ANATOMIE D'UNE CHUTE (Justine Triet) CRITIQUE / Dexplorer #22

Фильм және анимация

Pour partager du Plaisir autour de Films à (re)découvrir ! Avec aujourd'hui : #Anatomiedunechute (2023) de Justine Triet.
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#critique

Пікірлер: 15

  • @bonimenteurfrancais9358
    @bonimenteurfrancais935810 ай бұрын

    Une très bonne réflexion sur le manque. J'avais pas remarqué ce côté fantastique mais en y repensant, il est vrai qu'il y a certains moments mystique. Surtout lorsqu'ils sont au chalet. Mais après même si ce film a une conclusion, je trouve qu'il y a quelque chose qui n'est pas fini. Comme si la porte n'était pas fermée. La fin du procès m'a questionné sur ce choix. Et puis j'ai repensé à un cinéma, celui de André Cayatte, où il y a rarement une fin concluante mais plus un questionnement de l'affaire, du procès, de la société et que nous spectateurs devront trouver notre propre conclusion. Tavernier le surnommait "le cinéaste à thèse." Et ce film "Anatomie d'une chute" m'a fait penser à ça. Une thèse où le film n'a pas complètement sa propre réponse de l'affaire.

  • @nadje_2436
    @nadje_243610 ай бұрын

    n'arrête jamais ce format

  • @patrice2198
    @patrice21985 ай бұрын

    Intéressant comme analyse pour ce film que j'ai vu seulement hier et qui fait beaucoup réfléchir. Comme déjà écrit dans un commentaire, l'écrivain Stephen King est cité par l'avovat de la défense. ''Il écrit des histoires de meurtres mais ne fait pas de lui un meurtrier'' pour faire simple. Pour ma part je croyais que le film allait se terminer comme dans Mistic River mais la fin ouverte est encore mieux.

  • @antoinechillet3193
    @antoinechillet319310 ай бұрын

    Super vidéo j’ai eu les mêmes réflexions sur shining ! T’as totalement raison sur l’aspect du fantastique qui est seulement quelque chose d’extraordinaire dans le quotidien c’est bégaudeau qui en parlait sur son podcast sur le cinéma. Et en fait on voit jamais le mari vivant non plus dans mon souvenir. Puis je sais pas l’enfant malvoyant c’est très fort aussi pour créer cette passerelle vers le fantastique. Vers les 3/4 du films juuuste avant que ça twist je commençais à en avoir marre de l’aspect film procès et la c’est juste « l’installation du décor » pour le vrai sujet comme tu l’as bien dit du couple et de cette absence terrible qu’on ressent avec la femme. Et à la fin au restaurant elle résume ce qu’on ressent quand le film se finit « y a comme une sorte de vide » Merci à toi et désolé les idées ne sont pas très ordonnées

  • @Fruisec

    @Fruisec

    10 ай бұрын

    L'histoire du vide, au restau, à la fin, je l'ai reçu très fort personnellement, et au 1er degré. Elle doit parler de victoire alors que sa vie a été bouleversée en mal. Pour moi elle emploie les mots justes pour décrire la violence de l'après procès.

  • @dianedossantos2892
    @dianedossantos28927 ай бұрын

    Merci pour ce podcast. J’ai vu le film hier et j’ai eu besoin de chercher quelque chose comme toi. J’ai moi aussi ressenti cette même distance et froideur et je trouve intéressante ta réflexion sur le manque. Et très pertinent le lien avec shinning. Mais, au delà de ces nombreux tiroirs d’analyse moi j’y ai vu le procès d’une femme. Et je ne suis pas ultra féministe. D’abord elle est froide parce que son amour était déjà tombé avant la chute fatale. Ce personnage de femme est un peu caricatural dans le sens où elle représente ce que peut détester un macho : elle est indépendante, elle vit de sa littérature., elle n’est absolument pas complaisante ni attendrie ni magnanime face à la situation de son mari qu’elle place clairement dans l’echec. Pour moi , il est très clair qu’elle le voit comme un raté et elle assume. C’est la ou je pense le personnage de la femme (central) est inédit . Elle ne manipule pas , elle est très cohérente du début à la fin et ce sont plutôt les autres , à commencer par son mari, qui l’accusent de tout. La formidable scène de la dispute est éclairante . Le mari se plaint , reproche etc.. et elle analyse froidement , calme même le jeu jusqu’à la fin de la scène ou elle explose. C’est cet aspect là surtout qui me frappe.

