"La manche", le premier roman engagé de Max de Paz
Ойын-сауық
À seulement 21 ans, Max de Paz publie son premier roman, La manche, aux éditions Galimmard, un acte né de l'urgence de témoigner. Dans un Paris où 3000 personnes dorment chaque nuit dans les rues, il refuse de fermer les yeux sur cette réalité. Situé autour de la place de la Contrescarpe, le récit plonge dans le quotidien d'un jeune homme sans domicile fixe, le narrateur du roman, qui a vu sa famille se désintégrer et s'est retrouvé livré à lui-même. Ayant parcouru un chemin scolaire prestigieux, de Henri IV à l'ENS en passant par la Sorbonne, l'auteur adopte un regard différent sur les rues familières de son quartier, embrassant la perspective d'un "clochard". Ce récit poignant offre un aperçu intime des défis et des choix auxquels sont confrontées les personnes sans-abri dans une société qui les ignore trop souvent.
Пікірлер: 14
Ça fait très plaisir de voir quelqu'un de très sensible. Faire grandir la gêne pour faire avancer la cause est excellent. Maintenant, seules les personnes déjà sensibles au sujet vont le lire de leur plein gré, sauf si des profs de littérature le font lire à leurs élèves. Pour ne pas être dans l'humiliation tout en leur donnant, je leur parle, les regarde dans les yeux éventuellement les prends dans mes bras. J'en ai aidé un à ranger et laver son bordel, j'ai commencé à créer des amitiés... Cependant, du haut de mon RSA, il était peut-être plus facile de me sentir proche d'eux, d'autant plus qu'il m'était parfois difficile d'entreprendre les démarches pour en bénéficier. J'avais peur de finir à la rue. Ces SDF à qui je parlais étaient bien plus malades que moi et étaient dans une incapacité totale d'effectuer ces démarches administratives certes faciles pour le commun. Combien de malades mentaux se retrouvent à la rue juste parce qu'ils n'arrivent pas à gérer leur phobie administrative et n'ont pas assez de stabilité pour un emploi ! Combien ! Ce sont ces gens du RSA qu'on fait travailler soit-disant parce que ce sont des immigrés fainéants. Ça arrange bien la haute société. En attendant, dans les rues, on voit surtout des français qui n'y ont pas leur place. Il a fallu que je guérisse un peu pour réussir à décrocher une aide par reconnaissance de maladie psy. Que fait-on pour ceux qui ne guérissent pas assez ? Quand va-t-on cesser de se reposer sur les assos? Quand on voit le gouvernement agir et l'engouement générale pour les droites extrêmes, on sait que ce n'est pas une priorité pour les français. C'est pourquoi ça me touche de voir des gens comme cet écrivain. J'ai peu d'espoir pour la France. L'autocentrisme et l'orgueil triomphent. Quelle tristesse ! Pour une fois, une belle personne sort de ce décor atroce. Merci !
Na na na, on t'a reconnu, Thimotée Chalamet ☝️
Je suis super heureux : pour une fois que quelqu'un ne sort pas de Normal Sup! Il n'a pas l'air d'être une progéniture du Paris intramuros. Enfin un peu de démocratie dans les lettres françaises!
@SltNanou93
Ай бұрын
Il fait Normal sup 😅
@inesachour7794
Ай бұрын
Il est à l’ENS, pour la démocratie on n’y est pas encore
Il est simplement, humain 🤍
Bravo moi aussi j'ai vu un sdf se piquer de l'autre coté d'une rue touristique où des bourges hilares se baffraient
ce jeune homme condamne-t-il le hamas?
@angelaaubert4358
Ай бұрын
Quel est le lien avec son livre ?!!
@gustavoherera
Ай бұрын
@@angelaaubert4358 je vous répondrai volontiers après que vous ayez condamné le hamas
@angelaaubert4358
Ай бұрын
@@gustavoherera aucun rapport
@gustavoherera
Ай бұрын
@@angelaaubert4358 vous êtes antisémite vous!
Ne jamais donner de pièces à un sdf pour ne pas l'humilier.