmatisme. Les enfants doivent réellement comprendre pourquoi c'est essentiel pour une développement durable.

  • @davidsmiley6962

    @davidsmiley6962

    2 жыл бұрын

    @JM Coulon bon déjà, merci d'avoir pris le temps de donner votre point de vue. Vous dites avoir posez des questions à des féministes et votre curseur est passé a 0%. Êtes vous vraiment sûr d'être bayesien ? Voulez-vous me dire que ces femmes là comme elles se revendique féministes, parlent au nom du féminisme même ? Il faut juger l'idéologie de peur de ne pas mal interprété des faits a cause de certaines qui sont en réalité loin du but de l'idéologie.

  • @davidsmiley6962

    @davidsmiley6962

    2 жыл бұрын

    Proche de zéro*

  • @davidsmiley6962

    @davidsmiley6962

    2 жыл бұрын

    @JM Coulon je vous comprends.

  • @garnierm4035

    @garnierm4035

    11 ай бұрын

    Merci pour ce partage, je suis absolument d'accord. Je pourrais presque ne pas me sentir féministe lorsque j'écoute pas mal de femmes qui se disent féministes et dont je trouve le discours biaisé par la colère et la passion. J'aime les choses justes. Pour autant je me sens féministe parce qu'on ne peut pas ne pas constater l'inégalité cultivée et héritée et qui - même s'il y a une évolution continue (notamment depuis les guerres mondiales) - persiste encore. Et je partage complètement l'idée que c'est à l'école, dans l'éducation, dans les jouets, les vêtements, le discours etc que l'on sème la vision du monde que les enfants vont ensuite développer. Dans l'éducation des garçons comme des filles. Ces dernières doivent apprendre à se défendre également. Et j'ai observé aussi beaucoup que les femmes sont les premières à cultiver une forme de soumission féminine chez leurs filles (la féminité définie par l'apparence, la culture de l'apparence, du vulnérable, de la princesse (honneur, mythe, intouchable etc sur un piédestal et finalement encombrée et coincée sur son piédestal). Dans l'éducation à l'école c''est tres juste il faut prendre des modeles féminins et c'est extremement important meme peut etre de forcer un peu le trait (je n'ai pas dit mentir mais peut etre faut il parler de deux femmes célèbres (ou pas célèbres d'ailleurs car souvent elles ne sont pas arrivées jusqu'à ce qu'on appelle la célébrité) pour un homme célèbre, juste pour rééquilibrer un peu le tir). Et je ne connais pas le bayesiennisme mais je vais de ce pas regarder.

  • @charlieramone8666
    @charlieramone86662 жыл бұрын

    26:00 Mais dans le fond, si des recherches venaient à démontrer qu'il existe une différence entre le cerveau femme/homme (si tenter qu'on puisse tracer une ligne nette entre ce qui est un homme et ce qui est une femme, ce qui me semble discutable scientifiquement) quelle importance ? Je ne vois pas en quoi ces différences justifieraient l'oppression d'un groupe et/ou les privilèges d'un autre. Ça m'a fait tiquer, mais a vidéo et très intéressante, chouette collaboration, idées et intervenantes intéressantes.

  • @EduKeyFR

    @EduKeyFR

    2 жыл бұрын

    Tu as tout à fait raison ! Il se trouve qu'historiquement, c'est sur la base de telles différences (avérées ou non) physiques / physiologiques que plusieurs oppressions (la plupart ?) ont été justifiées. Mais tu as entièrement raison que ça ne justifierait rien du tout. C'est juste instrumentalisé, ou instrumentalisable, d'où le fait de critiquer la prétendue neutralité de certaines recherches. Ça, c'est typiquement une démarche liée à la conscience critique pour lequel la pensée critique ne serait pas nécessairement mobilisée. Merci ! 😊

