L’origine du cheval, un voyage génétique dans le temps, conférence de Ludovic ORLANDO

Dans le cadre de la programmation scientifique et culturelle 2023 et des actions éducatives du site départemental de l’Abbaye d’Arthous, le Département des Landes organise des rencontres scientifiques visant à promouvoir des échanges entres universitaires et publics.
L’Abbaye d’Arthous, dans une démarche territoriale, développe certains temps hors-les-murs pour faciliter l’accès du public à ces connaissances.
En 2021, le Département des Landes a signé une convention avec le Centre National de la Recherche Scientifique et l’Université Toulouse-III-Paul-Sabatier pour un programme de recherche européen ambitieux : PEGASUS. Dirigé par Ludovic ORLANDO, directeur du Centre d'Anthropobiologie et de Génomique de Toulouse, ce projet a permis de reconstituer les variations génomiques de plus de 1 000 chevaux anciens en Eurasie ces 50 derniers milliers d’années.
La conquête du cheval : une histoire génétique
Le cheval n'est plus aujourd'hui, dans les pays occidentaux qu'un animal de loisir. Il occupait cependant, hier encore, une place centrale dans nos sociétés. Instrument de la guerre avant même l'Antiquité, il régit les rapports de force entre les peuples jusqu'à cohabiter aux côtés des chars blindés de la seconde guerre mondiale. Rapide comme l'éclair, il transporta nos ancêtres à travers le monde, mais aussi leurs cultures, leurs langues et leurs germes, plus vite qu'ils ne l'avaient jamais pu, ce qui rendit le monde comme plus petit. Bref, dès lors que le cheval fut domestiqué, son histoire n'a jamais plus fait qu'épouser celle des humains. Cette histoire restait cependant encore largement méconnue jusque très récemment. Mais, ces dernières années, avec le décryptage du génome des chevaux anciens et modernes, les origines du cheval domestique et les grandes étapes qui ont façonné ce que Buffon considérait "la plus noble" de nos conquêtes, ont enfin dévoilé leurs mystères.
La conférence de Ludovic ORLANDO vient restituer au public landais les résultats de ces analyses archéogénétiques réalisées sur des restes de chevaux de Duruthy (Sorde-l'abbaye). Il présente sa méthode et ses résultats de recherche sur le génome du cheval, et met l’accent sur les techniques de recherches pour expliquer comment l’étude de ce matériel archéologique participe à une meilleure connaissance des espèces de chevaux du paléolithique. Enfin, il explique comment ces études participent à une meilleure connaissance des espèces de chevaux du paléolithique.
Cette rencontre exceptionnelle a été organisée dans le cadre d’un partenariat avec l'École des Courses Hippiques de Mont-de-Marsan le 8 avril 2023.

Пікірлер: 14

  • @aarg1988
    @aarg198810 ай бұрын

    Très interessant Merci.

  • @jsgartist2841
    @jsgartist2841 Жыл бұрын

    Très intéressant MERCI !

  • @francoisebloom393
    @francoisebloom39311 ай бұрын

    Conférence très claire qui m'a énormément appris sur le cheval. Merci.

  • @Bibi111ism
    @Bibi111ism Жыл бұрын

    4000 ans, c'est vraiment très récent au regard, par exemple, de l'apparition de l'agriculture. Il a fallu donc attendre longtemps avant qu'ils aient pensé à cette domestication qui nous parait aujourd'hui évidente.

  • @ReoAard
    @ReoAard Жыл бұрын

    Merci

  • @jex988
    @jex988 Жыл бұрын

    J'avais vu cette conférence sur le site du Collège de France (mais je ne la retrouve plus), il y a quelques années, ravi de voir les développements avec les ânes !

