Gagner du temps avec les outils de la narration - Interview David Defendi

Auteur de “L’arme à gauche” (Flammarion), “Braquo” (Flammarion Noir) et “Têtes de dragon”, son dernier roman publié en 2016 (Albin Michel), David Defendi est également scénariste, réalisateur aussi bien pour la télévision que pour le cinéma (notamment Braquo) mais aussi entrepreneur et journaliste.
David Defendi a toujours évolué dans les milieux de l’écriture. Il revient dans cette interview des Artisans de la Fiction sur son parcours et sur son apprentissage, tardif, de l’écriture. En effet, David Defendi est trentenaire quand il décide d’écrire des polars, malgré le mépris français qui tend à entourer la littérature de genre.
Il nous raconte ses premiers pas, chaotiques, dans l’écriture de fiction, ses inspirations et la façon dont il a découvert, peu à peu, le creative writing et les différents outils de la narration. Cette découverte a eu d’importantes conséquences non seulement sur son propre travail mais sur sa compréhension globale de l’industrie culturelle française et américaine.
C’est l’occasion de revenir sur la posture latine et le mythe du romancier solitaire, à contre courant des règles et surtout de son public.
Quelques questions abordées pendant l’interview :
• Comment utiliser son vécu dans l’écriture de son roman ?
• Quelles différences existent entre la littérature et l’audiovisuel ?
• Comment le mythe du génie français nuit aux auteurs ?
• Faut-il prendre des cours d’écriture ?
• Quels conseils pour quelqu’un qui souhaite se lancer dans l’écriture ?

Пікірлер: 20

  • @tobiasmartin3628
    @tobiasmartin3628 Жыл бұрын

    Merci pour cette entretien passionnant. Je pensais que mon chemin était encore long pour parfaire mes écrits. En fait, je viens de comprendre que je ne suis même pas sur le chemin. Au passage, je découvre votre chaine youtube et votre site.

  • @LesArtisansDeLaFiction

    @LesArtisansDeLaFiction

    Жыл бұрын

    Merci à vous. Nous vous recommandons l'entretien avec le romancier Jonathan Coe que nous venons de mettre en ligne : kzread.info/dash/bejne/d4Z-qZNxlqzIlLQ.html

  • @FatimaAhmedElMdari-xk7ts
    @FatimaAhmedElMdari-xk7ts11 ай бұрын

    J'aime ce monsieur...il me parle il me touche...

  • @disquame1661
    @disquame1661 Жыл бұрын

    Super interview ! Merci ! Et merci pour le micro également ça améliore grandement la qualité. Maintenant le cadrage... les règles pardi 😋 !

  • @LesArtisansDeLaFiction

    @LesArtisansDeLaFiction

    Жыл бұрын

    Merci à vous

  • @lennoxsx
    @lennoxsx3 жыл бұрын

    Merci pour cet entretien. Quels livres recommendez-vous pour apprendre les structures?

  • @LesArtisansDeLaFiction

    @LesArtisansDeLaFiction

    3 жыл бұрын

    Bonjour, merci pour votre commentaire. Il faut savoir que l'apprentissage des structures et des outils de la narration littéraire commence, dans de nombreux pays, dès l'école primaire (en cours de langue) simultanément avec l'apprentissage du langage écrit. Donc ayez à l'esprit que tout le monde débute avec 12 ans de formation initiale (arc transformationnels, construction des personnage, lecture anatomique des romans...) avant de se former plus sérieusement. C'est dire que ces techniques fascinantes ne s'acquièrent pas en quelques mois, voir en quelques semaines, surtout lorsqu'on découvre tout. Un bon livre avec lequel commencer est "L'anatomie du scénario" de John Truby, cité par David Defendi. C'est très riche. On peut aussi commencer par "La dramaturgie", d'Yves Lavandier, qui est plus de la vulgarisation, et qui pose les principes de la dramaturgie. Nous avons deux brèves interviews d'Yves Lavandier sur notre chaine, d'ailleurs !

  • @Flash-kw5zl
    @Flash-kw5zl11 ай бұрын

    Bonjour, David. Je voudrais écrire un.livre. tu as parlé de subventions. A qui faut-il s'adresser pour avoir des subventions?

  • @TempodiPiano
    @TempodiPiano10 ай бұрын

    Quels sont les manuels et les outils dans l'angle mort de l'industrie française ?