  • @gevanpoold7852

    @gevanpoold7852

    2 жыл бұрын

    @@radadadadaman6272 Les choix politiques ne sortent pas du chapeau: ils sont une combinaison de choix économiques, idéologiques ou sociétaux à partir de données économiques, financières, judiciaires, climatiques , sanitaires etc... ou décisions prises sous la pression de la rue ou de l'évolution de la société (A part dans les dictatures ...). "La seule option est d'assumer les choix politiques", ça ne veut rien dire, puisque par nature une société évolue et les lois, les choix politiques suivent ou accompagnent une évolution déjà en route. Fantasmer sur des desseins secrets de "féministes rêvant de suprématie féminine", ou sur l"écologisme" (?!), mélanger le diesel et le nazisme, parler de pseudo science quand un argument ne vous plait pas ce n'est pas du tout sérieux. On sent bien que vous avez une certaine idéologie qui est: la peur des femmes, assez fréquente chez les hommes qui passent leur temps sur leurs écrans...allez sortez et parlez avec elles!

  • @Salko_

    @Salko_

    Жыл бұрын

    Le CNRS a fait une étude sur le sujet et donne une conclusion plutôt intéressante. ( la vidéo: les différences cérébrales et cognitives entre hommes et femmes expliquées par le CNRS.)

  • @ciriacosoleares5383
    @ciriacosoleares53832 жыл бұрын

    Pour moi la chose est claire. Les luttes féministes sont liées à la fois à une construction individuelle permise par les sociétés libérales, et à la nécessité de briser l'isolement du sujet sans "nous" (ce que ces sociétés mettent pour le moins en tension). Les lignes féministes sont aussi diverses que celles de l'impact d'une pierre sur une vitre : ce sont des lignes de ruptures. L'enjeu est la construction d'un sujet social et politique, c'est du moins en tant que tel qu'on peut considérer la question. Loin donc de l'essentialisme attaché à la « Femme », qui pour être hérité de la très longue vision masculine, et qu'on trouve parfois bien sûr fondue chez les femmes, existe encore largement dans nos sociétés (séduction, désir et esthétique comme pôle encore actuel). À partir de là, un parti peut être formulé et engagé. Soit ces lignes s'intègrent dans l'ordre social et économique (et on apprécie pour toute finalité que des ministres, des chefs de parti ou des dirigeants d'entreprise puissent être des femmes - cela participant à l'effacement de la question structurelle du pouvoir, c'est une tendance qui domine), soit elles sont l'occasion d'hypothèses nouvelles (puisqu'on parle de science, voir par exemple Isabelle Stengers) qui se prolongent et se mêlent au fait social et politique, libérées en quelque sorte de l'exclusivité de la question du sexe pour devenir une question de sujet, de politique et d'alternative. Ce qui serait à mes yeux la maturité de ce mouvement, le sens accompli de la rupture. Plus concrètement, bien sûr, on est très loin d'un tel phénomène, car la réponse collective à des ruptures s'affrontant à des catégories historiques n'est pas seulement faite de résistances, d'inerties et de confusions larges, mais aussi de divers replis et retours arrière. Bonne continuation dans vos efforts de clarification.

  • @provencal421
    @provencal4212 жыл бұрын

    Référencement 🔥🔥🔥

  • @EduKeyFR

    @EduKeyFR

    2 жыл бұрын

    Merci !

  • @BLa-mg6vq
    @BLa-mg6vq2 жыл бұрын

    48:19 ça résume tout, je trouve.

  • @EduKeyFR

    @EduKeyFR

    2 жыл бұрын

    Pour celleux qui ne situent pas, il s'agit du moment où Irène Pereira distingue pédagogie / conscience critique d'un côté, et pensée critique de l'autre. Effectivement, c'est une distinction essentielle, les deux courants entrant souvent en tension dans une certaine mesure. L'article de Burbules & Berk (1999) intitulé "Critical Thinking and Critical Pedagogy: Relations, Differences, and Limits" est très intéressant pour mieux comprendre ces tensions, si jamais vous parlez anglais !

