Cette Comex ref 16610 de 1996 sera proposée lors d'une vente aux enchères chez Tajan le 12/07/2021.
Estimation 50 000 € / 80 000 €
Philippe Castellano est un plongeur sous-marin, spécialiste dans identification des épaves d’avions de la seconde guerre mondiale, sur terre et en mer. Consultant à la Comex, il a participé à la localisation et identification de l’avion disparu d’Antoine de Saint-Exupéry et de nombreux autres. C’est dans le cadre de cette collaboration qu’il reçoit, de la part de Henri-Germain Delauze en 2004, la montre que nous présentons à la vente Tajan le 12 juillet 2021. Il est l’auteur de “Antoine de Saint-Exupéry, Tome 1 : Journal d’une enquête”, publié en 2013 aux éditons R.I.C., dont un exemplaire sera remis à l’acquéreur.
Le 31 juillet 1944, l’avion d’Antoine de Saint-Exupéry disparait, sans jamais avoir été localisé. Il volait à haute altitude, à bord d’un P38 Lightning modifié, sans armement, pour faire de la reconnaissance photographique, destinée à préparer le débarquement en Provence.
Le 7 septembre 1998, le chalutier « L’ Horizon » de Jean-Claude Bianco remonte fortuitement au large de Marseille, des concrétions marines dans lesquelles se trouve la gourmette en argent d’Antoine de Saint-Exupéry. Celle-ci est gravée de son nom et de celui de sa femme Consuelo, ainsi que du nom et de l’adresse de ses éditeurs new-yorkais qui ont publié la toute première édition du Petit Prince en 1943.
Dès lors, des recherches de l’épave furent mises en œuvre aux alentours, alors qu’aucun avion P38 n’avait été recensé dans cette zone.
Henri-Germain Delauze, président de la Comex, société spécialisée dans l’ingénierie maritime et pionnière dans le développement des technologies dans des environnements extrêmes, contacte l’équipe formée pour retrouver l’avion d’Antoine de Saint-Exupéry, dont fait parte Philippe Castellano. La Comex s’associe aux recherches avec ses deux navires, Minibex et Janus II pour localiser l’épave de l’avion. Luc Vanrell, explorateur sous-marin, tombe alors sur des vestiges près de l’île de Riou, au large de Marseille.
Les affaires maritimes bloqueront le site pendant deux ans, et Philippe Castellano identifiera formellement l’épave du P38 le 27 septembre 2003, grâce à son matricule
d’usine 2734. L’expertise sera validée définitivement et reconnue par les plus hautes autorités nationales en avril 2004.