Aristote : La nature comprend-elle des imperfections ? (Les monstres)

Dans ce nouvel enregistrement je me penche sur un extrait du livre II de la "Physique" d'Aristote consacré au mouvement naturel présent en tout être. Il y sera notamment question d'examiner le finalisme d'Aristote selon lequel "la nature ne fait rien en vain" et de se demander comment des êtres atteints de graves difformités à la naissance sont alors possibles ? Ce que nous nommons des "monstres" sont-ils "contre-nature" ou au contraire conformes à la nature qui ne comporte aucun imperfection réelle ? Comment rendre compte du hasard présent dans la nature de manière générale lorsque l'on pense que celle-ci fait les choses de manière toujours ordonnée ?
Toutes ces questions sont abordées dans le présent enregistrement.

Пікірлер: 11

  • @Melendilettes
    @Melendilettes4 ай бұрын

    Le monstre : "celui qui nous demande qui nous sommes" Un sujet philosophique tellement passionnant qui mériterait à lui seul plusieurs audios. Qu'est-ce qu'un monstre? Qu'est-ce qui fait son pouvoir de séduction et de répulsion? Est-ce une simple exception aux règles ou une recomposition d'éléments connus? Pourquoi nous fait-il si peur? Une fois de plus merci pour ces audios qui après chaque écoute suscitent la curiosité et donnent envie d'aller fouiller sur Internet ou dans un livre afin d'en savoir un peu plus ou de vérifier que l'on a bien compris.

  • @philo-man511

    @philo-man511

    4 ай бұрын

    Merci ! Dommage que le succès de celle-ci ne soit pas "monstrueux" haha... 😁

  • @_esenox_
    @_esenox_4 ай бұрын

    Rebonjour, par rapport au texte d'Aristote, j'ai fini mon introduction et je voulais savoir si je suis dedans ou à côté de la plaque. (PS : merci pour vos vidéos, elles m'aident vraiment ) : Se profilant dans l'horizon de la thématique de la "Vérité", ce texte d'Aristote aborde le sujet du "principe le plus ferme de tous", celui où toutes vérités prend racine. Dans cet extrait, Aristote s'interroge sur le principe fondamental et sur ce qu'il est, c'est-à-dire quel est le principe sur lequel repose toute vérité, le point de départ universel de toute démonstration, un principe indépendant et identique à lui-même peu importe la situation ou la démonstration qui le prend comme principe telle qu'il l'est. Aristote admet que toute acte démontrable est vecteur depuis ce point de départ universel qu'est ce principe. A ce problème, il établit la thèse que le principe fondamental est le principe de non-contradiction en tant qu'il est un point de départ universel. Aristote fonde sa thèse autour de deux parties. Premièrement, il octroie les caractéristiques du principe fondamental, de la nécessité de son existence, c'est-à-dire le fait qu'il ait besoin d'exister pour que toute vérité soit, il évoque le fait que toute personne a en possession ce principe primordial (consciemment ou inconsciemment) et qu'il est en tant que point de départ universel, le point de départ de toute connaissance. Dans une seconde partie, il définit ce principe fondamental qui correspond au principe de non-contradiction, qui admet qu'une chose ne peut être et ne pas être en même temps et que tout se ramène à lui en tant que point de départ universel

  • @philo-man511

    @philo-man511

    4 ай бұрын

    Désolé je n'ai pas le temps de vous aider. Bon courage ! :)

  • @_esenox_

    @_esenox_

    4 ай бұрын

    @@philo-man511 J'ai le temps, c'est un projet de licence de philosophie .

  • @sacha_msky

    @sacha_msky

    4 ай бұрын

    tu te repetes, tu definis, met en avant la problematique, puis redifinis. Organise tout ca

  • @_esenox_
    @_esenox_4 ай бұрын

    Bonjour, j'étudie un texte philosophique mais je me demande quelle est la thèse soutenu et à quel moment elle est énoncé, pouvez-vous m'éclairer, voici le texte : Le principe le plus ferme de tous se définit comme étant celui au sujet duquel il est impossible de se tromper. Il est en effet nécessaire qu'un tel principe soit à la fois le mieux connu de tous les principes (car l'erreur porte toujours sur ce qu'on ne connaît pas) et inconditionné. Un principe dont la possession est nécessaire pour 5 comprendre tout être quel qu'il soit, ne dépend pas d'un autre principe. Par surcroît, ce qu'il faut nécessairement connaître pour connaître tout être quel qu'il soit, il faut aussi, nécessairement, le posséder déjà avant toute connaissance. Évidemment, alors, un tel principe est le plus ferme de tous. Mais quel est-il ? Nous allons maintenant rénoncer. C'est le suivant: il est impossible que le même attribut appartienne et no n'appartienne pas en même temps, au même sujet et sous le même rapport. Toute démonstration se ramène à ce principe comme à une ultime vérité, car il est par nature un point de départ, même pour tous les autres axiomes. Aristote

  • @philo-man511

    @philo-man511

    4 ай бұрын

    Bonjour, il me semble qu'ici Aristote affirme que le principe de non contradiction est le principe le plus élémentaire qui soit puisque sans lui aucun énoncé cohérent ne peut être formulé ni donc aucune démonstration logique qui est l'objet privilégié des analytiques. Bon courage pour l'explication !

  • @_esenox_

    @_esenox_

    4 ай бұрын

    @@philo-man511 qu'entend Aristote par le plus ferme de tous, qu'on ne peut changer ?