  • @artusyan8835
    @artusyan88352 жыл бұрын

    Être féministe j’ai l’impression que c’est surtout jouer au jeu des 7 différences (entre hommes et femmes) dans tous les domaines de la société( travail, loisir, politique,musique,cinéma ,famille...) afin de pointer ces différences et de les assimiler systématiquement à des oppressions issues d’un patriarcat qui serait la cause objective de toutes ces différences alors que d’autres facteurs que le patriarcat pourraient les expliquer si la pensée n’était pas biaisée par l’idéologie à la base. Ces études sont d’ailleurs quasiment toujours faites dans les sociétés occidentales dites modernes et libérales dans lesquelles au passage les avancées au niveau des droits des femmes sont les plus abouties au niveau mondial même si les choses peuvent s’améliorer évidement. Enfin j’ai l’impression qu’être féministe n’est pas une condition nécessaire par exemple à la lutte contre les violences faites aux femmes puisque une femme qui dénonce son agresseur n’a pas à être féministe pour le faire tout comme celle qui revendique un salaire égal à celui de son collègue masculin. D’ailleurs beaucoup de femmes sont révoltées contre cela sans pour autant s’inscrire dans le combat féministe qu’elles considèrent (peut être sans le dire) comme détourné de son but et répondant en réalité à des objectifs bien différents que l’égalité.

  • @EduKeyFR

    @EduKeyFR

    2 жыл бұрын

    Bonjour, C'est justement pour aller au-delà de nos impressions individuelles (qui par définition peuvent être différentes d'une personne à l'autre) que nous avons souhaité appuyer nos propos par des travaux de chercheuses. Les oppressions dénoncées par les mouvements féministes sont bien documentées. De la même façon qu'aucun modèle en physique ne décrit aussi bien l'infiniment petit que l'infiniment grand, non, en effet les études de genre et les travaux féminismes n'aboutissent pas à un modèle explicant toutes les différences. Est-ce une raison d'arrêter d'enseigner Newton à l'école ? Je ne pense pas, et de même, il me semble qu'il faut voir les modèles issus de travaux féministes comme étant parmi les meilleures explications de certains phénomènes sociaux. Ils se rafineront avec le temps, mais sont assez bien établis pour par exemple pouvoir affirmer qu'il existe bien des inégalités structurelles et un système d'oppression qui touche notamment les femmes. Ceci étant, il me semble que vous avez tout à fait raison en disant qu'il est possible de lutter contre les violences faites aux femmes, ou en faveur de l'égalité salariale, sans se revendiquer féministe. Pour ce qui est de parler de "détourner le féminisme de son but", il vous faudra être plus précis et bien argumenter si vous souhaitez en discuter ! Bonne journée ! Pleen

  • @lemicrosophe
    @lemicrosophe2 жыл бұрын

    Comment peut-on essayer de justifier le rationalisme d'un ensemble de mouvements qui se réclament du féminisme mais qui s'opposent sur les fondements même de leur engagement : féminisme existentialiste, universaliste, essentialiste, écoféministe, etc ? On peut revendiquer la rationalité d'une proposition (ex: "les femmes sont plus ceci ou font plus cela que les hommes") mais pas d'une nébuleuse d'idées et de revendications qu'est le féminisme.

  • @EduKeyFR

    @EduKeyFR

    2 жыл бұрын

    Bonjour, C'est tout à fait cohérent avec le contenu du podcast, est-ce que vous l'avez écouté ?

  • @marionslv9058
    @marionslv90582 жыл бұрын

    Merci a vous deux pour ce travail. Je suis Léanne depuis très longtemps. Et je me reconnais vraiment dans sa manière d'écrire et dans sa manière de synthétiser la recherche, dans ses pensées politiques. Elle m'a appris aussi bon nombre de chose. Cette vidéo me rappelle mon travail en Anthropologie des pratiques de santé où j'avais choisi le sujet de la non neutralité des sciences dites dures telles que la médecine, mais aussi de la psychiatrie concernant le corps des femmes. Je l'illustrais à travers l'histoire des maladies, Aka bycicle face, utérus vagabond, hystérie, test sur les populations de femmes racisés sans leurs consentements, le développement des médicaments et de la contraception mais aussi sur l'exclusion du "corps" médical féminin Aka la chasse au sorcière, "recette de grand mère", liens des femmes a la santé et au Care, et inégalités dans le corps médicale (hiérarchie chirurgien, infirmière, études sociolinguistique des termes du corps médical). Puis une ouverture sur la non neutralité des sciences et des humains qui l'a font ainsi qu'une ouverture sur le Mâle Gaze et sur la nécessité de la parité homme femme pour la recherche scientifique. Je l'avais nommé " L'Histoire de la médecine, entre exclusion et essentialisation du corps féminin."

