Roland Barthes audio interview 1977 (4/5 - Le pouvoir)

Roland Barthes interviewed by Jean Marie Benoist et Bernard Henry Levy in 1977.
Part 1 - La littérature ( • Roland Barthes audio i... )
Part 2 - Le métier ( • Roland Barthes audio i... )
Part 3 - Le plaisir de l'image ( • Roland Barthes audio i... )
Part 4 - Le pouvoir
Part 5 - Lieux et itinéraires ( • Roland Barthes audio i... )

Пікірлер: 6

  • @sylvielopez2686
    @sylvielopez26864 жыл бұрын

    Merci pour le partage, bien résumé sur la politique, elle ce fait tellement parlé d'elle qu'elle en oublie l'essentiel ! Mais qui a fait cette interview ? J'ai pas regardé, ceci dit merci à Monsieur Roland Barthes pour sa lecture et sa synthèse bref de nos jours être anticonformiste révèle presque à une vie monacale t un défi, il n'aime pas la violence, ça date de quand l'interview 1977 y avait encore de la marge pour sortir de ses idées intempestives, faudrait relire Maxime Gorky de son journal du même titre ! Merci beaucoup

  • @Lahouari780
    @Lahouari780 Жыл бұрын

    3:18 Le pouvoir dans le langage : la parole humaine dans sa grammaire, dans se structure est toujours assertive; quand par exemple des positions de valeurs valeurs se glissent dans ce qu'on dit - assertion de valeur - si une énonciation est donné par une position de valeurs, devant un fait, qui relève du comme s'il allait de soi qu'on pense que c'est bien ou mal. D'où son texte intitulé Mythologies, intolerance à "ce qui va de soi" du langage. La façon dont sont données les informations dans la presse ou dans la télévision le choque car il ne les trouvent jamais assez objectives.

  • @Lahouari780

    @Lahouari780

    Жыл бұрын

    8:32 La seule position éthique pour échapper au pouvoir n'est pas de le combattre car à ce moment là où rejoint une position d'anti-pouvoir qui est une position de pouvoir mais de tricher le pouvoir. Il y'a des résistance ponctuelles qui sont possibles mais aussi nécessaire; le tout c'est d'intervenir ponctuellement et de ne pas constituer un corps de langage, un corps oppositionnel de langage qui devient un système de pouvoir langagier - car le langage (du) militant apporte du pouvoir à son tour. S'il y'a une nature humaine par rapport au pouvoir, il serait dans la nature humaine de vouloir humaine selon Barthes.

  • @Lahouari780

    @Lahouari780

    Жыл бұрын

    12:12 Selon Barthes, la réalité elle même forme un système de pouvoir - si par exemple il se promène dans la rue et qu'il voie une certaine forme de normalité dans la façon dont les gens s'assemblent, s'activent, parlent etc - qui s'oppose au jaillissement du sujet que je suis. Il y'a dans Nietzsche une critique profonde de la langue qui est elle-même en tant que langue dans un appareil de pouvoir, il parle de "servilité de la langue".

  • @Lahouari780

    @Lahouari780

    Жыл бұрын

    15:20 L'aphorisme permet une fracture du pouvoir (ramène à ce qu'a dit Barthes sur les Fragments et Haïku dans la précédente interview). - Rêve utopique de Barthes : une information rigoureusement radicalement objective, c'est-à-dire qui donnerai l'effet sans aucun jugement de valeur, sans aucune assertion de valeurs dans la forme linguistique du discours. Il faut reconnaître que ça n'existe pas dans la société. L'écriture intervient comme une libération mais qui permet d'imaginer un langage qui affirme, qui est dans l'assertion mais qui n'est pas dans le pouvoir (qui décolle l'assertion du pouvoir) parce que, l'écriture affirme n'est pas un signifié, n'est pas un sens mais un signifiant. L'écriture reconnaît de droit la pluralité des sens pour ce qu'elle dit et c'est en cela qu'elle peut être à la fois affirmative et à la fois libérateur.

  • @Lahouari780

    @Lahouari780

    Жыл бұрын

    22:28 Quand on passe de "critique et vérités" au "plaisir du texte" on s'aperçoit d'un déplacement, que Barthes déjoue un certain nombre d'attentes qui auraient pu être programmé linéairement. Dans une suite de livre (dans celle de Barthes) il y'a des déplacement, des abjurations, des reniement mais il y'a aussi des obsessions, il y'a des fixité. Le problème étant de ne pas jouer ces fixité, ces obsessions dans une position de pouvoir qui se cristaliserai.