Si vous êtes intéressez par les éditions Saints pères, utilisez ce lien : fnty.co/c/r-EaSAjBrJ Comme ça, ils savent que vous venez d'ici ! Merci à vous !

Tout le passage du monologue du chef des pompiers m'a scié tellement il est criant de vérité. C'est une pensée je trouve commune, quand on prend du recul, de se dire que la société, les médias, les industriels, les politiques, tentent au quotidien de vous abrutir par la connaissance, ou le semblant de connaissance. On parle des jeux télé, des divertissements simple et basiques, de la critique de tout ce qui est trop intellectuel et pompeux... J'ai lu ce livre à mon adolescence, j'ai aujourd'hui la trentaine, et je le trouve toujours autant d'actualité. Pour donner un exemple concret plus proche de notre époque, prenons les films Marvels dont on parle énormément dans la pop culture. Des films standardisés, qui ne propose que peu ou prou de sujets de réflexion, et qui se vendent comme des films simplistes de pur divertissement et s'en vente. Combien de personnes ont aujourd'hui acté, notamment à travers ces productions, qu'il est normal de poser son cerveau et 'd'arrêter de réfléchir. Il faut supprimer toute réflexion pour apprécier un film, ce n' est plus le film qui doit s'adapter à nous. Et osez critiquer cet état de fait, osez dire que c'est justement quelque chose qui rend ces films extrêmement mauvais et cyniques, vous serez pris pour un imbécile... Parce que vous refusez d'être un imbécile heureux. Certain livres de SF tapent extrêmement justes, celui-ci en est un exemple hyper concret. Et c'est terrifiant et fascinant à la fois !

Ce speech, ce speech m'avait clouée sur place. Glacée. Ma première claque, dans ce livre, c'était la pluie décrite goutte à goutte et coupée chaque fois par un souvenir, une pensée de Montague, la pression qui s'échappe d'un coup. Ça m'avait pris aux tripes. C'était sentimental. La seconde, c'était ce speech. J'écoutais le livre et au moment là, cette espèce de charisme vicieux du personnage m'a obligée à lâcher ce que je faisais pour l'écouter. Celui qui veut miner tes efforts en arrachant chaque parcelle d'espoir envers l'humain parce que toi tu les as encore et que de son point de vue, se battre, c'est être naïf. C'est le speech du borgne qui dirige les hordes aveugles. C'est terrifiant. Et efficace. Séducteur. Une invitation à l'abandon. Et il y croit. Il y croit profondément.

Effectivement, c'est chaud de se souvenir de tous les noms du Silmarillion à la première lecture. Je remercie grandement ceux qui on ajouté l'index et les arbres généalogiques à la fin, ça m'a sauvée. Personnellement, c'est en passant je ne sais combien de temps à regarder des fan art que j'ai réussi à retenir au moins la famille de Finwë.

Je ne sais plus où j’ai vu ça mais je me souviens avoir lu que avant il y avait la censure, où on supprimait les informations qu’on ne voulait pas que le public sache mais que maintenant c’est l’inverse. On nous inonde d’infos, de données, pour nous perdre et pour qu’on loupe les infos importantes dans un océan d’infos constantes… La censure est la même finalement, juste un poil plus subtile… Ce passage me rappelle vraiment cette idée qui je trouve est assez vraie malheuresement 🤔

@Melanie-Elisabeth

Жыл бұрын

INFOBÉSITÉ quoi, mes cours d'infocom ? Ils ont juste créé des réflexes pavloviens je crois.

@gabrielvincentelli1254

Жыл бұрын

Je crois que le mot qui définit cette stratégie est: 'obfuscation'

@ladyspider3818

Жыл бұрын

Il me semble que ça vient de Werber, en tout cas c'est la que j'ai lu ce passage

C’est intéressant le discours de fin me fait penser à Bourdieu « les faits divers servent à divertir ». L’idée de donner une illusion de contrôle. Ça me fait énormément penser aux médias comme BFM qui créent de l’info avec du rien et qui fait par exemple monter le SENTIMENT d’insécurité avec non pas des statistiques rigoureuses mais uniquement par des faits divers biaisés et même souvent faux. Par exemple on avait entendu que Caen était pleine de dealers armés avec des preuves vidéos, cette info était relayée par bfm alors qu’en réalité les images venaient d’un clip de rap.

@L-avant-g-artiste

Жыл бұрын

Ah ouais quand-même on a atteint un certain niveau en terme de désinformation.

@thomasvincent8905

Жыл бұрын

Je suis tout à fait d'accord, mais c'était pas Grenoble plutôt que Caen?

@Tone_TC

Жыл бұрын

Peut être… je ne sais plus ça date mais c’était Darmanin qui s’était plaint de ça

@flavio5631

Жыл бұрын

c'est bien à Grenoble

@Tone_TC

Жыл бұрын

@@DucdeSaintSimon1270 ça va bro?

Félicitation! Lire le Silmarillion en seulement 11heures, c'est un exploit. Vraiment. Je me refais régulièrement les livres de Tolkien que j'aime le plus, et le Silmarillion il me faut en général au moins une 20aine d'heures pour le lire en ne faisant que cela. Et d'accord avec toi, c'est pas un récit, c'est plus une bible, une suite de récit de la création, une orgie de paysages et de personnages qui sont tous plus intéressant les uns que mes autres !

Je précise que je ne suis pas un expert et que je donne des infos avec ce que je connais. Je suis actuellement dans mon année de 1ere et ce passage me fait beaucoup penser à Baudelaire, un auteur du parcours. Je ne suis pas vraiment fort en analyse mais je crois que toutes les œuvres de Baudelaire tournent autour de principe de "Spleen" et d' "Idéal". Baudelaire place le poète comme quelqu'un pouvant percevoir ce qu'est l'idéal mais qui finirait par tombé dans la mélancolie (spleen en anglais) car cet idéal est hors de porter. Au contraire, les personnes dans l'ignorance de ce qu'est l'idéal sont heureux de leur condition car elles ne sont pas au courant de ce qu'elles pourraient avoir. Il y a donc selon moi deux personnages : l'ignorant, heureux, et l'artiste, malheureux. A mon avis, alors que Baudelaire ne fait que définir le concept de spleen et d'idéal, et sa théorie selon laquelle certains individus sont capable d'imaginer l'idéal, Ray Bradbury prédit un future où on empêche au personnes de voir l'idéal pour qu'ils restent ignorant et satisfait de leur vies. (je ne sais pas trop si ce commentaire est pertinent mais au pire ça me fait un mini entrainement pour le bac)

Ce qui est super dans Fahrenheit 451 c'est que y'a plein de citations #saféréfléchir Par exemple je me souviens d'une remarque sur l'amitié que j'adore : "On ne peut pas dire à quel moment précis naît l'amitié. Si l'on remplit un récipient goutte à goutte, il finit par y en avoir une qui le fait déborder; ainsi, lorsque se succèdent les gentillesses, il finit par y en avoir une qui fait déborder le coeur". Et y'en a tellement des trucs comme ça, sur plein de sujets différents, qu'on finit tous par trouver son compte et par avoir un élément, une idée qui nous marque ou sur laquelle on médite. Bref contente de voir que c'est un coup de coeur pour toi aussi, et c'est vrai que j'ai parfois l'impression qu'en tant que dystopie Fahrenheit 451 est un peu sous-côté ? Ou en tout cas sous-estimé

Des intés toujours de meilleure qualité, c'est presque uniquement pour celles-ci que je pourrai regarder la vidéo !

Par rapport à un truc que tu as écrit dans tes notes de lecture : "224 : va falloir que j’en fasse un Point Culture. Déjà parce qu’y a bien une vingtaine d’histoires intéressantes et ensuite, pour que j’ai la sensation d’en retenir quoi que ce soit." OUI ! Un Point Culture sur la Terre du Milieu, après avoir tout le Seigneur des Anneaux, le Hobbit et le Silmarillon, c'est une excellente idée ! Et puis, peut-être que quand tu seras sur ta lancée à faire un coin lecture littéraire, ça te donnera l'élan pour ensuite faire celui sur Sherlock Holmes et ses adaptations que tu as parfois mentionné.