  • @DocDomi
    @DocDomi2 жыл бұрын

    Merci

  • @EduKeyFR

    @EduKeyFR

    2 жыл бұрын

    Avec plaisir !

  • @Mangayoh
    @Mangayoh2 жыл бұрын

    Très intéressant, merci !

  • @EduKeyFR

    @EduKeyFR

    2 жыл бұрын

    Avec plaisir !

  • @CelinaBarahona
    @CelinaBarahona2 жыл бұрын

    Merci pour cette vidéo. La question à se poser est surtout est ce que le féminisme a été soumis en tant que mouvement de pensée à une analyse critique. On dirait dans cette vidéo que le féminisme est neutre, serait neutre, alors que comme toute pensée, idéologie, qui mobilise des concepts et "théories", il devrait lui même être l'objet de l'esprit critique comme tout ce que produit l'esprit humain du reste.

  • @EduKeyFR

    @EduKeyFR

    2 жыл бұрын

    Bonjour et merci pour ce commentaire ! Alors c'est une mauvaise communication de notre part si cela donne l'impression que le féminisme est neutre puisque nous critiquons justement cette illusion de neutralité. En revanche, nous défendons que non seulement il n'est pas neutre mais qu'effectivement, comme vous l'évoquez, il devrait être l'objet d'un esprit critique. Si les féminismes sont compatibles avec la conscience critique, ça ne veut pas dire que rien n'est à critiquer bien sûr. Bonne journée !

  • @zhaoraser
    @zhaoraser Жыл бұрын

    Intéressant mais comment Hélène Nicolas y va un peu fort quand elle caricature à ce point la neutralité axiologique de Max Weber à ce point! Relisez le il a tout dit!

  • @EduKeyFR

    @EduKeyFR

    Жыл бұрын

    Merci ! N'hésitez pas à détailler en commentaire ce qu'a dit Max Weber à ce propos pour la plupart d'entre nous qui ne l'ont jamais lu et ne le liront peut-être jamais ;)

  • @julienselignac9434
    @julienselignac94342 жыл бұрын

    c'est hyper clair

  • @EduKeyFR

    @EduKeyFR

    2 жыл бұрын

    Merci !

  • @belisarius9979
    @belisarius99792 жыл бұрын

    Un beau morceau de sophisme et croire que tout est systémique est ridicule. Documentaire très bavard sans étude précises. Belle forme de propagande woke. Quand on veut faire quelque chose de rationnelle et une "étude critique" on essaye de développer les différentes formes de théories. La c'est du pure totémisme. Rien de scientifique et beaucoup de dogmatisme. Le coté scientifique est de la poudre au yeux car avoir deux "pseudo-scientifiques" qui ânonnent leur théories n'a rien de scientifique c'est tout simplement de la propagande et du lavage de cerveaux.