  • @yannduchnock
    @yannduchnock Жыл бұрын

    C'est dommage que cette vidéo ne soit pas plus connue, c'est passionnant et pourtant je suis plutôt "blindé" coté génétique. Je l'ai placé dans ma playlist "Sciences". Je ne comprends pas comment il peut dire que le cheval de Przewalski descend d'animaux domestiques ! Son raisonnement lui permet juste de dire qu'ils descendent de la population des chevaux de Botai dont on connait la domestication. Autrement dit il existait sans doute des chevaux à Botai dont certains étaient domestiqués et d'autres sauvages (avec d'ailleurs des croisements) et il est possible que ces derniers aient donné les chevaux actuels de Przewalski. Mais peut-être que la corrélation est très forte avec les chevaux précis domestiqués et faible avec les éventuels chevaux sauvages de la MÊME région (?).

  • @AbbayedArthous-Landes-qi9ny

    @AbbayedArthous-Landes-qi9ny

    11 ай бұрын

    Merci pour vos remarques. En complément de la conférence de Ludovic Orlando, nous vous informons de la récente parution aux éditions Odile Jacob de son livre "La conquête du cheval. Une histoire génétique.". www.odilejacob.fr/catalogue/sciences/genetique/conquete-du-cheval_9782415004361.php » - 24/07/2023

  • @jsgartist2841
    @jsgartist2841 Жыл бұрын

    Vive le cheval Lusitanien!

  • @danielroche344
    @danielroche3448 ай бұрын

    Si le cheval de Préwalski est une espèce férale , que ses ancêtres domestiques étaient de différentes couleur de robe . On peut peut-être expliquer qu'ils soient tous de même couleur aujourd'hui par une adaptation à la vie stépique car évidemment la couleur marron est la plus discrète face aux éventuels prédateurs . Non ?!

  • @annienina6411
    @annienina6411 Жыл бұрын

    il serait normal que le cheval soit consideré comme un animal de compagnie au vu des nombreux services rendu aux hommes

  • @jsgartist2841

    @jsgartist2841

    Жыл бұрын

    Il est sauvage avant d'être domestiqué.

  • @jsgartist2841
    @jsgartist2841 Жыл бұрын

    Et les chevaux peints à Lascaux, chauvet...il y a plus de 30000ans? 28:15

  • @MTDelaba
    @MTDelaba Жыл бұрын

    salut Pendant la première guerre mondiale, les chevaux n'ont rien apporté de mal. Ils ont fait ce qu'on leur a dit de faire. Le cheval de Przewalski n'est absolument pas une race ancienne comme on le laisse croire. C'est une race à l'apparence rustique mais de mélange récent, vers le 18èeme 19 ème siècle à partir de chevaux de différents races que l'on trouvait en Europe de l'Est et centrale. C'est pour cela que leur adn diffère des chevaux d'europe occidentale et qu'il permet de remonter à un ancêtre commun à 35000 ans. Mais il y a eu quand même des croisements entre chevaux occidentaux et ces chevaux des steppes, pas en grande quantité. La seconde domestication ?? En 2200 BC ? Alors que les pyramides et donc l’Égypte ancienne existait déjà vers 3000 BC ? Et que les égyptiens avaient surement déjà domestiqué le cheval. A mon avis il y a un biais énorme dans votre approche. Il y a pu y avoir des centaines de centre de domestication à travers le monde et depuis des temps très anciens, seulement les chevaux domestiques actuels ne proviendraient que d'un centre précis. Les chevaux n'ont pas d'ENFANTS, ce terme est pour la progéniture des humains. Les animaux même si on leur porte le respect qui leur est du, n'ont pas d’enfants mais des petits ou une progéniture, une descendance. Pour ce qui est des civilisations humaines, oui, elles n'ont pu se développer sauf quelques rares exceptions, qu'avec l'utilisation d'animaux : cheval, bovin, lamas, yack, rennes, chameaux etc. Sans ces animaux jamais nous n'aurions pu gravir petit à petit, la route vers le progrès technique. En cela l'Humanité devrait par humilité, se le rappeler le plus souvent possible.

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