Affirmation des hypersensibles

Les hypersensibles ont tendance soit à s'effacer, se mettre en retrait, soit à être rejeté en raison de leurs propos "dérangeants" pourtant emplis de "vérité".
L'affirmation de Soi devient alors un vrai casse tête car soit on se rejette, soit on est rejeté, ce qui dans les deux cas est très mal vécu (plus que la moyenne) par les personnes hypersensibles.
Comment faire , c'est ce que je vous propose d'explorer dans cette vidéo.
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Пікірлер: 13

  • @tessadutertre
    @tessadutertre10 ай бұрын

    Très parlant, oui autre mécanisme pour ne pas froisser : le mimétisme. En gros "je vois ton jeu des incohérences : la vérité et celle que tu préfères me donner. Pour ne pas que tu te sentes vulnérable, je vais faire comme toi et jouer le jeu des incohérences avec moi-même." Qu'est-ce que ne ferait pas un HE pour mettre l'autre à l'aise 🙄

  • @nadinebeaudwidy-wirski2270
    @nadinebeaudwidy-wirski227011 ай бұрын

    Merci Quentin Tellement vrai, je me reconnais totalement

  • @kallimba
    @kallimba5 ай бұрын

    Merci

  • @aurelievermandel5441
    @aurelievermandel544111 ай бұрын

    Merci. Une façon de fonctionner, et non un état d'être.

  • @Autonomieaffective

    @Autonomieaffective

    11 ай бұрын

    Tout à fait

  • @didoudoudou5716
    @didoudoudou571611 ай бұрын

    🙏🙏🙏

  • @micheleheerman2044
    @micheleheerman204411 ай бұрын

    Merci de ce partage tout à fait moi !

