Mémoire courte : Le coup d’État de Pétain

Coup d'Etat ou prise de pouvoir légale ? Arthur Chevallier raconte les coulisses du 10 juillet 1940 et raconte les magouilles anti-républicaines des pétainistes pour porter le maréchal au pouvoir.
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Пікірлер: 19

  • @mariemer9615
    @mariemer9615Ай бұрын

    Merci beaucoup pour ces excellents éclairages, exposés avec clarté

  • @geosupbam5676
    @geosupbam5676Ай бұрын

    Très bon ce format. A C ce soir aussi vous avez le sens du mot juste et de la phrase synthétique

  • @fidudjanmoi6479
    @fidudjanmoi6479Ай бұрын

    Bonjour Comme entre 1930 et 1939 comme vous le décrivez, le grand capitalisme achète les medias, les hauts fonctionnaires et prépare la guerre si lucrative Pas de complotisme ici, juste l' histoire. Lire le choix de la défaite de annie lacroix riz

  • @DomDruon93
    @DomDruon93Ай бұрын

    Présentation trop légère et imprécise. Je ne sais si l'auteur a la mémoire "courte" ou longue, mais il ne l'a pas très rigoureuse. On ne voit pas comment on peut prétendre à la fin de cette vidéo que de Gaulle s'est dressé le 18 juin 1940 contre un coup d'Etat qui aura lieu ... le 10 juillet, soit une vingtaine de jours après ! Passons. Il y a en tout cas trop de confusions. Le débat sur l'armistice en est un ; celui sur la naissance du régime de l'Etat français en est un autre. L'un ne menait pas forcément à l'autre. Hélas, cette video est dans l'air du temps. Elle fait de l'"histoire" rétrospective. Invoquer les lois constitutionnelles de 1875-77 pour affirmer que l'on ne pouvait pas signer cet armistice est renversant. Ces textes n'étaient absolument pas écrits pour apporter une réponse géopolitique à une situation d'invasion de la France type 1940 (rappelons d'ailleurs que c'est bien la III° République naissante qui a cédé l'Alsace-Lorraine à l'Allemagne par le traité de Francfort de 1871 ). D'autant que l'armistice de juin 1940 ne contient aucune cession de territoire. Il maintient le territoire français intact. Pétain et Weygand avaient donné l'ordre à la délégation dirigée par le général Hutzinger et l'ambassadeur Léon Noël (qui sera président du Conseil constitutionnel sous de Gaulle, en 1959, si l'on veut faire ironiquement de l'Histoire rétrospective ;) ) de rompre les négociations de Rethondes si la partie allemande demandait la flotte, l'empire, ou une portion du territoire métropolitain, en guise de prélude au futur traité de paix). Or, il n'y eu rien de tel. Hitler n'a pas réclamé l'annexion de l'Alsace Moselle dans le teste de la convention d'armistice. Le fait qu'il y ait une zone d'occupation n'a rien à voir juridiquement avec une cession de territoire (rappelons aussi que la III° République naissante prend des décisions de plein exercice alors que l'occupation prussienne ne devait cesser qu'en 1874). Or, c'est précisément en violation de cet armistice que les nazis chassent les trois préfets fin juillet 1940, puis rétablissent quelques semaines après le cordon douanier de 1871. Vichy a toujours refusé de reconnaître ce coup de force et des dizaines de protestations ont été adressées entre 1940 et 1944 au gouvernement du Reich via la commission d'armistice de Wiesbaden, puis de celle de Paris (Majestic). L'espoir d'un traité de paix clément et d'un retour en arrière a renforcé l'aveuglement de Vichy car cette annexion de fait (et non en droit) n'était pas une simple menace ni une hypothèque. Reste que les 10 et 11 juillet 1940 le territoire français n'est pas amputé du tout et encore moins le 25 juin ! Quant à la zone rattachée au gouvernement militaire de Bruxelles et la zone interdite, cela n'a rien à voir avec une annexion (même si l'on pouvait redouter ensuite que ça le devienne si le traité de paix était digne d'une paix léonine - c'est cela aussi, cette crainte d'un châtiment de la France au moment du traité de paix, qui a poussé le gouvernement dans la collaboration, vain espoir d'attendrir le tigre nazi). Quant à la légitimité du vote du 10 juillet 1940, il divise les juristes tant le texte était mal fichu et obscure. Je me souviens de propos d'Olivier Duhamel et de Guy Carcassonne, critiques sur les insuffisances de la forme, mais qui restaient dubitatifs sur le fond : car les pleins pouvoirs sont bien confiés "au gouvernement de la REPUBLIQUE", certes sous l'autorité du Maréchal Pétain qui était le président du conseil, mais le terme de République était mentionnée. Et les chambres devait, selon le texte, ratifier la nouvelle constitution de la République. Dans ce cas, tout le débat repose sur la délégation de constitutionnalité : a-t-elle eu lieu, oui ou non, à partir du moment où le texte prévoit que les chambres devront ratifier la nouvelle constitution ? Depuis les garanties de la V° République, on considère que non. Rappelons tout de même que le processus de 1958 a été contestée sur la même base, en son temps, mais avec moins d'arguments car le processus était beaucoup mieux contrôlé et les textes moins évasifs. On avait retenu la leçon de 1940.Pour en revenir justement à Vichy, il y aura bien une constitution (à connotation autoritaire) élaborée laborieusement par Vichy avec à sa tête un président "de la République" élu pour 10 et deux chambres dont l'une élue au vote plural (1943)... et prévoyant le droit de vote des femmes (!), mais les Allemands s'opposeront à sa ratification. Morte née. En tout cas, c''est le lendemain, 11 juillet 1940, que des actes constitutionnels prétendent faire appliquer ces mesures par l'institution d'un chef de l'Etat en confondant les 3 pouvoirs entre ses mains. Et là apparaît la dictature. Si un coup d'Etat a lieu, c'est bien le 11 juillet mais pas le 10. Du reste, de Gaulle depuis Londres n'a guère fustigé ces actes. Rares étaient ceux qui regrettaient le défunt régime - Edouard Herriot, président de la Chambre, et Jules Jeanneney, président du sénat, ne se sont pas démenés pour protester le 11 juillet. C'est l'ensemble de la classe politique et de tous les partis démocratiques qui sont responsables de l'abandon de la III° République. Ils avaient parfaitement le pouvoir de s'y opposer (contrairement aux fables qu'ils inventeront plus tard pour s'autojustifier, sur les menaces du PPF ou de Weygand, inexistantes en réalité). Et lorsque l'on analyse les motivations des "60" qui ont dit non, elles n'étaient pas toutes les mêmes, certains ayant même été tentés de voter une motion de Pierre Etienne Flandin encore plus césarienne que celle de Laval. En tout cas, une analyse historique peut toujours être discutée, mais elle doit l'être froidement, même pour des événements douloureux ou condamnables moralement. Se mettre à insulter ou proclamer des jugements de valeur censés tout résumer devient pénible. On ne le faisait pas il y a encore 20 ou 30 ans. Maintenant il faut lancer des qualificatifs et des condamnations sans aucune nuance, en simplifiant tout. Dire que le 10 juillet 1940 est un coup d'Etat est une juste et bonne problématique sur la base de laquelle la réflexion historique et le débat peuvent s'articuler. Mais traiter ses auteurs de "BANDITS" au service d'un vieillard cacochyme est trop facile et réducteur. OK, on a compris ; la barque de Vichy est déjà assez chargée comme ça, pas besoin de nous faire un dessin. On ne fait pas de l'Histoire en balançant des qualificatifs de "bandits" ou autres. C'est trop simple et nunuche. Je suis las de ces vidéos moralisatrices qui nous infantilisent au lieu de disséquer et d'analyser. C'est hélas la dérive de notre temps où la violence des mots doit tout résumer, nous intimer l'ordre d'applaudir ou de condamner, et remplacer toute réflexion par des jugements à l'emporte pièce. Merci, mais nous sommes assez grands pour juger par nous mêmes.

