LaReconstruction

LaReconstruction

Site internet officiel : lareconstruction.fr

Publiée par l'Institut Ferdinand de Saussure.
Programme Sémiotique des cultures.
ISSN 1773-0120

L’Institut Ferdinand de Saussure est un organisme scientifique et culturel international fondé en 1998, sous la Présidence d’honneur de MM. Claude Lévi-Strauss, Jean Starobinski, Rudolf Engler et Tullio de Mauro.

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L’Institut développe trois programmes :

1. Archives Ferdinand de Saussure

2. Programme Sémantique des textes

3. Programme Sciences de la culture

Les activités du Collectif La Reconstruction, fondé en mars 2021, relèvent du troisième programme.

La liste d’information (voir inscription en page d’accueil) est animée par Bénédicte Pincemin (CNRS et ENS Lyon).

Le séminaire est animé par Emmanuelle Prak-Derrington (ENS Lyon), Santiago Guillén (Université Lumière Lyon II) et François Rastier (CNRS et INaLCO, Paris).

Пікірлер

  • @narcissesmith9466
    @narcissesmith94663 ай бұрын

    très intéressant !

  • @benjamingates3497
    @benjamingates34975 ай бұрын

    Les Gaulois n'existent pas ce sont des Celtes

  • @Lahouari780
    @Lahouari7809 ай бұрын

    24:22 parmis les questions qui hantent Saussure, il y'a la question du point de départ : quel point de départ choisir quand il faut étudier le langage ? Aucun n'est naturel ou logique selon Saussure - d'où le fait qu'il veut écrire un traité de linguistique par aphorisme (qui n'aurait donc ni debut ni fin) - car c'est un problème théorique qui implique un mode d'exposition : s'il n'y a aucun point de départ qui soit valable pour Saussure, c'est parce qu'il n'y a rien dans le langage qui soit de l'ordre du donné, tout est ordre du construit. "On a jamais le droit de considerer un côté du langage comme antérieure et supérieur aux autres et devant servir de point de départ. On en aurait le droit s'il y'avait un côté qui fût donné hors des autres, c'est-à-dire hors de toute opération d'abstraction et de généralisation de notre part ; mais il suffit de réfléchir pour voir qu'il n'y e pas un seul qui soit dans ce cas. Il peut sembler, par exemple, qu'on ait le droit de partir des figures vocales (c'est-à-dire les sons)"

  • @Lahouari780
    @Lahouari7809 ай бұрын

    34:30 c'est le point de vu qui construit l'objet de connaissance. Selon Saussure, le langage n'est pas un objet historique en soit mais c'est le point de vu qui en fait un objet historique. "Le lien qu'on établi entre les choses préexiste [dans le domaine linguistique] aux choses elles mêmes et sert à les déterminer" - les entités linguistiques n'ont pas d'existence en soi : si c'est le point de vu et la reconnaissance d'un rapport d'identité qui donne consistence aux unités linguistiques, alors elles n'existent pas indépendamment de cette mise en relation par un rapport d'identité ou de différence. Il conçoit la langue comme un systeme d'entités négative qui prennent une positivité par le jeu de différences, d'opposition et d'identités (signe = entité négative qui n'existe que par le système) - le signe linguistique selon Saussure n'est pas une donnée que l'on pourrait décomposer par un Son et une Idée, un Sens mais comme produit dynamique de la mise en relation par un sujet parlant d'un signifiant et d'un signifié qui s'oppose en tant qu'ils sopposent à d'autres signifiants et d'autres signifiés.

  • @etiennearmandamato5876
    @etiennearmandamato5876 Жыл бұрын

    Remarquablement clair. Merci

  • @lareconstruction
    @lareconstruction11 ай бұрын

    Merci à vous. N'hésitez pas à vous inscrire à notre liste de diffusion : groupes.renater.fr/sympa/info/lareconstruction

  • @alainrolland69
    @alainrolland69 Жыл бұрын

    Oui merci. Je vois aussi dans le mythe une intention (très rationnelle au fond) : celle d'intégrer le sujet auquel l'on s'adresse dans un cadre ordonné. C'est la même intention (de socialisation) que l'on peut retrouver, mais autrement élaborée, dans le rite. Le mythe s'adresse au niveau de l'intellect, le rite fait participer le sujet pratiquement, au travers des actes.

  • @lareconstruction
    @lareconstruction Жыл бұрын

    Merci pour votre intérêt et pour votre remarque ! En effet l'aspect pragmatique du rite est hautement intéressant et nécessite d'être traité selon une épistémologie distincte de celle du texte-écrit, dans cet exposé le rite n'a pas été traité mais il fait partie des problématiques de ma thèse qui paraîtra bientôt chez Classiques Garnier "Le mythe, aujourd'hui". Santiago pour la LR.

  • @alainrolland69
    @alainrolland69 Жыл бұрын

    @@lareconstruction C'est le sujet du mythe qui m'intéresse ici. Soit son intention. On peut toujours en effet considérer n'importe quel objet selon sa forme ou son fond. Ce que je voulais souligner est l'aspect de l'intention simplement. Oubliez le rite qui n'est là que pour faire contrepoint, ce n'est pas le sujet. Le sujet est de comprendre ce qu'est un mythe, voire de le définir, et donc de le comprendre à partir de son intention. Ce pourquoi on le dit. Pas seulement comment, même si c'est important aussi, puisque fond et forme sont liés. Le mythe est une chose sacrée (je parle du mythe des traditions, pas des mythes modernes qui sont tout autre chose), on ne peut pas le comprendre sans lui donner cette valeur, très essentielle. Meilleurs vœux dans votre travail et vos publications.