Bonjour Links! Ton analyse de Fahrenheit 451 m'a rendu curieuse : comme tu l'as dit, ce livre fait partie du programme scolaire et je n'y ai pas loupé. Seulement, à cette époque, je détestait lire (mais genre vraiment et je détestais encore plus qu'on me dise quoi lire) et lorsque l'on m'a demandé de lire Fahrenheit 451, bah je ne l'ai pas lu🙃. Maintenant, après ma licence de lettre et langue anglaise, je me suis réconciliée avec la lecture et les dystopies restent un de mes genres favoris. Mais bizarrement, je ne voulais pas reprendre ce livre et (enfin) le lire, mais, je pense grâce à ta vidéo, je vais enfin m'y mettre (même si mon livre a eu le temps de jaunir depuis le temps😅). Ça parait rien mais tes coins lecture sont vachement intéressant à regarder et à approfondir^^

La première chose qui m'est venu en écoutent le passage sont les paroles de vald dans rappel "De tout petits groupes très riches face au reste du monde Face au bétail, face à la masse de salariés sans tête" et " On t'donne pas les armes pour voir la magouille On t'donne Chalgoumi et Vincent McDoom Même Sylvain Durif, du divertissement pour tous les profils, que tout l'monde s'amuse" C'est fou que ce qui a été pressenti il y a déjà 70 ans un peu près est non seulement présent mais aussi observé. Le plus terrifiant est qu'on en a conscience, qu'on nous le dit et pourtant on continue de se divertir. Je n'ai pas lu ce livre mais je pense le rajouter à ma pile de livres Merci pour l'excellente vidéo, comme d'habitude 🤸‍♂️🤸‍♂️🤸‍♂️

Fahrenheit 451, un de mes meilleurs souvenirs de lecture ... Et ce passage... il éveille en moi beaucoup de questions et de sentiments contraires, je m'explique : Dans la vie, je suis plutôt quelqu'un de calme, et je réfléchis beaucoup (trop parfois) à tout ce qui m'entoure, mais je suis pas non plus du genre a m'indigner tres vite, car je ressens le besoin de peser le pour et le contre de manière très précise. Ce comportement est peut être également dû à mes parents, qui a l'inverse, s'enflamment pour un oui pour un non, critiquent allégrement la société (tout en participant sans le voir a la déchéance de ladite société, en partageant par exemple sur les réseaux sociaux des informations non vérifiées, même s'ils critiquent les gens qui le font lorsque que je leur expose ce fait), et ne me laissent même pas en placer une quand ils considèrent qu'ils ont raison, n'hésitant pas à me traiter de "mouton" parce que je ne suis pas allée manifester pour ceci ou cela, ou parce que je temporise ... Et de là plein de questions : ont-ils raison a mon sujet ? Ou sont-ils au contraire le reflet ironique de ces gens qui croient tout savoir et s'autoproclamment rebelles alors qu'ils jouent le jeu des politiques sans s'en rendre compte ? Ne valent-ils donc pas mieux que ces coquilles vides avides de divertissement décrites par Ray Bradbury, ou devrais-je au contraire moi-même me reconnaître dans cette description ? Le peuple doit garder sa liberté de penser, mais est-ce qu'avoir systématiquement l'esprit de contradiction est sage ? N'est-il pas plus sage au contraire de se dire qu'on ne peut jamais être vraiment sûr des informations que l'on trouve, ou que même en ayant des informations fiables il faut peser le pour et le contre ? Est-ce que les gens, en se pensant plus intelligents que les autres, en se vantant qu'ils savent, eux, nous font aller droit dans le mur, vers une société a la 1984 ou a la Fahrenheit 451 où on ne penserait plus, où une information est forcément vraie, où leur opinion compte mais pas celle des autres, alors que c'est précisément ce qu'ils veulent éviter ? Bref je me pose beaucoup trop de questions, mais ce passage du roman me fait penser a tout ça.

Le passage dépeint énormément notre société : le divertissement a tout prix diabolisant presque l’effort, la connaissance et la recherche. Ca me fait tres mal a titre personnel car je fais partie de ces gens qui trouve mon bonheur en apprenant et en créant et fait echos a ce qu’on m’a souvent dit « ce que tu fais n’intéresse personne, c’est voué a l’echec » comme si le fait que je me permette ce genre de plaisir (qui ne sont réservés qu’aux génies j’imagine xD) n’était que voué a l’echec. Je trouve ca a la fois tres condescendance, démoralisant et tres triste pour les personnes qui me disent ces mots en les pensant.

Je savais immédiatement quel passage il allait prendre pour la question. C’est mon passage favori du livre qui m’a initié à la SF il y a dix ans.

@Melanie-Elisabeth

Жыл бұрын

Quand il a dit qu'il allait citer le livre... je voulais que ce passage tombe. Ce discours, mais ce discours !

Ce passage que tu as lu, fait selon moi référence à l'idée même de l'intelligence. Une pensée qui, la plupart du temps est erronée dans l'esprit des gens, car l'on pense être intelligent par la détention de multiples anecdotes, qu'elle soient historique, actuelle, culturelle, alors que la véritable intelligence est de savoir être logique et de savoir réfléchir. Les émissions comme "Qui veut gagner des millions" est un exemple parfait de cette incompréhension générale : Car arriver à gagner le fameux million ne démontre en rien une intelligence hors norme, mais plutôt quelqu'un qui est un puit à anecdotes, quelqu'un avec une bonne mémoire de faits inutiles à la progression de soi et de la société. La véritable intelligence n'est rien d'autre qu'un esprit logique et critique. Ces 2 caractéristiques ne sont pas mises en avant, que ce soit durant notre éducation à l'école et encore moins par les médias ou le gouvernement. Nous dire que l'on est des idiots ne serait pas bon pour les affaires, alors il faut convaincre le peuple qu'il est intelligent en lui donnant à grignoter les fameuses anecdotes. Ce passage est une véritable pépite ! 😊

J'ai découvert Fahrenheit 451 au collège, je l'ai lu, je l'ai aimé, je l'ai relu au lycée (pour le plaisir), je l'ai adoré. Et maintenant 10 ans plus tard j'ai envie de le rerelire. Le genre de lectures qui devraient se lire tout au long de la vie pour avoir des éclairages nouveaux

J'ai lu ce livre durant une de mes périodes dépressives, où j'avais l'impression que rien ne me rendait heureux alors que j'étais surchargé d'activité que je pensais avoir choisi et quu étaient censés me procurer du plaisir. Ce n'est pas le seul responsable bien sûr, mais je pense très sincèrement que ce livre m'a aidé à m'en sortir, m'a fait prendre conscience de certains trucs. À certains passages, j'avais l'impression de me prendre une paire de droite dans la face. J'ai dû poser le livre deux ou trois fois en mode "OK, faut que je digère ce que je viens de lire" : c'est la première fois que ça me le faisait. C'est clairement mon livre préféré, très clairement sous estimé par rapport à 1984 (qui est un excellent ouvrage également) P.s. : le film, que je n'ai pas aimé, développe malgré tout une idée intéressante avec le concept des hommes-livres.