  • @DomDruon93

    @DomDruon93

    Ай бұрын

    Pardon, il s'agissait bien du vote "non" des 80 parlementaires, non des 60 !

  • @elisabethsalmon7635
    @elisabethsalmon7635Ай бұрын

    j ai l impression qu on parle de macron,vanderleyen,Biden and co,comme quoi....

  • @johnshark999

    @johnshark999

    Ай бұрын

    C'est le cas.

  • @julienpellegrino5395
    @julienpellegrino5395Ай бұрын

    Avec votre nouveau propriétaire vous ne pourrez plus faire ce genre d'articles.... 😢

  • @christianannette7615
    @christianannette7615Ай бұрын

    C’est pour ça que les PR de la 5ieme République, jusqu’à Chirac ont toujours refusé la responsabilité de la France pour les actes commis pendant la période de l’occupation

  • @q9r8s7t6u5v4w3x2y1z0
    @q9r8s7t6u5v4w3x2y1z028 күн бұрын

    Si le ballon n'a pas passé la ligne, il faut donc refaire le match

  • @jeandamakon4399
    @jeandamakon4399Ай бұрын

    Le soir à la chandelle, quand le maréchal Pétain lit, la maréchale Pétain coud...

  • @nicolechauvet6565
    @nicolechauvet6565Ай бұрын

    C’est bien mais c’est dommage que vous n’ayez pas expliqué comment les députés de gauche, qui auraient pu s’opposer à cette prise de pouvoir, avaient été écartés grâce à l’affaire du Massilia.

  • @PhilippeRenier
    @PhilippeRenier7 күн бұрын

    Comme l'Histoire est simple ! Les Bons, les Méchants et un bellâtre qui distille la bonne vision du monde... Laissez-moi descendre, j'ai la nausée !

  • @rntablette9388
    @rntablette9388Ай бұрын

    so what ? ce juridisme de pacotille ne sert à rien quand le vainqueur allemand occupe Paris ...

  • @Kamel1815
    @Kamel1815Ай бұрын

    Je vous rappelle que l'Allemagne nazie ETAIT AUSSI UNE RÉPUBLIQUE... Je vous rappelle que la prise de pouvoir de De Gaulle en 1958 est loin d'être un acte légal...