Sounds of planets : Ganymède, satellite de Jupiter (son enregistré par la nasa, rotation 3D)

Ғылым және технология

Sounds of planets : Ganymède, satellite de Jupiter (son enregistré par la nasa, rotation 3D de la planète)
Ganymède, de nom international Jupiter III Ganymede8, est un satellite naturel de Jupiter. Sur l'échelle des distances au centre de Jupiter, il s'agit du septième satellite naturel connu de la planète et du troisième satellite galiléen. Terminant une orbite en approximativement sept jours terrestres, il participe à une résonance orbitale dite de Laplace, de type 1:2:4, avec Europe et Io. Avec son diamètre de 5 268 kilomètres, dépassant de 8 % celui de la planète Mercure et de 2 % celui de Titan, la plus grande lune de Saturne, Ganymède est le plus gros satellite naturel de Jupiter mais également le plus gros de tout le Système solaire. Étant constitué en quantités à peu près égales de roches silicatées et de glace d'eau, sa masse n'est que 45 % de celle de Mercure (constituée de roches et de métaux), mais reste la plus importante de tous les satellites planétaires du Système solaire, atteignant 2,02 fois celle de la Lune.
Ganymède est un corps totalement différencié avec un noyau liquide riche en fer et un océan sous la glace de surface qui pourrait contenir plus d'eau que tous les océans de la Terre réunis. Les deux grands types de terrains de sa surface couvrent pour environ un tiers des régions sombres, criblées de cratères d'impacts et âgées de quatre milliards d'années et, pour les deux tiers restants, des régions plus claires, recoupées par des rainures larges et à peine plus jeunes. La cause de cette perturbation géologique n'est pas bien connue, mais est probablement le résultat d'une activité tectonique provoquée par un réchauffement par effet de marée.
C'est le seul satellite du Système solaire connu pour posséder une magnétosphère, probablement créée par convection à l'intérieur du cœur ferreux liquide. Sa faible magnétosphère est comprise à l'intérieur du champ magnétique beaucoup plus important de Jupiter et connectée à lui par des lignes de champ ouvertes. Le satellite a une fine atmosphère qui contient de l'oxygène atomique (O), du dioxygène (O2) et peut-être de l'ozone (O3) ; de l'hydrogène atomique est également présent en faible proportion. On ignore encore si le satellite possède une ionosphère associée à son atmosphère ou non.
Bien que Ganymède puisse être vu à l'œil nu dans le ciel nocturne, il est considéré comme formant, avec Io, la première paire d'objets à avoir été tant détectés que résolus à l'aide d'un instrument d'optique. Leur découverte est en effet attribuée à Galilée, qui les observa séparément pour la première fois le 7 janvier 1610 à Padoue avec une lunette astronomique de sa fabrication. Le nom du satellite galiléen fut ensuite suggéré par l'astronome Simon Marius, d'après le Ganymède mythologique. Pioneer 10 est la première sonde à l'examiner de près. Les sondes Voyager ont affiné les mesures de sa taille, tandis que la sonde Galileo a découvert son océan souterrain et son champ magnétique.
La densité moyenne de Ganymède, 1,936 g/cm3, suggère une composition comprenant des matières rocheuses et de l’eau à parts égales, cette dernière étant principalement sous forme de glace25,32. La fraction massique de glace est 46 à 50 % plus faible que sur Callisto33, mais sa masse totale reste la plus importante de tous les satellites planétaires du Système solaire, atteignant 2,02 fois celle de la Lune. Des glaces volatiles supplémentaires comme l’ammoniac pourraient être également présentes. La composition exacte de la roche de Ganymède n'est pas connue, mais elle est probablement proche de celle des chondrites ordinaires de type L/LL, qui se caractérisent par moins de fer total, moins de fer métallique, et moins d'oxyde de fer que les chondrites H. Le rapport en poids du fer par rapport au silicium est de 1,05 à 1,27 sur Ganymède, tandis que le ratio solaire est d'environ 1,833.
La surface de Ganymède a un albédo d’environ 43 %. La glace d’eau semble être omniprésente à la surface, avec une proportion en masse de 50-90 %25, significativement plus que pour l’ensemble de la Lune.
La surface ganymédienne est asymétrique ; l’hémisphère avant est plus brillant que l’hémisphère arrière36. C’est la même situation qu’Europe, mais l’inverse est également vrai pour Callisto. L’hémisphère arrière de Ganymède apparaît être enrichi en dioxyde de soufre. La distribution du dioxyde de carbone ne montre pas d’asymétrie hémisphérique, même si cet élément n’est pas observé au niveau des pôles. Tous les cratères d’impact du satellite (sauf un) ne présentent aucun enrichissement en dioxyde de carbone, ce qui le distingue aussi de Callisto. Les niveaux de dioxyde de carbone de Ganymède se sont probablement épuisés dans le passé.
(source : wikipédia)

Пікірлер: 2

  • @moussetache1815
    @moussetache18152 жыл бұрын

    Merci.

  • @sylvainmoore2254

    @sylvainmoore2254

    2 жыл бұрын

    Merci à vous :-)

Келесі