A l'occasion de la Journée Mondiale pour la Fin du Spécisme le 29 août 2020.
Le spécisme est la discrimination fondée sur l'espèce. Il sert à justifier la domination des humain-es sur tous les autres animaux. Le spécisme est l'idéologie permettant d'en disposer à notre guise, de les enfermer, les mutiler, les utiliser comme des ressources, de détruire leur habitat, de les faire naître et les modifier génétiquement dans notre intérêt et au détriment du leur, de les exploiter pour nous distraire, nous vêtir, faire des gâteaux, du dentifrice, et de les tuer ensuite. Pourtant, il est aujourd'hui unanimement reconnu que les animaux sont des êtres sensibles qui ressentent le bien-être et la douleur, ont besoin d'espace, de liberté, ils ont des rapports sociaux entre eux.
Les animaux ne se laissent pas mener à l'abattoir passivement, ils se débattent, ils ne veulent pas mourir, parfois ils arrivent à s'échapper, ils résistent, ils hurlent, mais nous ne les entendons pas, parce qu'on s'est arrangé pour éloigner cette partie là de nos yeux et nos oreilles pour ne pas assister à ça. C'est bien qu'il y a un déni sur cette question, sinon les abattoirs seraient restés au sein des villes, et non excentrés. Et les images et les sons que les activistes arrivent à sortir de ces lieux ne seraient pas farouchement empêchés, occultés et réprimés.