Quand les gens viennent me dire qu'on est pas en train de plonger dans la dictature parce qu'il y a pire ailleurs, je pense à ce genre de passage. J'ignore si les gens sont lassés des questions politiques, se rendant compte que leur pouvoir réel est pratiquement nul car les gens au pouvoir font en sorte que nous restions dans cette servitude, ou si nous nous sommes tellement habitués à la situation que nous sommes désormais incapable de voir le problème, convaincus que nous vivons dans le meilleur des mondes possibles. Quand il devient si dur de conserver le peu de possessions qu'on a, physiques ou intellectuelles, l'égoïsme progressif qui se répand dans notre société ne me surprend pas vraiment. Comment demander à quelqu'un qui n'a presque rien de le partager avec de parfaits inconnus sous prétexte que c'est comme ça qu'on se comporte en société ? Le privilège occidental dans lequel nous avons grandi nous rend mauvais, incapables de comprendre que ce que nous envie d'autres peuples, nous leur avons agité devant le nez pendant des années. Peut-on vraiment renier notre passé colonisateur sous prétexte qu'on a pas vécu à cette époque, qu'on est pas coupables de ces crimes ? Le monde actuel m'inquiète beaucoup. Entre 1788 ou 1933, je sais pas ce que je préfère. Dans les deux cas, je suis convaincu que notre quotidien va imploser sous peu et qu'on va tous en payer le prix. Et ma misanthropie ne s'arrange pas quand je constate qu'on le sait depuis des dizaines d'années. C'est peut-être le destin de notre espèce de s'auto-détruire, de recommencer inlassablement les mêmes erreurs. Comment avoir de l'espoir dans l'avenir quand il n'est qu'une réinvention du passé ?

Concernant le dernier passage que tu as lu, c'est blessant de vérité et sans doute terriblement actuel.

ça me fait penser à la caverne de Platon, caverne remplacée par un écran télé, et de l'incapacité de la plupart des gens à percevoir leur responsabilité dans leur enfermement dans un état qui ne les rends pas heureux....

J'adore le Silmarillion quand on le lit on sens qu'on est en train de lire quelque chose de grandiose

Le passage de Fahrenheit m'évoque le fait que pour satisfaire l'Homme, il faut lui détourner l'esprit des choses importantes avec des idées futiles. Et je trouve ça extrêmement précis et vrai, un exemple tout simple, nous sortons d'une période catastrophique avec des pandémies et des guerres, des gouvernements qui deviennent fous, des gens qui meurent pour que leur peuples puisse être libre, des ressources qui disparaissent, comment détourner tout ça ? Des jeux et du pain, la coupe du monde au Qatar, les jeux olympiques, des illusions, vagues chimères de bonheur. Pour être heureux, l'humain doit être bête, réduit à être satisfait avec des choses douces est éphémères. Voilà à quoi me fait penser cet extrait. Et ça me fait peur combien c'est vrai.

Quel talent ! Quelle plume ! Et quelle admiration Tu éveilles en mon cœur, quand d'une intégration Tu fais un délectable divertissement ! Reçois pour ton travail tous mes remerciements.

juste pour cette magnifique pub du début j'aime déjà cette vidéo. Mais t'inquiète pas que. Aller à plus et bonne fête merci pour cette année et beaucoup d'amour pour ta famille qui s'agrandit.

J'ai donc craqué hier Aussitôt commandé Pour quelqu'un qui m'est cher Aux éditions Saint Père Et j'attends désormais Le manuscrit livré Et bientôt offert. AAAAAH C'EST PAS UN ECHEC CRITIQUE !

@Melanie-Elisabeth

Жыл бұрын

Pour la suite de l'histoire : ma sœur a ouvert son cadeau, éclaté en sanglots en voyant son Jules Verne, et m'a dit... "je t'ai pris 1984".

Túrin Turambar, c'est l'histoire qui m'a le plus marquée de tout le Silmarillion... et pourtant je ne me rappelle plus de quoi elle parle ! Il m'en reste finalement juste le souvenir d'un excellent moment de lecture, ce qui n'est déjà pas si mal pour un bouquin dévoré il y a 20 ans (déjà?? ouch mes vieux os), surtout comparé à des trucs dont aujourd'hui j'oublie absolument tout au bout de deux semaines. Fahrenheit 451 m'a aussi beaucoup plu. J'ai lu une paire d'autres romans de Ray Bradbury, et Fahrenheit 451 est vraiment très loin devant ses autres productions. Et terrifiant.

9:29 Quand je vois ce passage, je ne peux m'empêcher d'imaginer ce que donnerai un épisode de " Le pire éditeur au monde" sur le Silmarillion, notamment la scène de fin x)

pour l'extrait de fin, je suis choqué. J'ai jamais lu Fahrenheit 451 et je connais que vaguement l'histoire mais cet extrait... ça fait plusieurs mois que j'ai cette vision du monde, je vois ma famille faire des quizz à la con sur combien de poils de culs possèdent telle célébrité random, je vois ma mère regarder tout les soirs n'oubliez pas les paroles, je vois l'avenir vide vers vers lequel tout le monde fonce joyeusement qui consiste sacrifier sa jeunesse pour les études parce que c'est important pour passer sa vie à travailler, se consacrer à ses rêves c'est de l'immaturité donc faut pas faire, et quand on a fini à gâcher des décennies de sa vie à faire les mêmes activités en boucle jusqu'à en devenir fou, on part à la retraite ou on est trop vieux pour bouger, ou on est dépendant de se famille, on se sent de plus en plus seul, les derniers vrais amis qu'on a eu ou on a eu de vrais lien forts datant de notre vingtaine, et on finit par mourir. C'est une existence vide de sens au nom d'une société vide de sens. J'ai 16 ans et je comprend peu à peu que ma vie entière, la personne que je suis, c'est rien, je servirais à rien, je serais toujours rien parce que je dois me conformer à un putain de monde de merde. Au fur et à mesure que j'écris ce commentaire, je sens une rage et un désespoir énorme monter en moi. J'ai envie de faire de grandes choses, de faire des choses qui me rend heureux et merde à ce qu'en pensent les autres, peut importe que je sois haï tant que je blesse personne et que je sois heureux, mais je vois même pas quoi faire en dehors de ce qui est "acceptable" tellement j'ai pas eu la possibilité de voir au delà. Ma famille est une troupe de robots comme les autres et ça me fait tellement mal de voir ça, ma vie est déjà destinée à être merdique parce que on peut à peine vivre si on sort totalement des clous, ce monde est fait pour nous détruire, je veux juste pas vivre ici, mon seul échappatoire est mon imagination mais même la c'est pas assez, je veux me tirer totalement d'ici mais c'est impossible. J'ai toujours été assez engagé pour le climat, à penser qu'il fallait sauver la planète, mais je me rend compte... Si la catastrophe arrive, la terre s'en remettras, elle a vu pire, la vie survivra et reviendras sous une autre forme. L'humanité, elle, y passeras. Je me rend peu à peu compte que c'est peut être pas si important ce combat. Certes, la survie de l'humanité est en jeux mais de ce point de vue là, est-ce qu'il y a encore quelque chose à sauver ?

@abyssalboy8811

Жыл бұрын

Qu'est ce que tu veux dire par "Je n'ai pas pu voir au delà ?". T'as l'air d'avoir assez de réflexion pour avoir déjà "vu au delà".

@lacacahuete

Жыл бұрын

Je pense que la réflexion que vous exposez ici est nécessaire malgré l'inconfort qu'elle suscite. C'est un point important dans votre construction personnelle car elle participe à votre compréhension du monde et ses rouages, elle met en évidence ce qui vous déplaît, ce qui vous attire davantage, ce que vous êtes prêt.e à tolérer et ce qui vous est insupportable. Mais surtout ça va évoluer ! La désillusion et le désespoir dont vous parlez font partie de l'apprentissage de la réalité mais ne doivent pas vous décourager ! Gardez votre rage et votre désir de faire bouger les choses, cette envie de fuite, domptez-les de sorte qu'ils deviennent un moteur plutôt qu'un boulet à votre pied. Et si je peux me permettre un dernier conseil, parlez-en autour de vous, à des personnes de confiance qui vous soutiendront face aux vertiges et aux questionnements, ne gardez pas cet inconfort pour vous. Il est toujours utile de confronter les points de vue quand c'est avec bienveillance et ouverture d'esprit et le sentiment de solitude alimente le désespoir ainsi que l'inaction.