  • @EduKeyFR

    @EduKeyFR

    2 жыл бұрын

    Bonsoir, Au niveau des études précises, peut-être pourriez-vous contacter les deux chercheuses interviewées pour en avoir davantage une fois que vous aurez lu les ouvrages partagés en description ? Si vous souhaitez faire un commentaire rationnel ou critique, peut-être pourriez vous apporter des arguments étayés par des études scientifiques pour justifier en quoi l'anthropologie, la sociologie ou les études de genres sont "pseudo-scientifiques" ? Enfin, si vous souhaitez en savoir plus sur pourquoi vous aurez du mal à le faire, notamment parce que vous ne savez pas quels sont les éléments relevant de la nature des sciences (Nature of Science en anglais, tout un champ de recherche passionnant), vous pourriez par exemple lire le chapitre de notre synthèse des recherches récentes sur l'éducation à l'esprit critique qui en parle : ephiscience.org/esprit-critique Et si vous n'avez pas davantage d'arguments, n'hésitez pas à vous abstenir la prochaine fois plutôt qu'être désagréable et parler de propagande alors que vous êtes la seule personne à faire dans l'idéologie sans la moindre once d'esprit critique. Bonne soirée sinon, et bienvenue pour débattre intelligemment et dans la bienveillance si vous prenez le temps de vous documenter sur ce sujet.

  • @thesee7603
    @thesee7603 Жыл бұрын

    les mathématique ont pour origine : "Les mathématiques sont apparues dans toutes les civilisations, probablement avant l'apparition de l'écriture. De la civilisation de Sumer par exemple, on conserve des écrits mathématiques datant de plus de 2000 ans avant Jésus-Christ. Les mathématiques sont utiles, elles servent à comprendre le monde.*" *source : wikipedia et oui c'est un peu plus nuancé que d'affirmer que les maths ont été inventé par tel civilisation

  • @EduKeyFR

    @EduKeyFR

    Жыл бұрын

    Merci pour la nuance !

  • Жыл бұрын

    Pour déterminer si le féminisme est rationnel, interrogeons deux chercheuses féministes.... Vous auriez dû interroger des chercheurs neutres, sinon il y a forcément conflit d'intérêt et ça ne vaut rien. C'est évident que les féministes utilisent très souvent des arguments non scientifiques, non historiques, ou sociologiquement faux. Et elles ont malhonnête de dire que ce serait exactement le contraire. Et fort heureusement si elles restent minoritaire. Cependant certains de leur combat sont légitimes et basé sur des situation faisant appel à la bonne morale. Je vise surtout les féministes qui veulent tout expliquer par le patriarcat et là on tombe carrément dans l'irrationalité la plus complète.

  • @EduKeyFR

    @EduKeyFR

    Жыл бұрын

    Bonjour, Cela peut paraître surprenant en effet d'interroger des personnes potentiellement concernées par la problématique, on pourrait imaginer qu'un biais idéologique va les mener à tenir un discours faux cherchant à servir leurs intérêts à tout prix. Cependant, si vous aviez écouté le podcast, vous auriez des éléments précis pour comprendre pourquoi ce raisonnement ne tient pas la route, et au contraire d'ailleurs. D'une part, nous abordons l'illusion de la neutralité que vous réclamez, et d'autre part nous expliquons en faisant référence aux savoirs situés en quoi ils apportent au contraire un avantage dans la recherche scientifique notamment. Rassurez-vous donc, le fait d'interroger des chercheuses féministes est donc bien la chose la plus pertinente à faire pour... parler de leur sujet d'expertise. Bien sûr, il est important de faire preuve d'esprit critique sur ce qui est dit, mais pour cela, il faut pouvoir citer des références qui viendraient contredire des propos spécifiques.

  • Жыл бұрын

    @@EduKeyFR Dans ce cas il suffit de mettre ces deux personnes devant des contradicteurs, ce serait plus honnête, ce ne sont pas les commentateurs à le faire, question de visibilité... Vous savez très bien qu'on peut utiliser des faits scientifiques de façon biaisées ou faire du sophisme pour servir son idéologie, voilà pourquoi il est important de pouvoir les confrontée, sinon cela ne vaut rien. Je sais qu'en France le débat se perd pour ne pas froisser autrui, mais c'est une grande erreur et c'est la porte ouverte à l'obscurantisme.

