Le thème « sexualité et handicap » est largement débattu et rebattu depuis longtemps et si on a pu observer des changements significatifs dans l’accomplissement de la vie sexuelle (chez les personnes handicapées mentales vivant en institution notamment), les discussions semblent souvent tourner à vide et laisser un sentiment d’amertume.
On propose de renouveler la réflexion sur la « sexualité des handicapé(e)s » en ouvrant à la question des droits sexuels et de la justice sexuelle concernant ces personnes. On passerait ainsi d’un modèle fondé sur la tolérance, la protection et la prévention des risques à un modèle de l’émancipation, de l’auto-détermination et de la citoyenneté .