  • @LesArtisansDeLaFiction

    @LesArtisansDeLaFiction

    9 ай бұрын

    Il existe plus de 1000 ouvrages en anglais concernant l'enseignement de la narration, seule une petite dizaine à été traduit (L'Anatomie du scénario, Le guide du scénariste de Ch.Vogler). Nous vous invitons à chercher par vous même sur internet. L'entrée "creative writing books" vous ouvrira les portes de la caverne d'Ali Baba.

  • @mudjaigameshow
    @mudjaigameshow3 жыл бұрын

    alors ça aurait été cool des montages pour séparé les questions dans la timeline de la vidéo, certaine questions.... voila... après travail les règles.... mignon mais les quels.... bref on reste sur notre faim dommage il était de plus en plus intéressant et sa fini sur des interrogations.

  • @LesArtisansDeLaFiction

    @LesArtisansDeLaFiction

    3 жыл бұрын

    Si vous désirez aller plus loin, notre site et notre chaîne proposent de très nombreuses interviews de romanciers parlant de leur façon de travailler. David Defendi cite des ouvrages technique de référence. Nous vous conseillons de commencer par "L'anatomie du scénario" de John Truby. Mais si vous cherchez une vidéo qui donne en 15 mn, l'équivalent d'un apprentissage long et complexe (comme celui de la musique classique, car c'est de cela qu'il s'agit), nous comprenons bien vos réserves.

  • @vanitasvanistatum2730
    @vanitasvanistatum27303 жыл бұрын

    Professionalisation, productisation, productivité... uniformisation.

  • @LesArtisansDeLaFiction

    @LesArtisansDeLaFiction

    3 жыл бұрын

    Merci pour vos remarques. Rassurez-vous : la professionnalisation des écrivains n'est pas à l'ordre du jour en France. Tout le monde peut écrire ce qu'il veut comme il le veut, seul, ou dans le cadre d'ateliers "libres" et axés sur les nécessités personnelles. Le fait de ne pas tenir compte des lecteurs afin de ne pas entacher la pureté de la créativité est le modèle qui a triomphé. Les éditeurs ne souhaitent pas non plus professionnaliser les relations avec les écrivains au détriment de la relation humaine. Très peu d'auteurs gagnent leur vie avec leurs écrits, et ne souhaitent pas le faire car cela limiterai leur liberté créative. Donc : "Liberté, foisonnement, singularité ...magie". Souhaitons la même approche dans tous les champs d'apprentissage : la musique, les arts graphiques,...

  • @lipephi
    @lipephi10 ай бұрын

    Ce refus de partage ferme certaines œuvres sur elles mêmes

  • @DENISDNSM
    @DENISDNSM2 жыл бұрын

    Bon ... Le monsieur est en colère ... Des pistes de créatives writing pour donner un début de solution ? ... histoire de "partager" pour contrebalancer " l'égocentrisme du génie latin "

  • @LesArtisansDeLaFiction

    @LesArtisansDeLaFiction

    2 жыл бұрын

    Merci pour votre commentaire. Vous semblez vous intéresser à la relation que l'on entretien en France avec l'apprentissage de la littérature. Dans cet entretien sur notre site vous trouverez des propos beaucoup plus détaillés à ce sujet : www.artisansdelafiction.com/blog/apprentissage-ecriture-universite-violaine-houdart-merot/

  • @cypressous-bois297
    @cypressous-bois297 Жыл бұрын

    Aux Etats-Unis… les Etats-Unis.. alors qu’en France… mais c’est quoi ça ??

  • @LesArtisansDeLaFiction

    @LesArtisansDeLaFiction

    Жыл бұрын

    Merci pour votre intérêt et votre curiosité à propos de ce sujet passionnant. Nous vous invitons à vous pencher sur les différences d'approches pédagogiques : L'enseignement de la narration dès l'école primaire : www.artisansdelafiction.com/comment-les-anglo-saxons-se-forment-ils-a-la-narration-litteraire/ Le remplacement de l'enseignement de la narration par l'analyse de texte à la fin du 19ème siècle : www.artisansdelafiction.com/apprentissage-ecriture-universite-violaine-houdart-merot/ Et un bilan mitigé de l'enseignement des lettres dans l'université française : www.artisansdelafiction.com/faut-il-supprimer-les-etudes-litteraire-dans-luniversite-francaise/

  • @TOMCZAKISBACK
    @TOMCZAKISBACK11 күн бұрын

    "ça leur ramène beaucoup plus de célébrité, et beaucoup plus d'argent"... voilà précisément ce qu'un écrivain devrait éviter. Sinon c'est du marketing. La littérature française peut être grandiose quand elle se tient à distance de cet exemple médiocre.