Merci beaucoup pour cette vidéo, claire et précise sur ce qui attend les personnes souhaitant consulter un psychologue. Je remarque dans ma pratique que rares sont mes parents qui sont arrivés sur les conseils de leur médecin, plus enclin, dans mon secteur, à prescrire des antidépresseurs qu'un rdv chez le psy. De plus, depuis que j'ai un compte Doctolib, nombreux sont ceux qui me rapportent avoir trop de mal à téléphoner pour prendre rendez-vous et préfèrent passer via l'anonymat de la plateforme, je ne les imagine donc pas passer via leur médecin traitant. Et pour terminer, aujourd'hui les délais d'attente pour consulter un médecin en libéral peuvent atteindre 10 jours, à cela va s'ajouter les délais pour le psychologues, puis le psychiatre, puis de nouveau le psychologue.... quelles économies financières et de temps va-t-on réellement réaliser?

Merci beaucoup, j'ai partagé ta vidéo, en tant que psy on doit se soutenir !

@danaeholler

3 жыл бұрын

Merci beaucoup ☺️

Merci beaucoup, vidéo partagée !!

Vidéo partagée! Et rdv le 10/6!

Bonjour! On reste tout de même libre d'aller voir un psychologue sans passer par un médecin, si on se fiche de la prise en charge par la sécu ?

@danaeholler

3 жыл бұрын

Si ce dispositif passe, non ...

@lafemmesanspseudo7840

3 жыл бұрын

@@danaeholler wow.............. de quoi remettre en doute une inscription à l'IED... J'avais loupé cette information. Quelle est la source?

@lafemmesanspseudo7840

3 жыл бұрын

@MilaS Sans compter que psychiquement, cette énième privation d'autonomie et de liberté serait assez insupportable, pour les psys comme pour les patients... (mais ça, "ils" s'en fichent probablement). Ce besoin de serrer la vis sur les questions de santé, - physique (ex. liberté de prescription de plus en plus réduite) ou mentale, ce qui nous est le plus intime en somme -, est assez nauséabond. Encore plus quand on prétend que c'est "pour notre bien", "pour aider", "quoi vous êtes pas contents?" (si c'est pas manipulateur...?).

Bonjour Danae, merci pour cette vidéo. Perso, j’ai un peu de mal à comprendre vos réticences à ce que le médecin-traitant soit au courant des difficultés psy de son patient : puisque c’est son rôle par définition, à la base ! Et je crois savoir que jusqu’ici pour qu’une psychothérapie soit prise en charge par la Sécu, il faut passer par un psychiatre ( qui est médecin donc ), c’est le cas du moins en CMP mais pas que d’ailleurs. Dernier point, les conditions gouvernementales n’empêchent en rien à ceux qui le souhaitent l’accès direct au psy à ses propres frais, il faut bien le préciser. Par contre, si c’est aux frais de la Sécu, c’est un peu normal qu’elle pose ses conditions pour éviter les abus inhérents par essence à tout ce qui est offert «gratuitement». Non, le vrai sujet n’est pas là et je pense que les psychologues seraient bien inspirés d’être plutôt à la pointe du combat pour proposer des solutions au gouvernement pour un accès plus ouvert aux psy dans la lutte contre les addictions et notamment le cannabis, un sujet brûlant d’actualité, eh oui !!! De mon point de vue, si la population avait accès plus facilement aux psy, les gens (les enfants notamment) seraient moins enclins d’en passer par des substances psychoactives pour tenter d’apaiser leurs angoisses. En voilà un sujet de santé publique sur lequel on n’entend pas beaucoup l’implication des psy monter au créneau dans le débat et c’est bien (le +) regrettable, à mon sens.

@TheJbrodary

3 жыл бұрын

Attention la santé mentale ne se réduit pas aux addictions. Je vous propose d'avoir une vision plus large et complexe en intégrant les problèmes de stress au travail, les troubles de l'humeur, les troubles anxieux, les stress post traumatique, les psychoses, etc. Les psychologues demandent depuis des années le remboursement des psychothérapies et communiquent sur les troubles tels que les addictions et on ne les entend pas beaucoup parce qu'on ne les écoute pas beaucoup. Pourquoi leur reprocher cela? Concernant la gratuité, il y aura toujours des abus, comme pour les consultations chez le médecin (c'est souvent gratuit). Mais à mon avis, une majorité de personnes fait preuve de bon sens et consulte quand elle a besoin. Qu'est ce qu'un usage abusif de la gratuité en psychothérapie ? Je vais perdre une heure chez le psy pour papoter et ça sert à rien? Qui fait ça ? Que proposez vous comme alternative à la gratuité pour les personnes précaires ? Concernant l'adressage, les médecins généralistes sont déjà débordés. Pourquoi encombrer leurs journées de consultations supplémentaires alors qu'ils sont peu qualifiés pour évaluer la santé mentale comparativement aux psychiatres et psychologues. A-t-on besoin d'aller chez le médecin pour voir un orthophoniste ? Non et ça fonctionne bien. Les patients ont déjà assez de mal à venir consulter. Pourquoi mettre des obstacles supplémentaires ? Par volonté de contrôle, par peur de l'abus....