  • @gracedidi5657
    @gracedidi5657 Жыл бұрын

    Si on doit la définir selon vous quelle définition prendre

  • @lareconstruction
    @lareconstruction11 ай бұрын

    Voir réponse en haut

  • @gracedidi5657
    @gracedidi5657 Жыл бұрын

    Bonjour merci pour votre vidéo je suis en lettres j'expose sur la représentation du totem traditionnel et j'ai choisis la sémiotique comme grille de lecture j'essaie de la définir mais il ya tout plein d'articles ça m'embrouille

  • @lareconstruction
    @lareconstruction11 ай бұрын

    Science qui s'occupe de la formation et la transormation des signes et de leurs sens et des systèmes de significations et de valeurs auxquels ils appartiennent. Pour Saussure la linguistique fait partie de la sémiologie qui fait partie à son tour de la psychologie sociale dans la mesure où un signe est une réalité psychique qui permet de communiquer en raison d'une convention sociale. Par sa méthodologie, la sémiotique de tradition saussurienne peut être conçue comme la discipline fédératrice des sciences de la culture. La revue Texto!, gratuite et en ligne, offre de beaux articles de François Rastier sur ce sujet. Merci encore pour votre intérêt. Bien à vous, Santiago GUILLÉN, pour LR.

  • @lareconstruction
    @lareconstruction11 ай бұрын

    Merci pour votre intérêt. N'hésitez pas à vous inscrire à notre liste de diffusion : groupes.renater.fr/sympa/info/lareconstruction

  • @alainrolland69
    @alainrolland692 жыл бұрын

    17:00 Il faudrait que la psychanalyse développe un projet scientifique 23:00 La capture de la pensée par les mots 26:29 La marchandisation des rapports sociaux 30:00 Le sujet est machiné par des pulsions (supposition problématique) 31:00 Laplanche veut restituer une autonomie du sujet 33:00 La psychanalyse est-elle une science ? (pour répondre à Duarte Rolo) 35:40 Le moi comme forme ou institution symbolique 38:39 La spécificité humaine (pour les signes) 40:45 Le mot clef, exemple de recherche sur Google (un piège?) 48:50 Le sens (ou l'inconscient) n'est pas en nous mais entre nous (en même temps si je puis dire le moi est un sujet social: on ne peut pas partager l'égo du social, c'est une dualité totalisante, comme le particulier et le général, ou sinon l'onde et la particule) Peut on faire une sociologie du transfert? Après je ne suis plus tellement d'accord, ou je vois un certain problème se profiler à l'horizon, une interrogation. Mais tant mieux je ne veux pas appartenir à un fan club, peut être il faudra que je m'exprime sur ce désaccord/question mais je le dis aussitôt c'est subsidiaire, rien d'essentiel. Bon mon questionnement porte sur la théorie de la séduction généralisée, le fait est que nous baignons dans une mare de signes et qui sont des vecteurs de relation y compris érotiques, mais il ne faudrait pas interpréter le vecteur, le porteur de la relation (Hermès dieu grec) pour l'origine du signe ou son archétype, lui donner une origine métaphysique (ou naturelle). La relation n'est pas d'abord érotique mais sémiologique soit sociologique. Le sexuel entre en jeu non pas en temps qu'originaire, mais en tant qu'il trouble la relation qui elle est bien originaire (me suis-je bien fait comprendre?). Enfin voilà ce qui fait la différence de la psychanalyse par rapport à une science (générale) de la culture, c'est précisément la dimension sexuelle, le caractère sexuel (et refoulé) de l'inconscient freudien. Cette spécificité doit être toujours mise en valeur, sinon la psychanalyse s'évanouit en tant que pratique ayant un sens et se dilue dans un bla-bla informe (général). C'est aussi ce qui fait la difficulté de la psychanalyse pour se situer comme science. On part là d'un hiatus, mais pas forcément lacanien. Ce hiatus concerne la place du sexe dans toute théorie anthropologique non biologique/évolutionniste/génétique. Une place en forme de trou si on veut, ou de phallus peut-être si on le voit comme une barre interdictrice, agent du refoulement, cause négative et négatrice (possédant une force interne génératrice d'exclusion, de négation).

  • @lareconstruction
    @lareconstruction11 ай бұрын

    Merci pour ce travail !

  • @alainrolland69
    @alainrolland692 жыл бұрын

    Merci, comme je suis très pressé, cela m'aide beaucoup.

  • @lareconstruction
    @lareconstruction11 ай бұрын

    Merci à vous. N'hésitez pas à vous inscrire à notre liste de diffusion : groupes.renater.fr/sympa/info/lareconstruction

  • @vanessapastorini8460
    @vanessapastorini84602 жыл бұрын

    Merci pour le partage 🥰

  • @lareconstruction
    @lareconstruction2 жыл бұрын

    Avec plaisir 😊