Joaldunak - Carnaval ITUREN - Zubieta 2016

ITUREN 01.02.2016
Caracterizados por sus comparsas de Zanpantzarrak que recorren ambos pueblos agitando sus cencerros para simbolizar el despertar de la naturaleza y ahuyentar a los malos espíritus. Comienzan en Zubieta el lunes posterior al último domingo de enero. Los zanpantzar oioaldunak (el que porta ioaldeak, cencerros) recorren el tramo de Zubieta a Ituren (Navarra) y al llegar los vecinos les obsequian con almuerzos y música. Al día siguiente se repite, pero esta vez son los joaldunak de Ituren los que visitan Zubieta.
El objetivo de los zanpantzar o ioaldunak, que recorre al son de los cencerros la distancia entre Ituren y Zubieta, consiste al parecer en ahuyentar a los malos espíritus e intentar despertar las energías de la naturaleza al final del invierno.
Otros personajes de estos carnavales son el hartza(un oso con cabeza de carnero, cubierto con pieles de oveja que encabeza al grupo dezanpantzar), o el maestro aparejador, encargado de colocarles los cencerros o ioaleak.
Chaque année, se déroule dans ce village un carnaval unique au monde que l'on appelle Iturengo iñauteria (carnaval d'Ituren). Il s'agit d'un défilé d'hommes-cloches "joaldunak" ou "ttunturoak" en basque, dont l'origine est inconnue.
Le même rite se perpétue invariablement. Le lundi, Zubieta rend visite à Ituren et le mardi c'est l'inverse. Les acteurs de ce carnaval sont déguisés selon un rite très ancien: ils sont vêtus d'une chemise blanche, de longues chaussettes de laine beige recouvrant jusqu'aux mollets un pantalon bleu de chauffe, d'un jupon descendant à mi-cuisse et chaussés d'abarkak, chaussures traditionnelles des bergers basques. Ils portent sur le haut du corps une peau de mouton. Arrivés à ce stade de l'habillement, l'aide du maître de harnachement est requise.
À l'aide d'une corde de chanvre, il va fixer au bas des reins les grosses sonnailles que porteront les joaldunak. Chacun des deux villages possède son propre rythme de battement des cloches. Lorsqu'ils sont réunis c'est le rythme de Ituren qui est adopté. Munis de l'"isopua", court manche de bois recouvert d'une queue de cheval, les joaldunak en colonne ou par files de deux vont relier à travers les rues et les champs les trois quartiers de Ituren, puis ils rejoindront par la route le village visité en marquant, rythmiquement et sans interruption, le pas au seul son des grosses cloches.
Le mardi, ce sera l'inverse. Le "danbolin nagusi" (majordome des joaldunak), porte suspendu au cou une corne de vache lui permettant de commander aux autres les différents changements de direction.

Пікірлер: 5

  • @rollandgrasset8644
    @rollandgrasset86444 жыл бұрын

    Bravo pour ce montage et cette vidéo magnifique. Ce que font toutes ces personnes dans ces petits villages est admirable. Tous les âges de la société sont représentés et c’est un signe fort de la vitalité de la transmission de la tradition. Dans toutes ces manifestations « carnavalesques » qui perdurent (et se revitalisent) dans les Pyrénées on retrouve en constante cette solidarité intergénérationnelle et l’attachement aux racines et au terroir. J’étais à Bielsa (Aragon) du 21 au 23 février 2020 avec un ami Catalan figure active (plusieurs livres publiés) des fêtes de l’ours en Vallespir pour assister au carnaval et l’aider à essayer de mettre en place des contacts et des liens dépassant les frontières et les versants des Pyrénées. Quelques années auparavant à Bielsa j’avais déjà assisté au travestissement des différents personnages et avait été frappé par le changement dans l’attitude des individus s’opérant tout au long de l’habillage et des étapes de la transformation pour pénétrer dans le rôle. Moment difficile pour la personne car l’environnement constitué de proches et également de curieux ne respecte pas toujours la distance nécessaire au besoin de tranquillité indispensable au processus d’intériorisation et d’intégration. Votre vidéo a fait renaitre en moi ces impressions et constats relevés à Bielsa, Arles sur Tech, Prats de Mollo, Saint Laurent de Cerdans, avec en supplément à Ituren la sérénité observée chez Lazaro Erregerena, un grand Monsieur qui apparemment compte plus de 50 ans de participation aux défilés des Joaldunak. Félicitations à cette belle personne. Fin janvier 2021, je viendrai à Ituren. Au-delà de la symbolique de ces manifestations qui parfois nous dépasse du fait de la déculturation du monde « moderne » actuel et de sa soumission à un matérialisme consumériste, j’y trouve une lueur d’espoir dans la possible réponse à l’emballement de nos sociétés prises dans une irrémédiable fuite en avant, et dont l’actualité présente hélas donne un triste exemple. Encore bravo et merci pour ce témoignage. Rolland Grasset (Languedocien)

  • @RosaGomez-nu4rv
    @RosaGomez-nu4rv5 жыл бұрын

    Bonito reportaje Zorionak

  • @0752mimi
    @0752mimi8 жыл бұрын

    eh bé ho...comment on l'harnache cet homme...ouf...!! et a savoir que c'est pas de tout repos leur prestation dans les rues...Campéon señor!!

  • @KaskaroteZiburu

    @KaskaroteZiburu

    8 жыл бұрын

    +Mimi Stmy , je sais je sais ..

  • @unaialberdi353
    @unaialberdi3536 жыл бұрын

    Muy buen video!!! Os dejo un link por si queréis ver más fotos de Joaldunak: www.unaialberdi.com/2018/02/joaldunak.html