@mettasriel8219

Жыл бұрын

@@abyssalboy8811 j'ai eu une séance d'intense réflexion au lieu d'essayer de dormir comme un humain normal et je commence à voir des possibilités d'avenir qui me plaisent, il suffisait juste d'y réfléchir un peu plus

@mettasriel8219

Жыл бұрын

@@lacacahuete merci d'avoir pri le temps de me répondre. Votre commentaire m'a aidé à réfléchir et à voir les choses de manière un peu moins pessimiste. Je refuse d'abandonner mes envies de fuite et tout les sentiments forts que j'ai déjà cités parce que sans ça je ne serais plus moi mais les voir comme des armes est en effet plus utile. La rage est toujours la mais avec ça je sens aussi de l'espoir et de la détermination, c'est peut être pas impossible de mourir en pensant qu'on a eu une bonne vie et qu'on ne regrette rien. Encore une fois merci de votre gentillesse.

@mettasriel8219

Жыл бұрын

@@Konekupopo je ne répéterais pas ce que j'ai dit dans ma réponse à cacahuète mais je tient à vous remercier aussi pour votre soutient.

Le décor au coin du feu est génial ! ça colle totalement au côté féérique de Noël et au concept du Coin Lecture ! J'espère le revoir un jour ^^

Merci pour ces deux lectures! Et je ne peux que confirmer ton ressenti concernant le "Silmarillon". Un très beau voyage dont on ressort surtout de grands événements et de grands sentiments sans pour autant se souvenir parfaitement des détails. Et j'aime beaucoup ta nouvelle idée pour conclure les points lectures : proposer une lecture et donc un ressenti d'un passage plutôt qu'une "simple" question posée aux personnes qui t'écoutent. Cette nouvelle méthode propose un travail d'analyse et de développement très proche de ce qu'on peut faire en cours de littérature quand on disserte. En tout cas en Suisse c'est avec ce fonctionnement qu'on nous invitait à disserter en apprentissage :-) Le bibliothecaire/agent en information documentaire que je suis s'en réjouis (même s'il ne participe pas pour le coup).

Une des meilleures intégrations que j'ai vu 😂😂 ça m'a fait bien rire !

La tirade à la fin m'évoque mes cours de psycho où on avait appris que le cerveau humain consomme jusqu'à un tiers de l'énergie du corps pour une masse au final pas si énorme comparée aux autres organes. Le cerveau dépense beaucoup d'énergie, surtout pour ses capacités "supérieures" celles de notre néocortex complètement disproportionné comparé aux autres espèces (y compris les grands singes). Donc l'évolution nous a donné un cerveau très performant capable d'abstraction, de raisonnements complexes et d'anticipation, mais... ça demande beaucoup d'énergie et le cerveau est un immense flemmard (économe on va dire). C'est pour ça que l'idée de "poser son cerveau" devant des programmes télé débiles n'est pas aberrante en soi même si à force, le cerveau s'habitue à ne pas utiliser le super outil que nous a donné l'évolution et devient con. C'est ce qui me désespère aujourd'hui, je sens que les gens ne sont pas débiles en soi, du moins pas plus que moi mais c'est dommage que la flemme du cerveau ait été si forte chez beaucoup. Pour le deuxième point, oui, la réflexion, le savoir sont durs à acquérir et rendent triste et/ou angoissé: quand on voit l'état du monde, notre insignifiance devant l'univers et la certitude de la mort au final, la tentation de ne plus y penser et s'abrutir devant des programmes "rigolos" est grande. Comme disait l'autre "Le coeur des sages est dans la maison du deuil, le coeur des insensés dans la maison de la joie". J'arrive à la fin de mon pavé pour dire que oui, la tirade explique bien l'ambiance ou on se dirige, vers une distraction toujours plus facile pour empêcher qu'on ne se bouge le cerveau à réfléchir à des sujets angoissants et des problèmes qui demandent de la réflexion pour les résoudre. Et vers une société ou l'émotion prends de plus en plus le pas sur la réflexion au point de penser que se coller les mains à la colle forte sur une piste de décollage permettra de résoudre le problème des gaz à effet de serre. Bradbury nous mettait en garde devant ça mais j'ai bien l'impression qu'on y arrive.

Merciii pour tes coins lectures !

J'ai jamais regarder une inté en entier avec autant de plaisir !

Et bien tu m'as donné envie de lire Fahrenheit 451! J'ai déjà lu 1984 et La ferme des animaux, mais c'est vrai que Fahrenheit 451 ne m'attirait pas plus que ça. Et finalement ton analyse, et aussi les passages que tu lis, me donne envie de le découvrir, alors merci !

Je suis contente que tu aies lu Fahrenheit 451 ! J'ai un rapport assez "marrant" avec ce livre car je l'ai découvert d'abord à travers un autre : LIV3 ou la mort des livres de Christian Grenier, où le livre Fahrenheit 451 joue un rôle important. J'avais lu LIV3 suite à la recommandation de ma prof documentaliste au collège, qui m'a conseillé tout de suite après Fahrenheit. Puis encore après, 1984 , qui m'est tombé des mains, (malgré la découverte progressive de ma prof, c'était dur à lire pour la petite moi de 5e) mais que j'ai réussi à lire bien plus tard. LIV3 est mon préféré de coeur pour ses thématiques et son côté méta, mais Fahrenheit m'a beaucoup aussi marqué.

D’après moi ce passage décrit très bien l’evolution des sociétés pendant le 20e siecle. Le surplus d’information qui est apparu avec les nouvelles technologies de l’information et des telecomunication à fait basculer les sociétés de la censure à la sensure, c’est-à-dire l’absence de sens de l’information. Plus on connait de choses moins chaque chose a de sens individuellement.

Le passage que tu as lu est impressionnant tellement il donne une image proche de notre quotidien. Moi je met ça aussi en parallèle avec une longue interview que j'ai visionné ya quelques jours, où un ancien professeur auteur du livre "la fabrique à crétins ", nous explique comment on a détruit sciemment le système éducatif afin de créer 90% de consommateurs abrutis et de réserver la "bonne éducation " aux 10% restants qui formeront l'élite. On retrouve tout à fait ça dans ce passage. Résultat de moins en moins de capacité à réfléchir, à nuancer les choses ect... On a pu voir pu apprécier toute la splendeur de la chose avec la crise du Covid et la super gestion de l'élite au pouvoir, je vais m'arrêter là 😁

D'abord, toujours un plaisir d'avoir tes vidéos en fond sonore pour le sport ou la vaisselle ! Tu m'as également donné envie de lire Farenheit 451. Ensuite, par rapport au passage de fin, ça me fait penser à une des pensées de Pascal sur le divertissement. L'idée, c'est que justement notre perte c'est notre incapacité, malgré nos indéniables facultés, à se concentrer pour penser aux choses auxquelles il n'y a pas de connaissance factuelle possible (les connaissances du coeur), et que le divertissement et justement là pour oublier que nous ne pouvons avoir toutes les réponses. Le constat est glaçant (et je ne juge pas, je suis aussi une victime volontaire) : on a quasiment tout le temps besoin d'être occupé. L'ennui est devenu un échec synonyme de tristesse, de mélancolie, au lieu d'être le terrain propice à l'élévation. On se doit d'être bombardé d'informations et d'histoires, sans quoi que faire ? Réfléchir ?

L'un de mes coin lecture préférés.Merci Links,maintenant j'ai envie de les relire😅😅😅.

Je n'aurai pas cru en lisant le livre il y a quelques années que ce passage allait résonner aujourd'hui avec une si grande justesse. C'est exactement la société vers laquelle on se dirige, et qui, d'une certaine manière, est déjà présente. Et ça me fait vraiment flipper qu'on vive dans ce que quelqu'un décrit comme dystopie.

