No video

Małgorzata Walewska: La mort de Cléopâtre

Hector Berlioz, La mort de Cléopâtre
Małgorzata Walewska: mezzo-soprano
Conductor: Andrzej Straszyński
The Symphony Orchestra of the Silesian Philharmonic
Katowice, 1996
© Iza Grzybowska

Пікірлер: 4

  • @mj9502
    @mj95024 жыл бұрын

    Emocje płyną mi kablem od słuchawek wprost do serca ❤️

  • @jolantabernacka8531
    @jolantabernacka85315 жыл бұрын

    24.02.2017r. miałam szczęście wysłuchać dzieła H.Berlioza w wykonaniu Maestry Małgorzaty Walewskiej i było to moje najbardziej emocjonalne doświadczenie muzyczne,chapeau bas

  • @MagorzataWalewska2021

    @MagorzataWalewska2021

    5 жыл бұрын

    To największy komplement dla artysty. Pozdrawiam serdecznie!

  • @corsettipierre-paul5059
    @corsettipierre-paul50595 жыл бұрын

    « Cléopâtre : scène lyrique » (H 36), pour soprano solo et orchestre, appelée fréquemment mais de manière inexacte « La Mort de Cléopâtre », a été composée pour l'obtention du Grand prix de Rome en juillet 1829 sur un texte de Pierre-Ange Vieillard. Cette cantate, aujourd'hui l'une des œuvres lyriques les plus souvent exécutées du compositeur, n'a été publiée qu'en 1903. C’en est donc fait ! ma honte est assurée. Veuve d’Antoine et veuve de César, Au pouvoir d’Octave livrée, Je n’ai pu captiver son farouche regard. J’étais vaincue, et suis déshonorée. En vain, pour ranimer l’éclat de mes attraits, J’ai profané le deuil d’un funeste veuvage ; En vain, en vain de l’art épuisant les secrets, J’ai caché sous des fleurs les fers de l’esclavage ; Rien n’a pu du vainqueur désarmer les décrets. À ses pieds j’ai traîné mes grandeurs opprimées. Mes pleurs même ont coulé sur ses mains répandus, Et la fille des Ptolémées A subi l’affront des refus ! Ah ! qu’ils sont loin ces jours, tourment de ma mémoire, Où sur le sein des mers, comparable à Vénus, D’Antoine et de César réfléchissant la gloire, J’apparus triomphante aux rives du Cydnus ! Actium m’a livrée au vainqueur qui me brave ; Mon sceptre, mes trésors ont passé dans ses mains ; Ma beauté me restait, et les mépris d’Octave Pour me vaincre ont fait plus que le fer des Romains. Ah ! qu’ils sont loin ces jours, etc. Ah ! qu’ils sont loin ces jours, tourment de ma mémoire, Où sur le sein des mers, comparable à Vénus, D’Antoine et de César réfléchissant la gloire, J’apparus triomphante aux rives du Cydnus ! En vain de l’art épuisant les secrets, J’ai caché sous des fleurs les fers de l’esclavage, Rien n’a pu du vainqueur désarmer les décrets. Mes pleurs même ont coulé sur ses mains répandus. J’ai subi l’affront des refus. Moi !… qui du sein des mers, comparable à Vénus, M’élançai triomphante aux rives du Cydnus ! Au comble des revers, qu’aurais-je encor à craindre ? Reine coupable, que dis-tu ? Du destin qui m’accable est-ce à moi de me plaindre ? Ai-je pour l’accuser les droits de la vertu ? J’ai d’un époux déshonoré la vie. C’est par moi qu’aux Romains l’Égypte est asservie, Et que d’Isis l’ancien culte est détruit. Quel asile chercher ? Sans parents ! sans patrie ! Il n’en est plus pour moi que l’éternelle nuit ! Méditation « What if when I am laid into the tomb…» (Shakespeare) Grands Pharaons, nobles Lagides, Verrez-vous entrer sans courroux, Pour dormir dans vos pyramides, Une reine indigne de vous ? Non !… non, de vos demeures funèbres Je profanerais la splendeur ! Rois, encor au sein des ténèbres, Vous me fuiriez avec horreur. Du destin qui m'accable est-ce à moi de me plaindre ? Ai-je pour l'accuser le droit de la vertu ? Par moi nos dieux ont fui d'Alexandrie, Et d'Isis le culte est détruit. Grands Pharaons, nobles Lagides, Vous me fuiriez avec horreur ! Du destin qui m'accable est-ce à moi de me plaindre ? Ai-je pour l'accuser le droit de la vertu ? Grands Pharaons, nobles Lagides, Verrez-vous entrer sans courroux, Pour dormir dans vos pyramides, Une reine indigne de vous ? Non, j'ai d'un époux déshonoré la vie. Sa cendre est sous mes yeux, son ombre me poursuit. C'est par moi qu'aux Romains l'Égypte est asservie. Par moi nos dieux ont fui les murs d'Alexandrie Et d'Isis le culte est détruit. Osiris proscrit ma couronne. À Typhon je livre mes jours ! Contre l'horreur qui m'environne Un vil reptile est mon recours. Dieux du Nil… vous m'avez… trahie ! Octave… m'attend… à son char. Cléopâtre, en… quittant… la vie, Redevient digne de… César !