Quand les internes craquent - État de santé - Élizabeth Martichoux - LCP Assemblée nationale

Pas encore totalement médecins, mais plus vraiment étudiants, les internes en médecine représentent 40% du personnel médical dans les hôpitaux. Un rôle donc primordial et pourtant la plupart d'entre eux sont à bout, voire en danger.
Aujourd'hui, 90% des internes font plus des 48 heures règlementaires par semaine, avec des temps de travail allant parfois de 80 à 100h selon les spécialités. A cela s'ajoute une culture qui peut être très violente, allant de brimades à un véritable harcèlement moral voire parfois sexuel de la part des supérieurs. Résultat : 75% des internes ont des symptômes d'anxiété pathologique, et 40% de dépression. En 2021, 11 internes en médecine se sont suicidés, et en moyenne, il y aurait un suicide tous les 18 jours.
Alors comment mieux s'occuper des étudiants en médecine, comment briser l'omerta qui règne à l'hôpital ? Comment améliorer cette situation, qui pèse sur les étudiants mais aussi sur les patients, plus susceptibles d'être victimes d'erreurs médicales ?
La santé figure au premier rang des préoccupations des Français et au coeur de tous les grands débats politiques et sociétaux. L'organisation des soins, le service public hospitalier, mais aussi le mal de dos, les allergies, la bioéthique ou encore la nutrition... Sur LCP, Elizabeth Martichoux explore chaque mois un thème de santé publique. Entre reportages, interviews de professionnels de santé, de personnalités politiques mais aussi de patients, ce rendez-vous aborde tous les maux d'une problématique de santé, ses enjeux, les avancées et les nouveaux défis pour mieux vivre demain !
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Пікірлер: 12

  • @CECILE50515
    @CECILE50515 Жыл бұрын

    Comment voulez-vous ne pas dégoûter les futurs médecins de leur vocation ! Arrogance, maltraitance, harcèlement sexuel et cris et dévalorisations permanentes !!! Voilà l'ambiance réelle de 80% du milieu médical français ! Et il ne faut surtout pas le signaler !!! Ni au ministère du travail (inspection du travail), ni à L'ARS !!! On vous fait disparaître tous vos constats en les mettant sous la table ! Ni vu ni connu !!! Et ON VEUT QUE LES CHOSES AVANCENT !!! Bon courage en tout cas.

  • @veromescla4445
    @veromescla4445 Жыл бұрын

    C'est honteux. C'est un mode de traitement qui ne devrait pas exister

  • @paulpaulovic9371

    @paulpaulovic9371

    5 ай бұрын

    Bien d accord avec vous. Parfois j ai l impression qu'à l armée on est mieux considéré, je sais de quoi je parle, ancien militaire ayant fait l erreur de se reconvertir aidé soignant. Alors lors des classes, la base, et ensuite les stages commme forêt équatoriale ou commando, c est normal, ça crie, ça pulse, mais on c est que ça fait partie de la formation. On est là pour défendre dre, attaquer, mais les instructeurs une fois ce moment passé, c est pour certains de future amis,,,, Un d eux m à avouer, oui on joue un rôle pour la formation au stress, la pression ou ça crie car en guerre c est ça qui va vous sortir vivant. En médecine étude de soin,,,,,,,,,c est permanent,,,,,on dirait, le pire c est que ça en amusé certain de casser des gens qui pourrait être leur futur collègue. Si m as fille dit je vais faire médecine, ifsi ou formation aide soignant,,,,franchement réfléchie bien.

  • @user-lv7bt3jg9r
    @user-lv7bt3jg9r5 күн бұрын

    Pourquoi ne pas faire des gardes de 12h tournantes et de laisser l’administratif en TT. L’état doit developper des solutions

  • @mariemunoz7941
    @mariemunoz79414 ай бұрын

    C est terrible de traiter comme ça les internes, je ne comprends pas

  • @trouble7242
    @trouble7242 Жыл бұрын

    Perso je vais bientôt partir