Faïza Guène : portrait d'une famille française

Ойын-сауық

Faïza Guène est l'auteure de "La Discrétion", paru chez Plon.
Le roman sur l'histoire d'une enfant de l'immigration a qui ont fait ressentir qu'elle n'est pas totalement Française en France, mais pas totalement Algérienne en Algérie non plus.
Le personnage principal est Yamina qui a vécu en Algérie et qui est venue s'installer à Aubervilliers, département de Seine-Saint-Denis. Une Yamina silencieuse, qui ignore consciemment ou pas les provocations, les marques de mépris, la condescendance, laissant de côté, les agressions sournoises du quotidien, comme si "refuser de se laisser envahir par le ressentiment était une façon de résister".
La narratrice déclare même que dans la tête de Yamina, "ils ne sont que des invités de la France" et doivent donc être discret, devenir des invisibles et s'intégrer sans bruit... Une manière de vivre que ne supporte plus ses enfants et plus particulièrement Hannah.
Retrouvez l'intégralité de l'interview ci-dessous :
www.france.tv/france-5/la-gra...

Пікірлер: 24

  • @marieclairemion789
    @marieclairemion7893 жыл бұрын

    Magnifique 🙏" j'ai décidé que mon territoire c'est l'écriture" pour avoir lu Kif kif demain, Un homme ça pleure pas.... Bravo pour ces écrits qui font du bien à parcourir....A travers ces textes l'honnêteté de l'auteur est omniprésent. Un grand Merci à vous.

  • @angelinaguenot6543
    @angelinaguenot65433 жыл бұрын

    Merci pour vos livres, Madame Faïza Guène !

  • @malikabenabdelkrim8996
    @malikabenabdelkrim89963 жыл бұрын

    Merci beaucoup pour ce moment, respect Faiza Pour cette maturité Et cette intelligence !! Avoir deux cultures c’est avoir une richesse inouïe 🎼🌷🏅

  • @Momyselfcare
    @Momyselfcare3 жыл бұрын

    Belle découverte pour moi. Elle est si "mature " née en 1985 étonnée... une écrivaine quoi 👏 hâte de lire ce livre

  • @Tounsiyaa95
    @Tounsiyaa953 жыл бұрын

    Faïza Guène ou celle qui sait mettre des mots sur nos maux. J'apprécie tellement son style d'écriture et les sujets qu'elle traite...

  • @Marie-do6gm
    @Marie-do6gm3 жыл бұрын

    Bravo Faïza ! Merci François Busnel pour cet interview qui soulève tant d'émotions derrière de grandes vérités, merci Alain Mabanckou, Negar Djavadi et Jean Pruvost pour ces moments magnifiques d'une émission formidable .

  • @arnaudfauchere1769
    @arnaudfauchere17693 жыл бұрын

    Merci pour la vidéo !

  • @sawdalina8570
    @sawdalina85703 жыл бұрын

    Faïza ... hommage à l'intelligence précoce et chapeau bas pour le choix d'un sujet symptomatique lié à la crise identitaire👏

  • @NadiaNadia-gq8rj
    @NadiaNadia-gq8rj3 жыл бұрын

    Ça me parle tellement... Merci Faiza... Et la grande librairie

  • @nadiasayad4780
    @nadiasayad47803 жыл бұрын

    Bravo Faïza !!! Lire" la double absence d Abdemalek Sayad" .

  • @kikoujuju6813
    @kikoujuju68133 жыл бұрын

    Excellent entretien 👏

  • @angelicircus2729
    @angelicircus27293 жыл бұрын

    Avoir plusieurs culture est une richesse nous n'avons pas a choisir on prend tout .👍

  • @corailgris

    @corailgris

    Жыл бұрын

    Oui il suffit de voir comment nos écoles sont enrichies par les revendications fréristes : un jour le voile, le lendemain le Burkina, le surlendemain l'abaya.

  • @terme80
    @terme803 жыл бұрын

    Pourquoi avoir etronquer le passage de la préfecture?? Bravo Faïza pour ce livre...!

  • @emmabeatsonmusic
    @emmabeatsonmusic Жыл бұрын

    Une écrivaine exceptionnelle !

  • @charlierpascale
    @charlierpascale3 жыл бұрын

    Je cours chez mon libraire !

  • @assaneguene2616

    @assaneguene2616

    3 жыл бұрын

    Merci Faisa guéne pour la précision des propos

  • @noriaelaimani211
    @noriaelaimani2113 жыл бұрын

    👍👍👌👌

  • @christinerichard145
    @christinerichard1453 жыл бұрын

    un peu la même histoire que le livre de Zéniter "l'art de perdre" que je viens de lire...

  • @corailgris
    @corailgris Жыл бұрын

    La première parole revendicatrice est toujours :"on a le droit !". Comme si la question des devoirs qui vont de pair avec ces droits n'existait pas. C'est toujours :"Acceptez-nous comme nous sommes !" sans jamais vouloir faire d'effort pour faire un pas vers le pays d'accueil. En prenant toujours la demande de discrétion religieuse comme un outrage et une marque de racisme. Comme si le pays d'accueil était un centre commercial où ne prévalaient que les exigences et l'arrogance de clients soucieux de ne pas se faire arnaquer. Comme si on confondait la France avec Dubaï. Sauf que la France a une histoire millénaire et ne veut pas du modèle communautariste anglo-saxon...

  • @annanas9186
    @annanas91862 жыл бұрын

    Il y a d'autres combats bien + importants à mener, on est plus dans les années 80, immigration, crise identitaire, cité qui brûle du 93 blablabla. J'ai grandi dans ta cité à ton époque et on été à l'école ensemble et je suis pas rester bloquer dans le passé. Je n'ai aucuns complexes identitaires au point d'aller écrire des livres baser uniquement sur cela, il faut avancer et évoluer Faiza tu vit dans le passé et commence à te faire vieille, les mêmes sujets qui tournent en boucle c'est pour les fous, faut se mettre à la page!

  • @quentinalgisi8528

    @quentinalgisi8528

    2 жыл бұрын

    Je ne suis pas d'accord avec toi, il y aujourd'hui avec le libéralisme économique (modèle américain) qui s'exprime sur les réseaux sociaux d'autres revendications qui n'existaient pas avant et cette libération sociale crée de l'inquiétude, de l'incompréhension et du racisme (au même moment que les populations immigrées se déplacent plus seulement en banlieue et où des malls viennent aliéner les campagnes "des gilets jaunes"). Aujourd'hui, beaucoup de jeunes n'ont pas de problèmes identitaires (et acceptent - ou s'aliènent à - des influences culturelles internationales tout en ne perdant pas leur identité familiale) mais d'autres personnes refusent l' existence même de ces oubliés qui ont été méprisés et qui ont transmis une colère à leurs enfants. Aujourd'hui, grâce à internet, on a accès à des informations, documents etc. Il n'y a pas de livres parfait mais son témoignage réaliste et sociale est selon moi précieux.

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