L'aiguille d'Etretat Au large de l'aiguille d'Etretat et de la porte de la Falaise d'Aval, on se sent à sa place, je comprends que Claude Monet ait tant tenu à les reproduire sous plusieurs facettes ! Ces formes improbables (et qui ressemblent en même temps à une chope de bière et à une stalagmite), plus imposantes que des éléphants marchant dans l'eau et un marsouin sortant sa tête, sont bien réelles et nous interrogent sur le rêve et la réalité, qui ne semblent plus si antinomiques que cela tout à coup. L'idée de la chope de bière donne un côté convivial au décor. On sent bien un côté arnaque, un côté décor sur cartes postales, mais il n'y a pas de raison de nous ôter ce paysage millénaire, qui du coup pénètre dans nos coeurs. L'aiguille d'Etretat, séparée de la porte, à un moment donné, donne un sentiment de détresse : un appel au secours au Ciel lui-même. C'est un doigt relié à Dieu, la dernière partie d'un corps à ne pas se retrouver immergée. Une fois sous l'eau ça semble trop tard. Mais ce doigt, imperturbable, qui ne nous nargue pas mais appelle à l'aide Dieu ou les Hommes... c'est peut-être ça qui nous interpelle. On n'est pas Dieu, mais on a la possibilité d'aider autrui. Ce doigt de pierres, il nous montre surtout notre partie divine : aider, n'est-ce pas un peu plus qu'humain ? Au large de l'aiguille d'Etretat, on est entre la terre et le Ciel. On est en suspens. Notre âme est plus grande. Sarah G. (Mon mari et moi postons séparément, mais sous ce même pseudo de Vince Taylor).

Un des gamins était André Vatinel mon arrière grand père !