C’est exactement ça... J’ai depuis toujours éprouvé un profond mal être au regard de la scolarisation. De la maternelle jusqu’au collège. C’est à la fois facile et difficile. Facile car j’apprends un peu plus vite que mes paires, je devine les questions et de là, fusent les réponses à une vitesse exponentielle avant même que la question n’est été posée par le professeur. Facile car je suis de nature intuitive sur différentes sphères de la communication et de l’échange (empathie) et je sais lorsque l’on me ment par exemple. Je me vois de l’extérieur et mon cerveau bouillonne, la pensée en arborescence qui se conduit très vite en questions existentielles (surtout quand je m’ennuie) et je m’adapte aux autres pour ne pas me faire remarquer. Dur lorsqu’il faut se concentrer sur un période supérieur à 15/17 minutes, ne pas me déconnecter encéphaliquement (je l’ai inventé hein...) et ne pas balancer les jambes, entrer dans la classe, supporter d’attendre, mais aussi les répétitions incessantes, les heures de récréation étaient une souffrance foudroyante pour moi, m’exprimer et m’affirmer, ne pas avoir de tics ou de tocs, et bien plus encore... A partir de ceci, j’ai développé de multiples stratégies d’occupation à l’école. Les cours étaient chiants, alors j’essayais d’écrire le plus lentement possible, et j’écris très, trop mal ! Je coloriais toutes les lettres circulaires, je surlignais tout et n’importe quoi, et surtout, toujours au fond de la classe pour ne pas être remarqué et aussi.... tout observé. Alors oui. Facile et difficile l’école. Ce qui a mené à, comme dit, des céphalées, des maux de ventres, des vertiges. Une crise tout les dimanches soir. Une panique a l’idée de passer le portail. Très bonne explication. Je me reconnais sur tellement d’arguments... J’espère vous revoir un jour, doc. En attendant si vous voulez, les e-mails sa passent toujours. Merci pour cette merveilleuse conférence, j’ai ris, je me suis sentie vivre pendant quelques instants, moi même. A bientôt. Manon Largeot.