  • @matthieu6287
    @matthieu628710 ай бұрын

    Super intéressant ce rapprochement avec Shining. C'est vrai qu'il y a des détails qui ne trompent pas... même si dans une interview, Triet reconnait ne pas du tout aimer le film de Kubrick (ou du moins la fin), et lui préférer le roman. D'ailleurs, dans le procès, l'avocat de la défense cite Stephen King (peut être pas si anodin du coup...). Et en effet, comme tu le dis (et comme le remarque un critique dans l'émission Le Cercle), la scène d'intro utilise certains gimmick du cinéma d'horreur et/ou fantastique : une balle qui tombe d'un escalier, un chien qui observe un point précis du hors champs, ou encore un son assourdissant (la musique de 50Cent) qui surgit d'on ne sait vraiment où...

  • @zeudhomme7189
    @zeudhomme718910 ай бұрын

    je ne suis pas certain d’adhérer à ta théorie sur le film mais j’avoue que ça reste brillant et très agréable à écouter. Donc merci pour ça.

  • @lebigkalu
    @lebigkalu10 ай бұрын

    Oh la notification qui fait très très plaisir

  • @AprilVonCheshire
    @AprilVonCheshire6 ай бұрын

    Extrêmement intéressant, merci !

  • 6 ай бұрын

    Mais de rien, merci pour le visionnage !

  • @antoinechillet3193
    @antoinechillet319310 ай бұрын

    Je sors de la salle et bam tu sors ça Trop fort

  • @bonjour1301
    @bonjour130110 ай бұрын

    Ah mon humble avis, tu réfléchis trop et jamais là où il le faudrait x) J'ai ressenti la même chose que toi lors de mon visionnage, sauf que j'en suis sorti avec des conclusions totalement différentes. Le couple n'est pas le plus intéressant du film à mes yeux, mais parce que ce sont deux gros bourgs qui se disputent pour des considérations qui moi, me dépasse complètement. Entre le monsieur qui jalouse le succès de sa femme et la rend responsable de sa léthargie créative, ou la madame qui s'ennuie dans sa tour d'ivoire et passe le temps en vivant des aventures extra-conjugales, je sais pas toi mais moi, j'ai dû mal à m'identifier ou à ressentir de l'empathie face à ça mdr En revanche, y a quelque chose de très vrai qui est véhiculé dans le film, c'est qu'une histoire d'amour est une relation complexe, teintée de sentiments contradictoires et qu'il n'est pas possible d'en tirer un portrait fidèle en se basant sur une poignée d'exemples triés sur le volet. Et c'est tout l'intérêt du long-métrage que de montrer la difficulté d'établir une vérité avec des éléments épars, pouvant être ré-assemblés, interprétés voire sur-interprétés pour appuyer telle ou telle hypothèse de départ. C'est une thématique récurrente dans les films de procès, mais je trouve qu'Anatomie d'une chute la développe très bien, tout en ayant également l'intelligence de conserver une certaine ambiguïté sur la culpabilité de son héroïne. Il y a effectivement un certain nombre d'indices attestant de son innocence (la seconde expertise sur les projections de sang, les arguments fallacieux de l'accusation, ect...) mais jamais la mise en scène ne va ostensiblement prendre le parti de l'accusée, tant et si bien que dans le dernier tiers, on se demande encore si le gosse veut témoigner pour innocenter ou incriminer sa mère. C'est cette ambiguïté permanente qui, à mon sens, nous empêche aussi d'être pleinement submergé d'émotion au visionnage de ce film. Tant que l'on a pas la certitude qu'elle est innocente, on s'interdit encore de compatir à son malheur. Justine Trier nous invite à observer cette affaire comme ceux qui la juge, avec froideur et impartialité. Et je pense que le film gagnera à être revisionné, parce que, en sachant par avance le verdict, on vivra l'intrigue et particulièrement les séances de procès, avec beaucoup plus de compassion pour l’héroïne.

  • @mikagogo9406
    @mikagogo94064 ай бұрын

    Je suis pas d accord, on est pas censée être forcément de son côté, justement on ignore si on doit l'être ou pas... Et le film donne jamais vraiment de réponse même à la fin

  • @SabineHecebon
    @SabineHecebon7 ай бұрын

    Sur "Shining", Justine Triet reconnaît dans quelques interviews la référence et reconnaît qu'elle n'a pas prénommé l'enfant de son film Daniel au hasard...

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