  • @Elisabeth11111
    @Elisabeth1111111 ай бұрын

  • @giselesouchon2052
    @giselesouchon205211 ай бұрын

    C'est vrai que j'ai souvent eu tendance avec mes ex à fonctionner de cette façon, notamment avec celui avec qui j'ai vécu 1 an. Pour éviter les conflits, éviter de le contrarier et aussi pour lui faire plaisir, je renonçais souvent à exprimer mes préférences. Que regarder à la télé ? Moi j'adore les séries policières, lui était très méprisant à leur égard, donc je n'exprimais pas mon envie de les regarder. Je mettais la table dedans, il préférait manger dehors, je remettais immédiatement la table dehors. Il trouvait que ce serait mieux de manger au soleil qu'à l'ombre et je redeplaçais les couverts au soleil. C'était l'heure de manger et j'avais faim, lui qui se levait tard n'avait pas faim et je renonçais à manger plutôt que de manger sans lui. Plus tard quand on ne vivait plus ensemble c'était pareil : il voulait faire du woofing et donc ne pouvait me voir qu'une fois de temps en temps, j'acceptais ce mode de relation pour respecter ses désirs et sa liberté. Il renonçait de lui-même à ce mode de vie vagabond comme il renonçait à chacun de ses projets qu'il ne menait jamais à son terme et vivant désormais à proximité de chez moi aux crochets de sa sœur il venait les week-end chez moi, j'acceptais ce mode de fonctionnement. Certains week-end il préférait rester en ville et traîner de bière en bière plutôt que de faire l'effort de venir passer le week-end avec moi, je n'osais pas lui dire que sa venue m'aurait fait plaisir ou soutenue dans certains moments difficiles où je devais affronter seule certains travaux et où son aide aurait été bienvenue. Je n'exprimais pas ce désir et donc encore une fois c'est lui qui décidait du rythme de nos rencontres. Cette constante adaptation de peur de déplaire, de blesser, de porter atteinte à la liberté de l'autre est inefficace. Cela ne l'empêchait pas quand il vivait chez moi de me reprocher de l'étouffer. Je pense qu'il s'apercevait parfois de mes constants renoncements et que ça l'agaçait et le culpabilisait. Mais si jamais j'exprimais mes propres désirs comme par exemple celui de faire l'amour plus souvent, il opposait fermement à mes désirs son incompréhension et sa volonté d'être accepté comme il est. C'était ses désirs à lui qu'il fallait respecter sinon il m'aurait accusée de brimer sa liberté. Mais mes désirs à moi les rares fois où je les exprimais, il me faisait vite comprendre qu'il les ressentait comme des atteintes à sa liberté. Donc je renonçais. Mais n'étant pas bonne comédienne ma tristesse et ma frustration finissaient par se voir. On ne peut pas faire semblant d'être heureux ! Et l'effet cocotte minute je connais aussi ! Ce moment où il poussait le bouchon trop loin, où j'en avais trop accepté et où ça explosait . Effectivement c'est un mode de fonctionnement et non une nature. Avec mes autre ex je ne fonctionnais pas comme ça. Certes j'aimais faire plaisir et j'ai toujours eu peur de blesser. Mais j'osais m'affirmer. Sans doute parce que je n'avais pas en face de moi des hypersensibles. Avec celui dont je parlais, j'avais tellement en face de moi un écorché vif, hypersensible, fragile, addict et colérique, que je marchais sur des œufs. Mes autres ex n'étaient pas aussi fragiles et instables, irritables, donc je n'avais pas aussi peur de les blesser et de leur reaction... se suradapter à quelqu'un d'addict et d'écorché vif c'est renoncer complètement à soi. Aujourd'hui j'ai du mal à comprendre comment j'ai pu tomber dans cet excès de suradaptation et m'oublier moi-même. Quand j'ai commencé à m'affirmer à nouveau et à exprimer mes émotions et ressentis mon ex a fuit. Et il m'a fait là le plus beau cadeau même si ça a été douloureux au départ. Car même si j'avais travaillé sur moi, regagné en autonomie, même si j'avais appris à lui exprimer mes désirs, lui fonctionnait toujours de la même façon egocentrée et peu à peu il me faisait retomber dans mes mauvais fonctionnements. Les crises incessantes qu'il me faisait étaient usantes et on ne peut pas résister longtemps quand à chaque fois qu'on est soi-même et sincère on se heurte à une violence verbale. On finit par craquer. Arriver à exprimer ce que l'on est, ce que l'on pense, ce que l'on ressent sans que ça tourne au conflit c'est difficile quand en face on a affaire à quelqu'un qui ne supporte pas la contradiction, quelqu'un qui déforme tous nos propos, voit des reproches implicites derrière tout ce qu'on dit et même derrière nos silences. Même quand on exprime ses idées, ressentis, désirs sans aucune agressivité, sans aucun reproche, ça declanche des scènes abominables ou des réactions disproportionnées. Difficile alors de continuer à s'affirmer... soit on revient à une suradaptation pour éviter les crises, soit on craque soit l'autre part parce qu'il ne trouve plus la douce femme soumise à ses volontés qu'il voulait... mais c'est enfin une délivrance ! Désormais je suis moi pleinement et je vis comme j'ai envie de vivre. Personne ne m'impose plus son rythme, ses goûts et ses désirs et moi je ne m'efface plus par amour ou pour plaire, ne pas blesser. Certes je reste respectueuse d'autrui et je n'aime pas faire de la peine mais je ne renonce pas pour autant à dire ce que je ressens et ce que je souhaite. J'y mets juste les formes. Et retrouver ma vie solitaire au quotidien est un vrai bonheur. Pas d'effort à faire pour être libre et faire ce qu'on veut et éviter de blesser. Mes relations amoureuses c'est hors de mon quotidien, de mon espace personnel. Comme je l'ai toujours fait avant cette expérience de vie à deux. Je préfère vivre seule, faire ce que je veux quand et comme je veux et ne voir mon partenaire amoureux que ponctuellement pour de bons moments partagés mais surtout pas vivre à deux. Ma liberté est mon bien le plus précieux.

  • @MargiAirsoft

    @MargiAirsoft

    11 ай бұрын

    C'est tout un apprentissage que de savoir exprimer ou affirmer ses besoins et envies. On le fait de la manière la plus considérante de l'autre pour prendre en compte ses besoins et envies également, afin de trouver un terrain d'entente. On apprend aussi qu'en s'exprimant, on fait preuve d'estime et d'amour envers soi, qui sont sans doute des ingrédients manquants lorsqu'on se suradapte et on s'efface. Mais on a notre personnalité avec ses désirs propres et elle n'a pas plus ou moins le droit de faire valoir ce qui nous fait vibrer.

  • @pimprenelle9681
    @pimprenelle968111 ай бұрын

    Moi aussi 😮

  • @ghjuolife7755
    @ghjuolife775511 ай бұрын

    Hello 😊

  • @chantaldesbiens8218
    @chantaldesbiens821811 ай бұрын

    Dans mon cas, lorsque j'me suis affirmé, on m'a brutalisé. Et, c'est par la suite que j'évitais de m'affirmer! Je me suradaptais pour m'éviter d'être brutalisé.