Impressionnant les alexandrins du début ✨

J'avoue avoir sauter directement à Fahrenheit 451 étant un des mes livres favoris, heureuse de voir que tu l'es apprécier ! La comparaison avec 1984 est très fréquente mais pourtant je les trouvent bien différent au final. Personnellement j'adore le style, ca ressemble à un conte certains passages, notamment la discussion du début qui à un côté très "surréaliste" que j'apprécie moi particulièrement. Ray Bradbury est un de mes auteurs favoris, j'ai tendance à préférer les nouvelles mais pourtant Fahreinheit 451 reste mon favoris de l'auteur. Son usage des métaphores constantes marche vraiment bien et est pour moi un vrai point fort de l'auteur (c'est ce qui contrairement à toi m'a fait rentrer dedans). L'histoire est pas réaliste, mais elle reste très "réelle". Au final bizarrement c'est ses forts introspections et "humeurs" qui m'ont marqués plus même que l'histoire de ce jeu, du héros et de sa femme, du fantastique antagoniste, ils ont tous tant de coeur à leurs facons, tous ont quelque chose qui t'apprends non seulement sur le monde du livre, mais aussi sont des sortes de symboles pour des problèmes de sociétés, des métaphores vivantes. Enfin bref, un GROS plaisir de te voir en parler, un des livres m'ayant encourager à l'écriture et qui continue de me passionner après tant d'années. Petite note mais ton passage sur les politiques était très très très vrai à l'époque des élections avec Hollande ou on parlait constamment que Hollande faisait mou et qu'il était gros et qu'il parlait trop lentement...comme si c'était ca la marque d'un mauvais président (Même si là n'est pas le but de dire que j'était super pour Hollande, juste que ca à été une observation omniprésente). Un gros merci, tu fais parties des pièces de puzzles qui m'ont permit d'avoir le courage d'enfin écrire régulièrement, avec l'assiduité nécessaire, ayant trop peur précédemment. Au final j'ai réussi à finir le NaNoWriMo en Novembre, ce qui j'avais été incapable des années plus tôt. Sur ce, je vais regarder l'avis sur le Silmarillion.

@RuffledFox

Жыл бұрын

Pour la question de la semaine, ce passage est évidemment génial et si vrai. Je revois l'anti-intellectualisme, l'idée qu'il ne "faut pas être politique" en ignorant ce qu'y l'est par nature (il ne faut pas se poser de questions après tout). Je vois la manipulation des médias, prêt à toujours nous montrer du doigts des informations choisie pour ignorer justement des questionnements qui pourraient être plus "problématique". Difficile de pas être politiser pour parler de ce passage, alors je vais le faire. J'y vois la volonté d'être ignorant aux souffrances, de ceux qui disent que "non mais c'est pire ailleurs" parce que c'est plus confortable alors que même en France il y a tellement de sexisme, d'homophobie, de racisme ou de souffrance animale pour ne cité que quelques exemples. C'est le fait que pour le côté sensationnel on va faire des séries si choquante mais si "fascinante" sur des serials killers alors qu'on devrait plus se concentrés pour présenter les victimes en héros, qu'on essaye de "romantiser" même les choses qui ne le devrait pas. Je pense à la difficulté de s'investir dans nos projets en notre air, forcément Bradbury à l'époque ne citait pas internet, mais les médias n'ont fait que devenir plus rapide et avec un message souvent clair et simple (et biaisé). J'ai aussi vue certains s'opposer à moi, parce que justement trop réactionnaire, qui considère que "penser au négatif ca sert à rien de toute manière" ce qui va parfaitement avec ce discours, puisque l'objectif est de justement ne pas penser. Comme si ignorer les négations est un moyen de les faire disparaitre. On veut oublier de la bonne manière, on se radicalise pour tenter d'apercevoir des avis qui nous sont plus favorables, qui sont plus familier (évidemment moi y compris, personne est invincible à la propagande). On est une ère ou beaucoup doute et son perdus, on voit l'augmentation des croyances dans la pseudoscience et augmentation de l'extrême droite. Des augmentations dues surtout à la volonté de trouver une réponse, une réponse qu'on nous offre ici sur un plateau. Il est moins simple de ce dire que tout va mal, on préfère juste trouver un coupable sur qui on ferait porter les problèmes de notre ère. Heureux sont les simples d'esprit une expression douteuse disait, on peut voir que c'est une mentalité que certains essayent d'avoir, pas plus idiot que d'autre ils n'hésitent pourtant pas à aimer justement ne pas pensez. Parfois quand on voit et on regarde ce qu'il se passe, justement toute la corruption, la violence, qui ne peut pas les envier un petit peu ? Au final Montag, en prenant le livre et en lisant emmène en effet en partie sa perte de sa tranquillité et de sa paix. D'une façon tordue Beatty avait raison, penser peut emmener à la misère, on arrive à la question en philosophie sur est-ce que la vérité est plus importante que le bonheur ? Je pense que malgré tout la vérité ne peut pas être ignorer, je pense que Beatty le sait et en est lui même victime, il ne peut plus faire chemin en arrière. Après tout on voit bien qu'il est au final très instruit et à beaucoup lu, sa conclusion bien dit avec passion sonne un peu creux. Je pense qu'il aurait souhaiter être ignorant, préférant la non-connaissance paisible, désormais il prêche ce qu'il ne possède plus. Désolée je me suis emportée, j'aime juste beaucoup ce livre !

@lacacahuete

Жыл бұрын

​@@RuffledFox Je rejoins votre analyse du passage. Pour ma part je n'ai pas encore lu Farenheit 451, j'ai commencé mon exploration de Bradbury il y a quelques semaines avec Chroniques martiennes. J'ai encore un peu de mal avec le style et l'empreinte marquée de l'époque de l'auteur, après les cycles de Fondation j'ai besoin de m'acclimater à ce nouveau mode de narration. Mais plus ça va et plus je me dis que je vais poursuivre un peu dans cet univers avant de passer à un autre auteur, il semble avoir des choses intéressantes à me dire :)

@RuffledFox

Жыл бұрын

@@lacacahuete Pour moi (mais je suis très fan) c'est un auteur qui arrive à la fois à créer des histoires qui sont fortes en émotions et en réflexions sur le monde. J'adore les oeuvres comme celle ci qui sont des expériences, je trouve que ces nouvelles sont aussi très bonne pour des raisons similaire.

@lacacahuete

Жыл бұрын

@@RuffledFox Je vais m'accrocher encore un peu alors :)

@Melanie-Elisabeth

Жыл бұрын

Je me demande s'il ne vaut pas mieux comparer avec le Meilleur des Mondes plutôt que 1984, les messages me paraissent plus facilement recoupables et comparables.

La partie de la station qui m'a marqué et celle où il parle des pièces des films ou des représentations qui n'ont pas de sens. Je le vois de plus en plus aujourd'hui dans ce qu'on nous propose de divertissement, de fiction où on a moins en moins d'investissement dans le scénario, dans l'histoire qu'on raconte ou dans les messages qu'un auteur veut nous faire passer. À côté, il y a également des œuvres qui nous proposent, plus rare certes mais quand même présente, qui se surpassent, qui ont une passion à transmettre et qui ne prennent pas les spectateurs pour des cons. Pour moi ça reflète l'un des nombreux extrême qui se dispute, celui entre ceux qui veulent bien faire et ceux qui s'en foutent. Je comprends que tout à chacun pense qu'il a les opinions, des croyances et des intérêts qui diffèrent parfois profondément de ceux de son voisin. Cependant, la situation globale nous montre chaque jour que la vérité est un peu plus subtile. Nous sommes tous dans le même bateau face aux crises et aux catastrophe qui se présente devant nous, voir même que l'on a déjà commencé à subir. À partir de là, je me dis que trop souvent on essaie de cacher ce fait en mettant en exergue des différences qui ne sont pas si importantes. J'ai l'impression que c'est parfois plus facile de pointer du doigt un adversaire auquel on attache tous les maux pour ne pas trop désespérer face à une situation bien plus grave et complexe alors qu'en réalité elle est bien dérisoire dans un monde qui nous crie sa détresse. Pour moi aujourd'hui je pense que ce ne sera que par le partage, que ce soit, de ressources, d'idées, des débats et le partage de connaissance et de la culture que l'on pourra capable trouver une solution à cette situation qui peut sembler insoluble.

