Omar Khayyam, le sens de la vie. Poésie Persane et Philosophie atypique du devenir humain.
Du sens de l'humanité
Petites digressions à partir des poèmes de Omar Khayam
Ghiyath al-Din Abu al-Fath Omar Ibrahim Khayyam , connu sous le nom d' Omar Khayyam ( 18 mai 1040 - 1131 après JC ) , érudit et poète musulman iranien , né à Nishapur . Al-Khayyam est le surnom de son père, car il travaillait dans la fabrication de tentes. Il est le propriétaire des célèbres tentes Rubaiyat .
Durant sa jeunesse, il étudiait avec deux bons amis, et tous les trois se sont engagés à aider ceux qui avaient de la chance, et c'est ce qui s'est passé. Nizam al-Mulk est arrivé au ministère et a alloué à Omar Khayyam deux cent mille mithqals d'or, qu'il recevait du trésor chaque année. Ainsi, Omar Ibn Khayyam a eu suffisamment de temps pour réfléchir aux questions et aux secrets de la vie, après avoir eu les moyens de vivre. Le troisième ami était l''astronome Nasir al-Din al-Tusi , qui devint ministre de Hulagu et construisit pour lui l'Observatoire de Maragha.
Il était connu sous le nom de Khayyam parce que son père dirigeait cette industrie.
Mathématicien, philosophe, astronome et poète arabe persan. Il fut une figure marquante de son époque. Il combinait l'astronomie avec la jurisprudence, la médecine avec la lecture du Saint Coran, la philosophie avec la linguistique, la poésie avec la chimie et la théologie avec les mathématiques et l'histoire.
Les différents récits s'accordent sur le fait qu'il avait une forte mémoire et qu'il était rapide à mémoriser. Al-Shahrazuri a mentionné dans son livre « Nizhat al-Ruh wa Rawdat al-Afrah » qu'Omar Khayyam a regardé un livre sept fois à Ispahan et l'a mémorisé, puis retourna à Nishapur et le dicta. La plupart des chercheurs pensent qu'il est né et est mort dans la ville de Nishapur et que sa tombe se trouve toujours là dans le cimetière connu sous le nom de Mashhad Ali.
À l’époque où vivait Khayyam, Nishapur regorgeait de courants intellectuels et scientifiques et était une source de connaissances dans de nombreux domaines. Les dirigeants appréciaient Khayyam pour ses qualités académiques et littéraires. Le sultan Malikshah de Seldjoukide le considérait comme un pair et Al-Khaqan Shams al-Muluk al-Bukhari avait l'habitude de s'asseoir avec lui sur son trône. Il était également un ami de Nizam al-Mulk et Hasan al-Sabbah. Cette position a été accueillie par des envieux et des adversaires qui étaient contre lui et essayaient de lui nuire de quelque manière que ce soit. Ils ont contesté sa croyance et l'ont considéré comme permissif, ésotérique et une parodie de la religion. Ils lui ont attribué l'hérésie, l'agnosticisme et la laïcité et ils insinuèrent contre lui certains des quatrains pour lui faire du mal.
Khayyam était un soufi et célèbre pour son bavardage, alors il craignait pour lui-même, alors il cacha sa langue et sa plume, puis il accomplit le Hajj et résida pendant un certain temps à Bagdad, puis retourna à Nishapur, craignant les gens avec piété, et fermant la porte sans ses disciples.
Khayyam était tolérant et croyait que la tolérance était la première pierre angulaire de la construction de l'amitié. Il était également un amoureux de la beauté, de la vie et de l'amour, et son âme était toujours attachée à la bien-aimée.
Il aimait le vin et le décrivait dans sa poésie en général et dans le Rubaiyat en particulier, mais les érudits étaient en désaccord sur la nature de ce vin : s'agissait-il de jus de raisin ou d'un vin spirituel soufi.
Omar Khayyam maîtrisait les langues persane et arabe, écrivait et composait dans ces langues. Ses œuvres étaient diverses et différentes dans la plupart des domaines, des connaissances et des sciences, mais elles ont été endommagées, pillées et brûlées, et seules quelques-unes d'entre elles ont survécu. Parmi les livres qu'il a écrits figurait "Un traité sur la musique", et sa renommée et ses prouesses dans les sciences mathématiques et astronomiques se sont répandues. Le sultan seldjoukide Malikshah lui a confié la construction d'un observatoire pour observer les étoiles et lui a demandé de modifier le calendrier annuel. Il a développé un calendrier qui a été admiré par ses contemporains et dont l'intérêt s'est poursuivi jusqu'à nos jours.
Khayyam a écrit également un traité sur « la tromperie visant à déterminer les quantités d’or et d’argent dans un corps composé d’or et d’argent », connue sous le nom de « balance du jugement ». Quant aux sciences humaines et à la philosophie, il a écrit « Un traité sur l'univers et le mandat » en arabe, « Le premier traité sur l'existence ou la lumière intellectuelle », « Un traité sur l'existence » et « Un traité sur la totalité de l'existence » en arabe. Persan.
De mon existence, ce monde ne tire à aucun profit,
Ni son éclat, ni sa gloire, ne s'en accrurent
Contre notre gré, nous partîmes sans savoir
Pourquoi cette venue, pourquoi ce départ ?
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