Shinoryū Kōdō 志野流香道, la voie de l’encens - DEMONSTRATION | Abbaye de Maubuisson

Comment continuer à voyager dans cette immobilité ? Cette question nous préoccupe pleinement, en cette année si particulière et difficile que nous traversons tous. C’est en guise de réponse que l’Abbaye de Maubuisson propose, à son public privé de déplacement, un moment de dépaysement en dévoilant une partie du programme de la journée spécial Japon reportée au printemps 2021.
Dans le kōdō, le terme «écouter» (聞くkiku) se substitue au terme «sentir» (嗅ぐ kagu), il s’agit d’une écoute multisensorielle voire d’une écoute spirituelle. Lors des cérémonies, les participants «écoutent» des fragrances exhalées par des bois parfumés brûlés selon des règles codifiées.
Démonstration d’un jeu intitulé « Shotōkō » (初冬香 les parfums du début de l’hiver)
Après avoir préparé des brûle-parfums au centre desquels sont placés des charbons ardents, l’hôte fait partager aux participants les senteurs Arashi (嵐 orage) et Kumo (雲 nuage). Les invités après avoir retenu ces parfums devront retrouver dans un ensemble de cinq encens, ces deux senteurs auxquelles a été ajouté une autre senteur inconnue, intitulée Kyaku 客.
Après chaque encens, les participants notent leur réponse sur un papier. Chaque encens retrouvé attribuera un point. Le gagnant est la personne avec le plus fort score. Celui-ci reçoit en cadeau le rapport calligraphié du jeu, souvenir de cette réunion hors de la vie quotidienne, passée à apprécier les saisons qui changent à travers les subtiles fragrances de l’encens.
Site de l'Abbaye : www.abbaye-de-maubuisson.fr
Facebook : / maubuisson

Пікірлер: 2

  • @Melodbellaisa
    @Melodbellaisa3 жыл бұрын

    Je suis éblouie par tout ces magnifiques rituels qui mettent en valeur les produits utilisés comme le thé par exemple merci 🙏 pour le partage je viens d 'apprendre qu il y avait un rituel pour l 'encens

  • @antezebra3081
    @antezebra30812 жыл бұрын

    Je tiens à saluer, outre la maîtrise dans le déroulement du rite, la prouesse géométrique dans la composition des plans. Tout est parfaitement placé : les tatamis en adéquation avec le mur et le carrelage de l'abbaye, les instruments sur les tatamis, les participants eux-mêmes. Je suis conscient qu'il s'agit autant d'un exploit du cadreur que des participants, qui ont su faire preuve d'une précision extrême dans chacun de leurs gestes, et notamment la disposition de chaque objet. La vidéo est un tableau vivant.