  • @yoyolewigolo4292
    @yoyolewigolo42922 жыл бұрын

    Les sciences avaient un biais androgeniques parce que développées surtout par des hommes. Solution : mettre des féministes pour refaire des études. Allez soyons fous : mettons des racistes pour faire de la genetique de la biologie ou de l’anthropologie juste pour voir. C’est pareil pour le travail : on sait que les femmes travaillent plus que les hommes parce qu’elles font plus de tâches domestiques….en réalité elles tordent la notion de travail pour arriver à ce constat. J’ai déjà lu des études produites par des féministes. Il y a dedans des biais manifestes dont tout le monde se fout. Rien que sur les différences salariales on part du principe que c’est une inégalité donc injuste. Un de ces 4 des gens plus compétents s’interreseront a toutes ces études et on verrra que bin nombre d’entre elles sont plus politiques qu’autre chose…

  • @yoyolewigolo4292
    @yoyolewigolo42922 жыл бұрын

    On sait par ex que dans certaines professions, il y a des épreuves physiques, bizarrement le barème pour les hommes est plus sélectif que pour les femmes, bizarrement qd on pointe cette inegalite on sortira l’argument biologique non valide. Qd on pointe la meilleure réussite des filles dans les milieux scolaire on en conclu qu’elles sont meilleures, pas qu’il y ai de vilaines inégalités. Qd la chercheuse sort :selon Catherine virale et la majorité des études disent que le cervea n’a pas de sexe elle ment. Les études de Vidal basée sur une comparaison mono factorielle a été démontée par d’autres chercheurs. Et Apple pire c’est qu’elles se disent victime alors que leur idéologie est grassement subventionnée…

  • @mathieubarthelemy9632

    @mathieubarthelemy9632

    2 жыл бұрын

    J’ai l’impression que vous confondez différenciation et inégalités. Le premier cas que vous évoquez est une différenciation physique. Est ce que pour autant les femmes réussissent mieux en EPS que les hommes ? Je connais pas d’étude sur le sujet mais c’est cette question qui détermine une inégalité. Le second cas que vous évoquez peut être nuancée. En effet si les filles réussissent mieux que les garçons au BAC, les résultats s’inversent dans les études supérieures. Je ne pourrai pas répondre précisément sur la question mais si l’étude de Vidal est controversée, rien ne prouve l’un ou l’autre pour le moment. Enfin qu’est ce que vous appelez « une idéologie grassement subventionnée » ? Le féminisme est enseignée en classe c’est ça votre point ?

  • @yoyolewigolo4292

    @yoyolewigolo4292

    2 жыл бұрын

    @@mathieubarthelemy9632 c’est exactement ce que je dis, ce n’est pas parce qu’un groupe d’individu réussi mieux qu’un autre qu’il y a forcément inégalité. Les femmes en France sont globalement plus diplômées que les hommes. Et les études de Catherine de Vidal ont été contredites par d’autres qui en reprenant ses données arrivaient à différencier les cerveaux masculins des cerveaux féminins à des taux de réussite de 75 à 90% selon les études. Et oui les asso féministes fonctionnent surtout à la subvention sauf quelques unes. Et a l’école les rares fois où il y a des modules sur les rapports f/h c’est juste de l’idéologie.

  • @mathieubarthelemy9632

    @mathieubarthelemy9632

    2 жыл бұрын

    @@yoyolewigolo4292 les résultats que vous avançait sont des corrélations. Il est intéressant de remarquer que si les femmes sont plus diplômées que les hommes en France, elles accèdent moins aux postes les plus prestigieux. On peut donc considérer qu’il y a une inégalité. Les assos fonctionnent de manière plus ou moins autonome mais il faut arrêter le mythe des assos féministes biberonnées à l’Etat. Et vous pourriez préciser ce que vous considérerez comme de l’idéologie dans les modules H/F ? Je ne vois pas ce que vous voulez dire.

  • @yoyolewigolo4292

    @yoyolewigolo4292

    2 жыл бұрын

    @@mathieubarthelemy9632 moins prestigieux? Les métiers de la santé et de la justice seront très féminisés, une medecin, une juge ou une procureure ou une avocate restent des métiers prestigieux. Vous assimilez le prestige a l’argent. Si pour vous un trader ou un boulot où le principal objectif est faire de l’argent est forcément plus prestigieux je comprends pquoi on ne sera pas d’accord. D’ailleurs dans les métiers très féminisés on commence à faire de la discrimination positive pour les candidats hommes, je trouve cela aussi stupide. Et les carrières des femmes sont surtout « ralenties » à la naissance des enfants, surtout du deuxième. Ce n’est pas une discrimination c’est bcp plus compliqué que ça.