Fahrenheit 451 est mon livre préféré. Ray Bradbury a été tellement Visionnaire avec ce livre. Toute la critique sur cette société qui ne veut pas réfléchir et juste ce divertir avec des émissions sans fond sur des télé qui fond la taille des murs de la pièce. Et du coup les gens qui essaie de réfléchir sont vu comme des gens bizarre et sont chassés comme la peste. Pour moi c'est un chef d'œuvre

Cette citation de fin me fait penser à la course à la dopamine qui est montée de plusieurs crans depuis l'époque de Bradbury. Il est tellement plus confortable de passer sa vie à se divertir, mais ce n'est pas ce qui nous fait avancer. C'est aussi le propos autour des livres : se poser des questions, réfléchir à des problèmes de fond, isole de la société du spectacle et "rend malheureux". Bradbury c'est une de mes grandes références, autant Fahrenheit 451 que Chroniques Martiennes. Une telle profondeur dans le propos.

Brillant, la partie du sponso !!! Captivant tout en étant en Alexandrin !!!

J'avais adoré Fahrenheit à l'époque, content que tu aies aimé.

Très bonne vidéo, une fois de plus ! Cet extrait est glaçant. Au lycée ce passage ne m'a pas touchée car je pensais encore réfléchir par moi-même et en tirer partie. 15 ans après j'entends ce passage et me sens soudain mal tellement je m'y reconnais. C'est effrayant et perturbant. Et je ne vois pas comment éviter cet état de fait tellement on baigne dans l'information au sens large qu'on le veuille ou non.

J'ai vu beaucoup de réponses très élaborées à la citation de fin, alors je vais être concis : La réflexion sur le divertissement, la culture du vide, du sentiment d'avancer en faisant du sur-place, ça a été une de mes grandes prises de consciences pendant les confinements. Mais le pire dans tout ça, c'est que c'est confortable : le train-train a repris quand on a pu ressortir de chez nous, et on retombe dans cette culture du loisir vide sans le vouloir ni s'en rendre compte. Et c'est effrayant de voir que la prise de conscience s'est faite pour certains il y a près de 70 ans

Ce qui m'a beaucoup impressionnée à la lecture de Farenheit 451 ce sont les murs-écran et "la famille". pour ceux qui ne l'ont pas lu en résumé c'est une espèce d'émission dans laquelle le spectateur "participe". La clairvoyance de l'auteur sur l'évolution de la consommation des médias est incroyable. Les murs écran, aujourd'hui c'est youtube, twitch ou dans l'extrême les only-fans. Et la femme du héros c'est le reflet de beaucoup de gens qui suivent des créateurs sur ces plateformes. C'est juste fou que l'auteur ai prévu cette dérive, cette envie limite maladive qu'ont les gens d'être proches des créateurs de contenu, cette espèce de proximité unilatérale bizarre qu'on voit parfois où des gens se retrouvent coincés dans un sentiment limite délirant de familiarité avec des gens qu'ils ne connaissent pas. Franchement ça m'a vraiment scotché.

C'est John Ronald Ruel :)

Le passage que vous avez lu me fait penser au livre "Discours de la servitude volontaire" d'Étienne de la Boétie (écrit en 1548) et qui explique que pour endormir le peuple il faut lui donner de la distraction. La distraction permet de soumettre et de se faire obéir sans même être un dictateur. Il dit également que il suffit juste de se rendre compte de cet état de fait et de ne plus ni obéir ni se soumettre pour renverser le gouvernement en place. Je pense que depuis toujours le pouvoir en place quel qu'il soit à compris cet état de fait et en a largement abusé. La Boétie explique qu'il n'y a nulle besoin de révolution, de soulèvement, de guerre, de morts pour renverser le pouvoir. Que ne plus cautionner suffit et je pense que dans l'état actuel des choses il suffirai d'arrêter de consommer pour faire chuter l'économie puis le pouvoir. On me dira oui mais il faut bien manger et je le sais bien cela. Mais déjà arreter de prendre le centre commercial pour une aire de promenade ça serai un bon début je pense... Mais vous avez raison, on a rien appris. Depuis les premières cités en Mésopotamie, voire même avant on est des pigeons, mais seulement parce qu'on le veut bien. L'homme a apparemment une peur bleu de ce qu'il chéri si fort, la liberté.

Il est très vrai comme passage, en soi je préfère ne pas trop me prendre la tête je l'avoue, me concentrer sur certaines choses de ma vie quotidienne qui m'apporte de la joie. De plus ce qui est loin de la vue est loin du coeur et de l'esprit et je l'avoue également j'ai tendance à faire l'autruche pour préserver mon bonheur.

J'ai adoré l'intégration publicitaire 🥰

AAAAAAAAAAaaaaaaaahhhhhhhhhh t'as accroché au Silmarillion et à Turin, trop contente, c'est mon livre préféré.

Je ne serai pas déçu que tu sois déçu de Percy Jackson parce que c'est très surcoté. Même si les livres jeunesse sont nostalgiques, quand tu les relis en tant qu'adulte, tous les défauts apparaissent clairs comme de l'eau de roche. D'ailleurs, les Amos Daragon qu'on t'as suggéré dans le tournoi c'est la même chose, mais bon c'est juste un avis personnel. ^^ Par contre, si tu n'as pas aimé le Cercle des Poètes Disparus ça va sincèrement me faire mal au coeur 😭💔 Très hâte de t'entendre là-dessus! Même le 25 je prendrai le temps de t'écouter! Continue ton super travail!

En lisant ce passage la première fois, j'ai posé mon livre de stupeur... Presque choqué par la clairvoyance d'un livre écrit il y a un DEMI SIÈCLE.

sympa le décor !

Hello ! Petites précisions, si jamais quelqu'un les lit parmi tout ces messages: Le nom complet de Tolkien est John Ronald Reuel Tolkien. Et j'ai appris récemment que son nom se prononce "Tol-keen / Tol-kine", d'après le documentaire "J.R.R.T.: A Film Portrait of J.R.R. Tolkien" et le film éponyme de 2019 (en VO)

J'ai lu le Silmarillion en une semaine cet été car je devais le rendre à la bibliothèque et il m'a l'aissé une impression telle que j'ai demandé la belle édition pour mon anniversaire le mois suivant (je dois encore le relire par contre). Cette critique est exactement ce que j'ai ressenti à ma lecture, le fait de me perdre dans les noms aussi (et dans les lieux). J'ai pris du temps après coup pour étudier les arbres généalogiques en ligne et j'ai enfin compris la Maison de Finwë et celle de Fëanor (Thingol n'en fait d'ailleurs pas partie car c'est un Elfe Sindar qui n'est jamais arrivé au Valinor). J'ai hâte de terminer ma lecture des Contes et Légendes inachevés pour retourner aux chef d'oeuvre qu'est le Silmarillion. PS : Pour comprendre les Valar et la généalogie des Elfes, je recommande le livre Héros de Tolkien, par David Hay aux éditions Hachette (collection Hachette Heroes) qui explique vraiment bien qui est qui, quelles sont les inspirations et quels sont les évènements majeurs.

ALOOOOORS BONSOIIIIR c'est moi le petit chiant mais promis c'est pour un truc drôle. "sour" en anglais c'est pas amère, qui serait plutôt "bitter", mais acide. Et d'ailleurs ça met en lumière un paradoxe de traduction dans l'expression avoir un goût amère en bouche qui devient " a sour taste " un goût acide en anglais. C'est ravageur en soirée mondaine 💅

D'habitude j'aime vraiment pas les intés, même les tiennes qui sont très travaillées. Mais celle là je me suis vraiment marré bien joué haha

Je kiffe Fahrenheit 451!

La sponso est géniale. 🔥

Meilleure sponso ever !

2 livres géniaux !