@RoxanneASYLLA

3 жыл бұрын

@@TheJbrodary , ne mélangeons pas tout ! D’abord, je ne vois pas à quel moment j’ai prétendu que la psy se résumait aux addictions. C’est le 1er point. Ensuite, je vois que vous connaissez mal le rôle d’un médecin, mais le pire est d’avancer des contre-vérités sur ses compétences et missions, ce qui est fort dommageable pour une chaîne de vulgarisation et donc qui ambitionne d’informer le grand public. C’est le 2e point. Je vous rappelle seulement que la psychiatrie fait partie intégrante de la formation d’un médecin généraliste. Pas besoin d’un médecin pour suivre une psychothérapie, dites-vous ? C’est tout à fait juste si ce n’est le cas où des patients suivis exclusivement en psychothérapie présentent de vraies pathologies ( sans parler de comorbidités) psychiatriques nécessitant un véritable traitement médicamenteux et parfois des hospitalisations (y compris sous contrainte) : ce sont autant de situations qui relèvent d’un avis médical tout aussi bien généraliste que psychiatrique. Ce n’est pas un psychologue qui posera l’indication d’un neuroleptique, d’une ALD, d’une hospitalisation voire de soins sans consentement. C’est le 3e point. S’agissant de la gratuité, vous aurez noté (du moins je l’espère) que j’ai pris la précaution de mettre de gros guillemets. Aussi bien dans les mesures gouvernementales que vous décriez que pour tout le reste, la prise en charge de la Sécu donne l’impression au public qui en bénéficie, que c’est gratuit. La vérité est qu’il y a bel et bien quelqu’un qui paie quand bien même l’assuré social est dispensé de l’avance des frais. C’est le 4e point. Se focaliser sur de soi-disant velléités de mise sous tutelle des psychologues par les médecins, c’est un faux-débat, si je puis me permettre. Chacun des corps de métier a son champ de compétences et ses missions spécifiques. Le vrai sujet, à mes yeux, et j’en termine par là, c’est que les psychologues devraient être les 1ers à monter au créneau pour se saisir de problèmes de santé publique ( tels que celui des addictions qui nous occupent en ce moment, que j’ai donné à titre d’exemple par rapport à l’actualité médiatique) pour démontrer aux pouvoirs publics en quoi un accès plus «ouvert» (autrement dit pris en charge par la Sécu) aux psychologues s’inscrit en amont dans un véritable plan de prévention des complications qui en résultent et représentent un surcoût de leur prise en charge à ce stade. Je veux dire par là, tout simplement, que si la Sécu finançait les consultations psy comme elle a accepté de le faire généreusement pour les test PCR en cette période de pandémie Covid, je trouve que cela contribuerait pour une part non négligeable à la baisse de la prévalence des comportements addictifs et des conséquences sanitaires désastreuses qui en découlent. Pour moi, c’est le noeud du problème et je suis fort étonnée que les psychologues soient complètement absents de ce débat alors qu’ils sont les 1ers concernés dans l’analyse de ce phénomène et devraient à ce titre être les 1ers aussi à proposer une solution immédiatement accessible, pour tous, efficace et peu coûteuse par rapport à ce que coûte au final une addiction : consulter un psy ! Sans parler du fait que pour le coup, cela permettrait au passage et cerise sur le gâteau de mettre en exergue le rôle crucial du psychologue dans la chaîne d’offre de soins en santé mentale. De mon point de vue, le vrai sujet, il est là. PS : et encore une fois, les conditions posées par le gouvernement se limitent aux prises en charge supportées par la Sécu. Donc rien n’empêche qui le souhaite d’aller consulter un psy sans passer par la Sécu (ni par un médecin psychiatre ou généraliste), donc à ses propres frais.