  • @mathieubarthelemy9632

    @mathieubarthelemy9632

    2 жыл бұрын

    @@yoyolewigolo4292 je peux préciser ce que j’entends par prestigieux. Je ne parle au sens strict des « métiers qui font de l’argent ». J’entends par « métier prestigieux » un métier qui est reconnu par sa fonction et par son influence (c’est plutôt large mais c’est pour mettre un cadre). On peut donc ainsi rentrer les métiers dont vous parler (avocat, médecin). Mais votre propos est imprécis sur les métiers de la santé. Si les femmes sont surreprésentées dans les corps de métier intermédiaire de la médecine (aide soignante, médecin), cette tendance se renverse totalement dès qu’on atteint les métiers de médecin, chirurgien. Quant à la discrimination positive, je vaux bien vos sources car je n’ai rien entendu de ce côté là. Enfin il est intéressant de voir que vous ne considérez pas l’arrivée d’un enfant dans un foyer comme une inégalité entre les hommes et les femmes. Lorsque que les femmes s’arrêtent pour leur enfant, c’est à ce moment-là que la carrière de leurs conjoints décollent. Donc on voit bien qu’il y a un choix de société qui est fait. Les féministes critiquent ce choix en expliquant que cette charge peut être partagé. Libre à vous d’être d’accord ou non avec ce choix.

  • @fantasticnoodle2903
    @fantasticnoodle29032 жыл бұрын

    Coucou, vidéo très sympa et très pro, peut être trop pour du contenu KZread qui devrait être plus populaire, hésitez pas à tenter d'ajouter des traits d'humour entre les intervenants par exemple pour captiver l'attention et combiné de la sachance et du fun. Quand vous dites que les femmes bossent en moyenne 1h par jour, c'est seulement des chiffres par rapport aux gens qui travaillent ? Ça minimise pas mal le boulot non référencé fait à la maison et en association. Selon l'Insee en 2010 1/3 du PIB en France n'est pas comptabilité pour cette raison Courage pour vos projet, et mémoire / futurs thèses

  • @EduKeyFR

    @EduKeyFR

    2 жыл бұрын

    Merci beaucoup ! Les femmes bossent en moyenne 1h *DE PLUS* par jour, si on tient compte justement du travail domestique ou associatif, c'est justement ce que l'on dit dans l'épisode !

  • @fantasticnoodle2903

    @fantasticnoodle2903

    2 жыл бұрын

    @@EduKeyFR oui mais ça prend aussi en compte les ménages ou l'homme travail et pas la femme ? Y a un article de ouest France '' avec les 35 heures, les femmes travaillent moins mais en font toujours plus à la maison '' et on retrouve l'écart de 1h/jour que vous dites, mais ça veut dire que des femmes font très probablement du 50h/semaines en tâche domestique qui n'est peut être pas référencé

  • @fantasticnoodle2903

    @fantasticnoodle2903

    2 жыл бұрын

    @@EduKeyFR j'y re reviens dessus pardon :) Mais par exemple y a t'il pas plus que 1h par jour de différence dans un ménage ou les 2 personnes ne sont pas en emploi

  • @leanealestra8350

    @leanealestra8350

    2 жыл бұрын

    @@fantasticnoodle2903 Hello ! C’est tout type de travail confondu salarié ou non et c’est une moyenne, donc parfois (mais très rarement) l’homme va travailler plus. Pour ton interrogation sur l’associatif je suis pas sûr que ce soit comptabilisé car on entends travail par tout ce qui est nécessaire comme implication à fournir pour garantir au foyer des conditions de vie matérielle. Soit tout ce qui faut mettre en place en terme d’entretien, de logistique et d’argent pour se nourrir, se loger, s’habiller, c’est aussi le travail émotionnel pour que la stabilité émotionnelle soit mise en place etc,… Le travail associatif est plus ou moins « facultatif » au ménage donc pas sur que ce soit comptabilisé. Mais là aussi il y a beaucoup à dire, dans le monde associatif bien que ce soit assez 50/50 en terme de bénévolat, les femmes sont rarement à la tête de l’association et font la majorité du travail invisible et ingrat (notamment administratif).