Et bien prochain Noël je demande un livre des éditions Saints pères, ils sont magnifiques. A part ça encore deux livres que j'avais adoré, même s'il m'avait fallu du temps pour lire le Silmarillion. (ps : les Serdaigles c'est les meilleurs)

Le passage me fait penser a un dilemne de philo auquel on a affaire quand on parle de l'utilitarisme comme doctrine morale. Le fameux dilemne ou on propose : Si tu pouvais appuyer sur un bouton, qui permettrait que toute l'humanité, dès l'instant, voit son esprit et ses sens transportés dans un endroit ou il ne pourra leur arriver que du bonheur, des stimuli positifs, des relations épanouies et des orgasmes a volonté ; en contrepartie d'abandonner l'imprévu, la nouveauté, les besoins physiques et mentaux, et toutes les choses qui peuvent causer la douleur, la deception, l'ennui et la souffrance à l'être humain... Le ferais-tu ? C'est difficile, et pourtant, annoncé comme ça, ça ne parait pas l'être, mais tout en nous crie qu'une existence de ce type n'aurait pas de saveur, qu'elle serait "fausse", et pourtant ce n'est qu'une description de ce que pourrait être le Paradis

Ce que tu dis est tout à fait juste concernant le Silmarillon. Il faut y revenir, et l'existence des Histoires des Terres du Milieu et autres textes comme "Les enfants de Hurin" ou "Beren et Luthien", nous invitent à les relire sous des formes différentes, étendues (ou pas), et à les assimiler peu à peu. Cela étant dit, après avoir lu à mes deux garçons, qui avaient alors 7 et 8 ans, Le Hobbit et le Seigneur des Anneaux en tant qu'histoires du soir, j'ai tenté le Silmarillon (ils avaient alors 9 et 11) et... ça a fonctionné ! Je regrette juste que la nouvelle traduction n'était pas encore sortie à cette époque (mais j'avais raturé le texte partout avec les erratas de la "commu" XD). P.S. : lors de cette lecture à mes enfants je me suis permis de changer certains chapitres par les versions que je trouve plus intéressantes (particulièrement Hurin, j'ai lu la version du livre "Les enfants de Hurin" qui est bien plus riche et fluide, mais il me semble avoir fait de même avec Beren et Luthien, et peut-être Gondolin mais je ne suis pas sûr). P.S. : Si tu veux relire Turin, lis la version dans "Les enfants de Hurin" qui est lui un vrai roman, magnifique, tragique, et l'un des meilleurs livre de Tolkien père et fils (car il n'a jamais été écrit sous cet forme par J.R.R). Les deux Livres des Contes Perdus, traduits par Adam Tolkien fils de Christopher, est écrit dans un style très archaïsant, présente la première forme des mythes avec beaucoup beaucoup de détails qui seront absents par la suite, mais aussi beaucoup de différences, et sont deux livres que je trouve magnifiques.

Bravo d'avoir lu le Silmarillion si rapidement ! Petite pensée émue pour toi qui a du mal avec les noms, c'est un vrai calcaire de ce côté là surtout que non seulement il y en a bcp qui se ressemblent, mais en plus ils en ont tous quatre, même les lieux et les objets xD ! J'adore ce livre, mais il nécessite vraiment de prendre des notes et de se renseigner profondément sur le reste du lore pour tout comprendre (et perso j'adore ça aussi parce qu'il y a énormément de contenu ça fait plaisir) 🙏 En tant que fan de n'oubliez pas les paroles (oui on regarde tous les soirs en famille c'est le feu) je vais prendre un peu le contre-pied de l'ambiance générale que je lis ici. Évidemment que ce passage a raison. Évidemment que je suis d'accord et que je suis dans les premiers à critiquer l'effet de masse impotente qui nous empêche de réfléchir au fait qu'on est manipulés. Mais je suis fatigué. Je suis très jeune, et pourtant déjà si fatigué de ce monde, j'angoisse constamment et mon cerveau sature. Et cet état, je le partage avec des millions de gens, je le vois partout, nous sommes pessimistes sur l'avenir et n'avons pas forcément la force de nous battre tous les jours. Alors oui, je chante les paroles et je m'enferme dans les livres parce que les mondes fictifs me feront toujours moins de mal que la réalité. Ça ne fait pas de moi une mauvaise personne, nous ne voulons juste pas passer toute notre vie à nous battre contre des moulins. Bien sûr que je suis d'accord, que dans ce cas là révolution n'arrivera jamais, qu'on se contente de consommer ce qu'on nous donne. Mais ce n'est pas aux spectateurs de n'oubliez pas les paroles de changer le monde, c'est aux dirigeants. Nous, on ne peut pas faire grand chose à part angoisser et s'épuiser. S'il vous plaît ne me répondez pas méchamment, je ne cherche aucun conflit ni aucune pitié, juste à exprimer un sentiment de ras le bol de tout et de défaitisme que je constate dans ma génération.

@aurelionsolofficial

Жыл бұрын

Mais en disant que c'est aux dirigeants de faire ce pas (tout en sachant, j'espère, que ce pas ne viendra pas d'eux), et ce que tu (de manière générale) ne fait pas qu'attendre passivement le changement que tu espères ? Je trouve ça problématique de se laisser être impuissant (même si je suis dans le même cas que toi).

opinion du passage lu : les méthodes invisibles de manipulation sont basées sur l'illusion du bonheur. Découvrez et pensez par vous-même pour y échapper. merci Links, à la proch

Très jolie annualise.😊👍

@asrieldreameur1159

Жыл бұрын

sa donne le ton des livres

Le Silmarillion peut très bien se lire d'une traite, "comme un roman", et être un vrai plaisir de lecture sans être perdu. Au contraire, le prendre morceaux par morceaux, de temps en temps, risque de causer une expérience confuse, ayant oublié la moitié des personnages et leurs relations. Le bouquin comprend des cartes, des arbres généalogiques et un glossaire : tout ce qu'il faut pour aider à s'imprégner de l'univers, mais rien ne fonctionne mieux que d'avoir en tête les actes des protagonistes. "Ah, X, je me souviens, c'est lui qui a sauvé Y", par exemple, est plus important que de savoir que "X est le petit fils de Z". Très étrange conseil dans cette vidéo !

Concernant le passage que tu cite... je dois reconnaître la distraction comme une lâcheté séduisante. Etant moi même militant politique (plutôt pas d'accord avec le gouvernement en place sans développer) et étudiant en philosophie et en sciences humaines, j'avoue qu'après des semaines de luttes, de débats, de remise en question et de lectures denses qui me poussent à redéfinir avec ces nouvelles perspectives ingérées tout ce que je perçois au quotidien, "débrancher mon cerveau" devant twitch ou me murger la gueule avec des amis sans trop de raisons, pour calmer le grabuge dans ma tête, ça me fait du bien. Je vis bien mieux sans me poser de questions et sans combattre le courant en fait, surtout au vu de l'impact réel que ça a et du fait que ça ne m'apporte aucune certitude. Mais, même si je m'y abandonne occasionnellement, je me vois pas sombrer dans cette insouciance complète alors que je sais au moins dans les grandes lignes ce qui se passent ailleurs que chez moi, et même chez moi. Ca ma paraîtrait une vie passive où je n'incarne plus vraiment quoique ce soit si ce n'est un pion en plus dans une masse à laquelle je ne m'identifie, sans doute plein d'orgueil, pas totalement. Peut être aussi que je pense comme je le fais tant que je suis encore assez jeune pour qu'une seule nuit de lâcheté me repose, sans doute qu'avec l'âge la quiétude de ma tête m'importera plus que mon action dans le monde, encore une fois assez modestement au vu de son impact réel (mais c'est une question d'ego aussi, et d'affirmation identitaire en plus de ça j'imagine, de ne pas être comme les "autres" en refusant le système qu'on nous impose si naturellement).

Je veux un point culture sur le Silmarillion !

