Témoignage : Maxi Librati, rescapé du ghetto de Varsovie.
Issu d’une famille de juifs marocains, Maxi Librati ignore tout des menaces pesant sur les juifs, lorsqu’il est arrêté en juillet 1943. Déporté à Birkenau, il est ensuite affecté au Todkommando du ghetto de Varsovie, chargé de brûler les morts… Témoignage recueilli en 2004 par le Mémorial de la Shoah et la Mairie de Paris. Biographie : Né à Lyon en 1925, dans une famille juive originaire du Maroc, Maxi Librati est l’aîné d’une fratrie de seize enfants, dont il sera le seul déporté. Il grandit dans un milieu populaire à Saint-Fons (banlieue de Lyon). Ses parents sont illettrés, et la famille suit peu les informations à la radio. Arrêté dans un train, alors qu’il était parti avec des amis chercher du ravitaillement à la campagne, il ignore totalement l’existence d’une quelconque menace pesant sur les juifs : "Jusqu’à mon arrestation [en juillet 1943], je n’avais jamais entendu parler de déportation ni d’arrestation." Envoyé à la prison du fort Montluc, il tente d’envoyer une lettre à ses parents, ce qui lui vaut d’être isolé dans une cellule, sans nourriture pendant cinq jours. Il est par la suite transféré à Drancy, puis part pour Birkenau, le 2 septembre 1943. Il y reste trois semaines, avant d’être transféré dans un camp du ghetto de Varsovie, où il est affecté au Todtkommando ("commando de la mort"), chargé de brûler les cadavres. Il attrape le typhus.Envoyé à l’infirmerie, il impressionne le kapo par ses talents de fils aîné habitué aux travaux ménagers et devient garçon de chambre. L’avancée soviétique pousse les Allemands à évacuer le camp en juillet 1944. Maxi est transféré à Dachau, près de Munich, à l'issue d'une "marche de la mort" d'une centaine de kilomètres. Il est libéré par les Américains, le 30 avril 1945 à Allach, autre camp de Bavière. Lorsqu'il revient à Paris, il pèse 29 kg. Il retrouve à Lyon ses parents, frères et sœurs, qui avaient été cachés à la campagne par le patron du père de Maxi, plus tard décoré de la médaille des Justes. Maxi fait ensuite carrière dans le vêtement. Il parvient à ouvrir son propre magasin, pour lequel Paco Rabanne a conçu quelques modèles, à ses débuts.
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Je crois que vous aviez une telle foi dans la vie, un tel appétit de vivre que vous avez trouvé des " trucs" pour survivre. Je vous admire beaucoup !
Quel homme merveilleux ! Combien il est digne, doux et volontaire à la fois ! Je suis en admirative et très emue.
Je suis remplie d'admiration devant votre sérénité, votre simplicité,votre courage,et vos valeurs, transmises par votre famille.
Un homme admirable, une personnalité hors du commun, une pudeur infinie. Respect.
Je fait un grand hommage à tout ces gens qui ont connu les camps quel leçon de vie ! Cela me touche profondément car ils ont survécu à toutes ces horreurs et resté digne ! Que vos paroles soit entendu pours plus jamais cela se reproduise ! Je pense à tout ceux aussi à qui la vie leurs à été assassiné ! Plus jamais cela !
Je suis née juste après la guerre et il est vrai qu'à cette époque, on taisait la Shoah, les camps de concentration, les chambres à Gaz. Mais bien qu'élevée dans la religion catholique, je n'ai jamais compris pourquoi cette haine des juifs. Un homme est un homme, quelle que soit la religion... et chacun pense ce qu'il veut, même si je suis devenue complètement agnostique. Les derniers abus pédophiles des prêtres catholiques m'ont tellement dégoûtée (même si je n'avais plus aucune foi en la religion depuis mon adolescence).
Que j'aurais aimé avoir un papa ou un grand-père comme ça. Maxi vous êtes un super monsieur. 👍🙏
Il faudrait tirer un film de son histoire. Sa vie son histoire est à la fois triste et magique. Et ce monsieur il a quelque chose en lui. Une gentillesse une bonté une générosité et surtout un goût de vivre impressionnant.
Merci, Monsieur Librati ! Vous étiez un être humain exceptionnel.
Témoignage émouvant, que personne n oubli ce témoignage historique. Ne faire confiance à personne.
Un grand Monsieur ,quelle leçon de vie, vous n’êtes plus avec nous mais je ne peux m’empêcher d’écrire ces quelques mots.
Je prendrai toujours autant de plaisir à t’écouter raconter ton histoire , juste pour entendre le son de ta voix .Je t’avoue qu’elle me manque .Ton histoire est incroyable ! tu la racontes presque comme un conte de fée . Cet interview raconte surtout le grand homme que tu as toujours été travailleur optimiste volontaire et généreux et tellement famille . Tu as été un exemple pour maman elle avait beaucoup d’admiration pour toi .Cette lettre , c’est la lettre que maman a conservé pendant des années avant de te la donner .Ma maman Alice Librati sœur de maxi Librati était en admiration devant son frère . C’est Elle qui avait réceptionné cette lettre que tu avais écrit et l’avait lu à ses parents et de ce jour elle ne s’en était jamais séparée.
Qu'elle leçon de vie et de courage.
Merveilleux temoignage de VIE❤️✨️, une destinée extraordinaire. Bravo Monsieur pour votre partage 🙏 enrichissant et porteur d'espoir
Tout mon respect a ce grand homme si humble. Daniel de Québec Canada 🇨🇦
Bravo pour ce témoignage Monsieur, et respect à vous !
Beau témoignage le hasard fait bien les choses belle personne merci à ce monsieur🌟👍🏻
Merci Monsieur pour votre rémoignage.. courageux intelligent miraculé.. BRAVO. HOMMAGE..HONNEUR.. Nous avons besoin de savoir de connaître toutes ces souffrances.. vous avez 1 tres belle àme on ne vous oubliera jamais.. 👍👍👍👍
Une lettre si émouvante et délicate à ses Parents !
dans sa lettre il a une pensée pour tout le monde . Quel grand coeur et x etait encore quasi un.enfant