adonis texte par louis latourre
𝘜𝘯𝘦 𝘨𝘶𝘦𝘳𝘳𝘦 𝘴𝘢𝘯𝘴 𝘧𝘪𝘯 𝘦𝘯𝘴𝘢𝘯𝘨𝘭𝘢𝘯𝘵𝘦 𝘶𝘯 𝘱𝘢𝘺𝘴. 𝘊𝘩𝘢𝘲𝘶𝘦 𝘫𝘰𝘶𝘳 𝘴𝘦𝘴 𝘣𝘰𝘮𝘣𝘦𝘴, 𝘴𝘦𝘴 𝘢𝘵𝘵𝘦𝘯𝘵𝘢𝘵𝘴, 𝘴𝘦𝘴 𝘷𝘪𝘦𝘴 𝘣𝘳𝘰𝘺é𝘦𝘴 𝘴𝘰𝘶𝘴 𝘵𝘰𝘶𝘫𝘰𝘶𝘳𝘴 𝘱𝘭𝘶𝘴 𝘥𝘦 𝘳𝘶𝘪𝘯𝘦𝘴.
𝘈𝘭𝘰𝘳𝘴 - 𝘰𝘯 𝘴𝘦 𝘴𝘢𝘪𝘵 𝘥é𝘳𝘪𝘴𝘰𝘪𝘳𝘦 - 𝘮𝘢𝘪𝘴 𝘰𝘯 𝘤𝘰𝘮𝘮𝘦𝘯𝘤𝘦 à é𝘤𝘳𝘪𝘳𝘦. 𝘋𝘦 𝘮𝘢𝘳𝘴 79 à 𝘥é𝘤𝘦𝘮𝘣𝘳𝘦 87. 𝘈𝘱𝘳è𝘴 𝘪𝘭 𝘧𝘢𝘶𝘵 𝘵𝘳𝘰𝘶𝘷𝘦𝘳 𝘭'𝘢𝘳𝘨𝘦𝘯𝘵, 𝘭𝘦𝘴 𝘢𝘤𝘵𝘦𝘶𝘳𝘴, 𝘭𝘦 𝘭𝘪𝘦𝘶... 𝘈𝘯𝘯é𝘦𝘴 𝘱𝘭𝘶𝘴 𝘥𝘶𝘳𝘦𝘴 𝘦𝘯𝘤𝘰𝘳𝘦 𝘲𝘶𝘦 𝘤𝘦𝘭𝘭𝘦𝘴 𝘥𝘦 𝘭'é𝘤𝘳𝘪𝘵𝘶𝘳𝘦 - 𝘮𝘢𝘪𝘴 𝘤𝘦𝘴 𝘳é𝘴𝘪𝘴𝘵𝘢𝘯𝘤𝘦𝘴-𝘭à (𝘮ê𝘮𝘦 𝘱𝘢𝘳𝘧𝘰𝘪𝘴 𝘩𝘢𝘪𝘯𝘦𝘶𝘴𝘦𝘴) 𝘯𝘦 𝘵𝘶𝘦𝘯𝘵 𝘱𝘢𝘴.
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𝘊𝘳é𝘢𝘵𝘪𝘰𝘯 𝘦𝘯 𝘧é𝘷𝘳𝘪𝘦𝘳 1991 à 𝘗𝘢𝘳𝘪𝘴, 𝘰𝘯 𝘢 𝘥𝘪𝘴𝘵𝘳𝘪𝘣𝘶é 𝘭𝘦𝘴 𝘳ô𝘭𝘦𝘴 𝘦𝘯𝘵𝘳𝘦 𝘢𝘤𝘵𝘦𝘶𝘳𝘴 𝘭𝘪𝘣𝘢𝘯𝘢𝘪𝘴 𝘦𝘵 𝘧𝘳𝘢𝘯ç𝘢𝘪𝘴. 𝘓'𝘐𝘯𝘴𝘵𝘪𝘵𝘶𝘵 𝘥𝘶 𝘔𝘰𝘯𝘥𝘦 𝘈𝘳𝘢𝘣𝘦 𝘢𝘴𝘴𝘶𝘳𝘦 𝘭𝘢 𝘱𝘳𝘰𝘮𝘰𝘵𝘪𝘰𝘯.
