Nature et esprit chez Husserl : "une révolution copernicienne plus radicale"

Ғылым және технология

Introduction à la pensée de Husserl et à sa critique de l'attitude naturelle. Qu'est-ce que la phénoménologie ? Comment cette pensée transforme-t-elle notre manière habituelle d'envisager les rapports entre nature et esprit ?
Conférence d'Yves Meessen dans le cadre du séminaire transversal du laboratoire Écritures de l'Université de Lorraine, prononcée le 13 octobre 2020 à Metz.
www.e-theologie.fr

Пікірлер: 24

  • @gauthiereric5023
    @gauthiereric50233 ай бұрын

    Très bonne conférence qui présente de façon claire un sujet complexe. Pas facile à faire et cet universitaire y parvient avec brio. Merci !

  • @jeremidoyon2978
    @jeremidoyon29783 жыл бұрын

    CNT

  • @adissounegus-nagast2640
    @adissounegus-nagast26407 ай бұрын

    Je voudrais savoir en quoi c'est plus original que Berkeley ?? Non mais les allemands redécouvrent à chaque fois des théories que les anglais avaient déjà démontré ...

  • @thumos2998

    @thumos2998

    3 ай бұрын

    L’idéalisme absolu de Berkeley n’a naturellement rien à voir avec la phénoménologie de Husserl. Berkeley nie qu’il y ait une efficace extérieure de nos idées ; qui serait la reproduction interne d’une causalité externe. Il réduit nos idées à leur production solipsistique, découlant de l’affirmation de l’inexistence de la matière. Les arguments de Berkeley s’inscrivent dans le contexte propre du débat concernant les preuves des réalités extérieures et de la matière - dont Descartes prétendra démontrer la réalité dans la sixième méditation par la passivité et l’inintentionalité de l’âme. Il n’est donc pas question de révolution copernicienne, ni même explicitement d’épistémologie. Or, c’est bien là le projet de Husserl ; fonder une nouvelle épistémologie. Il ne sera donc pas sceptique, contre Berkeley ; la différence est d’importance

  • @user-on2lq1hu6x

    @user-on2lq1hu6x

    2 ай бұрын

    Pour expliquer les perceptions, Berkeley a recours à un "Dieu" qui les "enverrait" aux hommes; ce n'est le cas ni chez Hume, ni chez Kant, ni chez Husserl; pour le reste, comme y insiste thumos2998, la démarche de Husserl est avant tout épistémologique, toute affirmation d'ontologie métaphysique étant délibérément évitée car relevant de l'inconnaissable donc de l'indécidable. En cela Husserl a été plus prudent même que ne le sera Sartre, qui, lui, fondera de façon arbitraire son ontologie sur ce qu'il appelle l'"en-soi", lequel "précéderait" la conscience qui fait d'un réel préexistant "en soi", justement, ce qu'il appellera le "pour-soi".

  • @lapophlatique68
    @lapophlatique682 жыл бұрын

    Quel vocabulaire raffiné pour exprimer des truismes...😅

  • @rvpl06

    @rvpl06

    Жыл бұрын

    Sans doute parce que vous ne comprenez pas tout...

  • @AN-mv7cb

    @AN-mv7cb

    Жыл бұрын

    @@rvpl06 Ça c'est sûr ! Il reste les Mystères... C'est justement ce qui est réjouissant ! Mon ignorance est ce qui me fait vivre et espérer. Il faut sortir de la philosophie à un moment...

  • @lapophlatique68

    @lapophlatique68

    Жыл бұрын

    @@rvpl06 Êtes-vous un spécialiste de la pensée de Husserl ?

  • @rvpl06

    @rvpl06

    Жыл бұрын

    @@lapophlatique68 oui

  • @lapophlatique68

    @lapophlatique68

    Жыл бұрын

    @@rvpl06 J'ai donc de la chance ! Pourriez-vous m'éclaircir la notion d'époché chez Husserl ? Peut-on vraiment suspendre son jugement sur la réalité du monde ? Et si oui, à quel indice le remarque-t-on ?

  • @numero6285
    @numero62857 ай бұрын

    La révolution copernicienne consistait à s’extraire d’un point de vue subjectif naïf pour adopter un point de vue plus large, dépassant ainsi certaines illusions. Il me semble que l’existentialisme fait exactement l’inverse : se complaire dans notre point de vue subjectif en se refusant par la même occasion à toute possibilité de connaissance plus large. Je m’interroge sur l’intérêt pratique de douter par principe de faits vérifiables 1000 fois sur 1000 durant notre expérience. Je m’interroge également sur la bonne foi des philosophes qui défendent de telles doctrines en vivant au quotidien comme si celles-ci étaient fausses.

  • @NoReprensentationWithoutTax

    @NoReprensentationWithoutTax

    6 ай бұрын

    il me semble que la phénoménologie s'intéresse au quoi de la conscience plutôt qu'au qui

  • @thumos2998

    @thumos2998

    3 ай бұрын

    Au contraire, la phénoménologie rompt avec le réalisme naïf au profit du subjectivisme transcendantal - qui consiste en aucun cas à élargir son point de vue, mais à affirmer que l’objet est constitué par une activité du sujet connaissant. Kant initiera un moment de cette révolution copernicienne, en révisant quelque peu la définition classique de la vérité comme « adequatio rei et intellectus » ; alors qu’il s’agissait chez les médiévaux, comme Thomas d’Aquin, d’une adéquation de l’intelligence à l’archétype de la chose dans l’intellect divin, chez Kant le mouvement est inverse ; il s’agit d’une adéquation de l’objet aux catégories de l’entendement. Reportez-vous à la préface des Méditations cartésiennes pour plus d’éléments de réponse

  • @fernandasuarez9193
    @fernandasuarez9193 Жыл бұрын

    Je taime

  • @adissounegus-nagast2640
    @adissounegus-nagast26407 ай бұрын

    pppffffff trivial et sans intérêt !

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