  • @fantasticnoodle2903

    @fantasticnoodle2903

    2 жыл бұрын

    @@leanealestra8350 pour la partie administratif je confirme de fou, j'ai fais 3 stages en 3 mairies, et c'est une majorité de ça. La paperasse c'est un boulot de meuf et les actions un boulot de mec, c'est acté par la biologie (padutou)

  • @zitounehoussemeddine2828
    @zitounehoussemeddine28282 жыл бұрын

    assez drôle, esprit critique vachement orienté un jour peut être, on arrête ce genre de blague

  • @EduKeyFR

    @EduKeyFR

    2 жыл бұрын

    Le fait que l'esprit critique soit orienté est assez logique avec la notion de conscience critique. Si vous y voyez un problème, n'hésitez pas à argumenter, mais lisez Burbules & Berk (1999) avant, cela vous aidera sûrement à y voir plus clair sur cette raison. N'hésitez pas à me dire si vous avez des difficultés pour y accéder =) Bonne journée !

  • @zitounehoussemeddine2828

    @zitounehoussemeddine2828

    2 жыл бұрын

    @@EduKeyFR merci pour votre réponse, merci notamment pour votre source, cela dit on a pas les mêmes sources ni les mêmes avis ce qui est logique, en revanche je vous recommande humblement d'élargir votre compréhension du sens d'un esprit critique qui, primordialement, passe par l’étape de l'objectivité afin de comprendre l’entité dressée devant vous, dans votre contenu ci dessus, c est purement une prise partie traînée par le vent de l'acceptation du buzz actuel comme on fait de nos jours . bonne continuation

  • @leanedelanchy7009

    @leanedelanchy7009

    2 жыл бұрын

    @@zitounehoussemeddine2828 Bonjour, au vu de votre réflexion vous n'avez pas visiblement pas écouté la vidéo, il aurait été honnête de le préciser...

  • @zitounehoussemeddine2828

    @zitounehoussemeddine2828

    2 жыл бұрын

    @@leanedelanchy7009 bonsoir madame, je vous assure que j ai effectivement vue la vidéo et même revue quelque passages, et c'est loin d’être une réflexion faite au volet. le minimum pour pouvoir lâcher le moindre commentaire est de respecter le travail effectué et essayer de le diagnostiquer de plusieurs points de vue . donc je sais exactement de quoi je parle . je vous remercie 😀

  • @EduKeyFR

    @EduKeyFR

    2 жыл бұрын

    Bonjour Zitoune, pour information, nous avons réalisé une synthèse des recherches récentes sur l'éducation à l'esprit critique, et nous sommes en train de la retravailler. La version précédente est disponible là : www.estim-mediation.fr/ressource/synthese-education-a-lesprit-critique/ Si vous n'avez vraiment aucune source en commun avec nos travaux, je vous invite à remettre en question votre choix de sources. En effet, nous avons été de nombreux chercheur·euses à travailler conjointement sur une vision assez large de l'esprit critique. Si vous souhaitez appliquer à vous-même ce que vous suggérez à Léane, j'espère que vous respecterez le travail effectué et essayerez de le diagnostiquer de plusieurs points de vue. À ce titre, par respect pour notre travail, merci de bien vouloir argumenter et étayer vos propos. Votre premier commentaire m'est aparu inutilement méprisant, de même que votre réaction au message de Léane. Pourriez-vous je vous prie essayer d'être moins hautain, que vous ayez vu la vidéo ou non, que vous ayez de fortes connaissances sur l'esprit critique ou non. Merci par avance et au plaisir de continuer les échanges. Bonne soirée, Pleen

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