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La mesure de la pression artérielle est réalisée en utilisant un stéthoscope et un manomètre. Le principe de cette mesure est basé sur la loi de Pascal, qui stipule que la pression d'un fluide est la même à tous les points d'un récipient fermé.
Avec un stéthoscope, le médecin écoute les bruits du cœur et de la circulation sanguine lorsqu'une pression est appliquée sur l'artère brachiale (située dans le bras). Ce bruit s'appelle le souffle artériel, et il est causé par le sang qui se fraye un chemin à travers les valves des artères lorsqu'il est poussé par le cœur.
Lorsque la pression artérielle est mesurée, le manomètre est utilisé pour appliquer une pression sur l'artère brachiale. Le médecin écoutera les bruits avec le stéthoscope à deux moments différents : lorsque la pression est appliquée (lorsque le sang est poussé dans l'artère) et lorsque la pression est relâchée (lorsque le sang peut circuler librement dans l'artère). La pression artérielle est mesurée en enregistrant la pression lorsque le souffle artériel est audible (à la fin de la contraction cardiaque) et la pression lorsque le souffle artériel est inaudible (à la fin de la relaxation cardiaque).
En résumé, la mesure de la pression artérielle avec un stéthoscope implique l'application de pression sur une artère à l'aide d'un manomètre, puis l'écoute des bruits de la circulation sanguine avec un stéthoscope. La pression artérielle est calculée en enregistrant la différence de pression entre la contraction et la relaxation cardiaques.
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Les contractions du cœur permettent la propulsion du sang sous pression dans tout le système circulatoire aussi bien dans le réseau veineux que le réseau artériel.
La mesure de la pression artérielle, est un indicateur de santé. Elle présente un intérêt majeur, dans le diagnostic de l’hypertension artérielle, d'autant plus qu'elle demeure, asymptomatique pendant de nombreuses années
Mais avant d’expliquer le principe de la mesure de la pression artérielle, il est important, avant toute chose, de définir ce qu’est la pression artérielle.
Cette dernière se définit comme la force exercée par le sang sur la face interne de la paroi des artères
En réponse à cette force, la paroi de l’artère, par sa souplesse, se tend
Ainsi, la mesure de la pression artérielle se fait de manière indirecte en évaluant la pression que l’on doit appliquer pour contrebalancer la pression exercée par le sang.
Étudions désormais, le principe de la mesure de la pression artérielle
Le dispositif de mesure comporte un tensiomètre couplé à un brassard gonflable.
Avec un tensiomètre électronique, la mesure est simple et rapide. La lecture est directe. La mesure comporte 2 valeurs : une pression dite systolique et une pression dite diastolique. La valeur mesurée par le tensiomètre est de 120 sur 80 soit 12 8 de tension artérielle. Rappelons que ces valeurs sont exprimées soit en millimètre de mercure ou en cm de mercure. La mesure avec un tensiomètre analogique est, quant à elle, plus délicate.
La chronologie de la mesure est la suivante
Le médecin procédant à l’auscultation placera en aval du brassard un stéthoscope afin d’entendre l’écoulement du sang dans l’artère concernée
Le médecin gonfle le brassard de telle sorte, à ce que la pression exercée par ce dernier, soit supérieure à celle exercée par la pression du sang dans l’artère du bras. Ainsi, l’artère est comprimée, ce qui ne permet plus au sang de s’écouler librement. Plus aucun son n’est entendu au stéthoscope.
Ensuite, le médecin dégonfle progressivement le brassard de telle sorte à ce que la pression exercée par ce dernier soit égale à celle exercée par la pression du sang dans l’artère du bras. Le sang commence à nouveau à s’écouler dans l’artère : un bruit est perçu au stéthoscope. Le médecin note la valeur de la pression artérielle au même moment sur le cadran. La pression artérielle mesurée à cet instant est la pression artérielle maximale, c’est la pression systolique.
Le médecin continue à dégonfler le brassard. Le sang passe de mieux en mieux et un bruit est toujours perçu au stéthoscope. Puis, progressivement, alors que le brassard continue à être dégonflé, le bruit est de moins en moins audible au stéthoscope. Le bruit finit par disparaitre. La pression artérielle mesurée à cet instant est la pression artérielle minimale, c’est la pression diastolique.