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𝘋é𝘥𝘪é "𝘢𝘶𝘹 𝘱𝘢𝘺𝘴𝘢𝘨𝘦𝘴, 𝘢𝘶𝘹 𝘮𝘰𝘯𝘵𝘢𝘨𝘯𝘦𝘴 𝘦𝘵 𝘢𝘶𝘹 𝘩𝘰𝘮𝘮𝘦𝘴 𝘥𝘶 𝘓𝘪𝘣𝘢𝘯 - 𝘭𝘦 𝘱𝘢𝘺𝘴 𝘥'𝘈𝘥𝘰𝘯𝘪𝘴".
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- Osons, nous, dans ces eaux nous regarder sans honte.
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Toi-même à t'emporter ayant été si prompte,
Moi-même à son destin osant l'abandonner,
Non, ce malheur en rien ne doit nous étonner.
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Ne t'en souvient-il pas ? Déçue et délaissée,
Ne te souvient-il point dans ton orgueil blessée
Avoir poussé l'excès de ton ressentiment
Jusqu'au souhait de perdre un si farouche amant ?
Ne te va point flatter de quelque nouveau change :
Toi-même tu voulais que le destin te venge.
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Et c'est ainsi qu'un dieu toujours prêt à sévir,
Mais trop heureux aussi d'avoir à te servir,
Un monstre furieux dont la forêt s'étonne,
Comme ivre d'achever l'ouvrage de l'automne,
A fait que de ces bords à l'aube si charmants
Les roches ne soient plus que sombres monuments.
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Il s'agit bien d'Arès ! Arès, qui sert de guide
À celui que tu sais un chasseur intrépide ;
À celui dont la faute est d'aller mépriser
Des faveurs qu'aucun dieu ne saurait refuser...
Mais Arès est un dieu fort jaloux de sa gloire...
Il se veut pas la force assurer la victoire.
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Il va dans un instant porter le coup fatal
À celui dans lequel il ne voit qu'un rival (...)
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𝘛𝘰𝘶𝘵 ç𝘢 𝘯𝘦 𝘴𝘦𝘳𝘵 à 𝘳𝘪𝘦𝘯, - 𝘲𝘶'𝘢𝘶 𝘮𝘪𝘦𝘶𝘹 : 𝘤𝘳é𝘦𝘳 𝘶𝘯 𝘮𝘰𝘮𝘦𝘯𝘵 𝘥'é𝘮𝘰𝘵𝘪𝘰𝘯 𝘱𝘢𝘳𝘵𝘢𝘨é𝘦. 𝘌𝘵 - 𝘦𝘯 𝘵𝘳𝘢𝘷𝘢𝘪𝘭𝘭𝘢𝘯𝘵 𝘣𝘦𝘢𝘶𝘤𝘰𝘶𝘱 - 𝘰𝘯 𝘱𝘦𝘶𝘵 𝘦𝘴𝘱é𝘳𝘦𝘳 𝘯𝘦 𝘱𝘢𝘴 𝘪𝘯𝘵é𝘳𝘦𝘴𝘴𝘦𝘳 𝘲𝘶'𝘶𝘯𝘦 𝘴𝘦𝘶𝘭𝘦 𝘧𝘰𝘪𝘴... (𝘣𝘪𝘦𝘯 𝘲𝘶𝘦 𝘤𝘦 𝘴𝘰𝘪𝘵 𝘴𝘢𝘯𝘴 𝘷𝘳𝘢𝘪𝘦 𝘪𝘮𝘱𝘰𝘳𝘵𝘢𝘯𝘤𝘦)