Ce qui me frappe dans ce passage du livre est la liaison directe émise entre le fait d'être malheureux et de pouvoir réfléchir par soi-même. Je me rappelle que de nombreux philosophes étaient soit anxieux, soit dépressifs, soit les deux et que les recherches actuelles s'entendent effectivement à dire que les personnes ayant un QI très élevé sont souvent malheureuses. Cela me fait d'ailleurs penser à cette réticence de l'humain de faire face à la réalité évoquée par plusieurs philosophes de l'Antiquité. Dans Fahrenheit 451, la censure est appliquée pour le grand bien commun, oui, mais à quel coût? Tout peut paraître bien calme en surface pendant que la catastrophe se prépare dans les profondeurs. J'ai envie de faire le parallèle avec les thérapies : crever l'abcès peut faire très mal, mais fait grandir. J'ai l'impression que ce livre parle d'une politique maintenant les gens dans l'enfance, car c'est si bien de n'avoir aucune responsabilité! Bref, je m'égare. Ce passage me donne grave envie de lire le livre!

Brillant.

10:10 J'ai eu le même problème. Le Silmarillion, je l'ai trouvé génial car il ne s'embarrasse pas de personnage secondaire, ça va direct à l'essentiel, mais je ne me souviens de pas grand chose. ^___^ Mais j'adore lire des bouquins sur les légendes, qu'elles soient Egyptienne, Japonnaise, Provençale ou Bretonne. :p

Ça m'a évoqué, d'une certaine façon, un passage du livre "Un peu de nuit en plein jour" de Erik L'Homme où, pour résumer, le héros plus âgé que l'héroïne veut répondre à sa question "Est-ce que tu penses que les jeunes ont raison de se battre pour leurs idées ?". Le héros pense que les jeunes se révoltent en vain, que les jeunes d'avant se sont trompés de combat et qu'il est inutile de réclamer le changement quand on n'est pas prêt à soi-même changer. Seulement ce n'est pas ce qu'il lui répond car "il sait que la jeunesse se nourrit d'espoir". Alors il lui dit qu'elle a raison, car elle est jeune et que lui ne l'est plus.

Je suis pas encore vendu sur Fahrenheit 451. ça a l'air sacrément moralisateur et un peu "on the nose". Mais c'est claire que certaines phrases sonnent juste, notamment dans la tirade donnée à la fin. "Ils auront le sentiment du mouvement, tout en faisant du surplace" m'a fait réfléchir, même si le discours de fond me semble très noir et blanc.

Enfin, on as le même point de vue sur un livre!!!!!!!!!!!! Je pense que c'est la première fois que mon avis sur un livre est le même que celui de Links. Pour rappel: Eragon j'aime il déteste, Harry Potter et l'enfant maudit, il aime je déteste, le seigneur des anneaux il adore, je n'ai jamais réussi à en finir un et je sens venir qu'il as pas aimé Percy Jackson alors que j'ai beaucoup aimé. Mais enfin on est d'accord sur Fahrenheit 451.

Ce n'est pas une grande réflexion philosophique ^^' mais la fin du monologue me fait beaucoup penser au cinéma et séries actuelles. Il y a un côté ou on peut en prendre plein la vue, avoir l'impression de "vibrer" grâce aux effets spéciaux ou à des scènes fortes en mélo drame, la musique mais lorsqu'on se penche un peu plus sur le scénario ou les personnages, ça devient très fragile. Bref ça m'a fait penser à ce côté, on cherche à en mettre plein la vue pour faire oublier que l'histoire est très bancale voir médiocre. On anesthésie les spectateurs en quelque sorte (Ce n'est pas le cas pour tous les films et séries bien sûr mais j'éprouve cette sensation depuis plusieurs années pour un certain nombre). Et sans aucun rapport, encore un super travail pour l'inté ! C'est la seule chaîne sur laquelle j'aime les regarder entièrement.

Meilleure inté 😂

Le monologue à la fin par quelques aspects me rappelle le fonctionnement de tik tok. Ca doit être par rapport au but de divertissement, de n’avoir qu’un point de vue qui nous plaît et d’avoir des informations très concises sur une durée très courte pour ensuite avoir l’impression de connnaître pleins de choses. Sinon super vidéo j’aime de plus en plus les coins lectures !

Le « ils auront l’impression de penser » me rappelle la distinction que fait Marin Tince dans Et l’ombre emporte ses voyageurs entre penser et réfléchir.

"Tonprénomici" est un nom fort seyant m'est avis!

On vient de perdre la Coupe du Monde. Heureusement il y a un nouveau coin lecture !

Le speech me fait penser aux formules "du pain et des jeux" et "l'opium du peuple"

Plus on a de certitudes, moins on réfléchi à ce qu'on vit, moins on "risque" d'être perdus. Le doute peut freiner les gens au point qu'ils n'osent plus rien et se sentent déçus à la fin de leur vie de ne pas être restés ignorants. La remise en question c'est deux choses : douter de ce qui est, et douter de ce qu'on est. Quand la remise en question commence, c'est domino cascade : TOUT est à remettre en question tout le temps, tout est biaisé ou presque, les certitudes d'aujourd'hui ne sont pas celles de demain. Exemple : couleur du soleil ? On est orienté très jeune dans notre perception d'absolument tout et se remettre en question ça demande d'accepter que les gens se trompent, donc nous trompent, pas volontairement, et accepter que faisant partie de ces gens on se trompe aussi. En gros c'est passer d'un schéma de vie noir-blanc à un schéma de vie en autant de nuances que vous êtes capables de distinguer. C'est un mode de vie ou tout devient plus complexe : conséquences, probabilités, facteurs externes, plus possible de maitriser sa vie, et d'accuser X de tout nos maux. Ça peut rendre très confus, et à long terme, aigri. Tant qu'on est distraits par des stimuli imposés, on réfléchi moins à la légitimité de nos vies et de ce qu'on y vit.

@lacacahuete

Жыл бұрын

👏👍

Je n'ai pas réussi à lire le Silmarillion, je me perdais un peu trop pour suivre et m'y retrouver à chaque début de lecture, par contre en livre audio avec carte et généalogie à l'appui, là, j'aime bien !

Salut links ! Je me demandais si tu allais lire la préquelle de Hunger Games (ça ne t'avait pas vraiment marqué) mais en tout cas je te le conseille, il est très intéressant dans la psychologie et l'évolution de la morale de Snow, et émouvant comme pas permis !

Meilleur integration commerciale 😂❤

J'ai essayé de lire le silmarillon puis je suis tombé sur l'audiobook. Finalement j'ai trouvé ça bien plus facile à appréhender sous forme audio ! Je trouve que l'on retient mieux les noms, les lieux etc oralement, surtout si on peut garder les yeux rivés sur la carte du Bélériand et sur l'arbre généalogique des elfes et des maisons des edain. Ca reste un peu compliqué à suivre pour une scène de bataille car tout s'enchaine un peu vite, mais par exemple l'histoire de Turin est très facile à suivre en audio, ou l'histoire de la génèse. Encore mieux si le narrateur est bon et utilise une voix bien distincte pour chaque personnage.

Les éditions Saints Peres Noel :o

Le discours de fin me fait bien sûr penser à la période actuelle... Mais avec un goût encore plus amer, car je pense à une personne proche, tombée dans les narratifs conspi omniprésents particulièrement ces derniers temps. Et autant je trouve un écho, autant ce passage se trompe sur un point. Les théories alternatives ne vendent pas de bonheur, ils vendent de la terreur. Leur argument sont à la limite du "Le gouvernement vous fait peur avec leurs discours sur la pandémie ? Alors venez chez nous ! On vend de la terreur pure à seulement..." Et la consommation continue...

*chat en costard qui baisse son journal* : Je devrais lire Fahrenheit 451

J'ai longtemps cu que ma vie serait de m'abrutir avec du divertissement en attendant que le temps passe. Je ne suis plus d'accord avec ça. Je pense que le sens de la vie c'est de trouver ce qui fait sens pour nous. Ça ne veut pas dire bannir le divertissement, c'est un besoin humain (selon Virginia henderson) et c'est aussi central (selon mon expérience personnel, je n'y connais rien) aux interactions sociales (ce qui est aussi un besoin humain). Je sais pas si ça répond vraiment a la question mais comme y avait pas vraiment de question... 😁