@Aimaure

3 жыл бұрын

@@RoxanneASYLLA vous semblez très mal informée...vu le nombre de médecins généralistes insuffisamment formés à la santé mentale, partout le parcours des études des médecins généralistes démontrent l'insuffisance de leur formation en psychiatrie qui reste seulement un choix pendant leur parcours...aucun stage obligatoire en psychiatrie. Vu le nombre de médecins généralistes que je reçois au cabinet, dépassés par les demandes, en burn out, en épuisement professionnel, qui déjà croulent sous le travail, les mettre encore à contribution semble tout à fait inadapté et la plupart n'ont pas du tout envie de prendre ce rôle... la psychologie doit travailler AVEC la médecine mais ne pas être sous son joug sinon c'est la fin des diversités de notre pratique et garantir l'accès libre à nos cabinets doit demeurer la règle. Ce que vous semblez ne pas comprendre c'est l'appauvrissement des CMP et de lintrahospitalier au profit d'un asservissement des psychos libéraux, le plus urgent est de réinjecter de l'argent et des moyens à l'hôpital public !!!

@RoxanneASYLLA

3 жыл бұрын

@@Aimaure, ce n’est pas parce qu’un médecin généraliste est «mal ou insuffisamment formé» à la santé mentale comme vous dites que cela revient à démontrer que je suis mal informé sur ses compétences. Jusqu’à preuve du contraire un médecin généraliste est habilité à prescrire des psychotropes, une hospitalisation, des soins sous contrainte, toutes choses qu’un psychologue n’a pas le droit de faire. Et bien sûr, s’il y a des spécialités médicales telles que la psychiatrie, la neurochirurgie, la gastro et d’autres, ce n’est pas pour démonter que le médecin traitant est incompétent dans ces domaines. Et d’ailleurs, pour consulter ces spécialistes, il faut parfois passer obligatoirement par un médecin généraliste. Pour votre gouverne, c’est d’ailleurs lui ( et non le psychiatre ni le psychologue) qui fait notamment les demandes de prise en charge (et de renouvellement) par la MDPH pour certaines pathologies psychiques et psychiatriques. C’est donc une erreur de prétendre qu’ils n’y connaissent rien. Pour résumer, vous voulez partir en croisade contre la main-mise supposée des médecins sur la psychothérapie mais sans même connaître pour commencer les prérogatives des uns et des autres. Euh..., il y a comme qui dirait un petit problème. Encore une fois, ne mélangez pas tout ! Et surtout ne vous trompez pas de combat.

@TheJbrodary

3 жыл бұрын

@@RoxanneASYLLA Je répond point par point en vous citant : 1/“je ne vois pas à quel moment j’ai prétendu que la psy se résumait aux addictions. “ >Vous le désignez comme THE sujet brûlant et central. ça a l’air important pour vous. C’est un sujet important sur lesquels les psychologues travaillent au quotidien et développent les connaissances. Mais un sujet pas plus important que d’autres problèmes de santé mentale. 2/“Ensuite, je vois que vous connaissez mal le rôle d’un médecin.” >Pourtant je travaille en étroite collaboration avec plusieurs médecins dans mon cabinet. Les généralistes reconnaissent eux-même leurs limites avec les problèmes de santé mentale, d’où l’intérêt de faire confiance aux psychiatres et psychologues qui sont les spécialistes. 3/“Pas besoin d’un médecin pour suivre une psychothérapie, dites-vous ?” >Parfois oui, parfois non. Les psychologues sont experts pour évaluer si l 'état mental nécessite une orientation vers un médecin. Pour ma part, j’adresse directement à ma collègue psychiatre. Et elle m’oriente des patients qui n’ont pas besoin de consultations médicales. 4/“Ce n’est pas un psychologue qui posera l’indication d’un neuroleptique, d’une ALD, d’une hospitalisation voire de soins sans consentement.” >évidemment. Et c’est pas un généraliste qui va faire de la psychothérapie. 5/“La vérité est qu’il y a bel et bien quelqu’un qui paie quand bien même l’assuré social est dispensé de l’avance des frais.” OK on est d’accord. Donc les personnes pauvres doivent payer leurs soins? 6/“Se focaliser sur de soi-disant velléités de mise sous tutelle des psychologues par les médecins, c’est un faux-débat, si je puis me permettre.“ >C’est un débat central. Cela comporte un risque de perte d’autonomie. Les médecins sont les premiers à se plaindre de la mise sous tutelle de leur profession par la CPAM qui les contrôle. 7/“les psychologues devraient être les 1ers à monter au créneau pour se saisir de problèmes de santé publique, [...] devraient à ce titre être les 1ers aussi à proposer une solution immédiatement accessible, pour tous, efficace et peu coûteuse par rapport à ce que coûte au final une addiction : consulter un psy ! > Je rêve ou quoi? C’est ce qu’on fait depuis longtemps mais les médias et les politiques s’en foutent. On manifeste le 10 juin ! On réclame ça depuis des années !