Christian Saint-Palais, avocat | Les grands entretiens de Daphné Roulier "La défense dans la peau"

Originaire du Béarn, Christian Saint-Palais continue de se décrire comme un « rural à Paris ». Initialement loin du sérail de l'avocature parisienne, sa trajectoire professionnelle n'était pas une évidence. Il évoque au cours de cet entretien les événements marquants de sa carrière, de ses débuts dans le droit des baux ruraux à sa rencontre déterminante avec son prestigieux confère Jean-Yves Le Borgne.
Avocat dans des affaires très éclectiques, il livre aussi son ressenti sur certaines d'entre-elles. Comme l'affaire Romain Dupuy, criminel schizophrène auteur d'un double homicide dans un hôpital psychiatrique en 2004 à Pau, ou celle de l'avocat Karim Achoui, inculpé pour complicité d'évasion.
Très attaché au principe de la prescription, il tient à affirmer que « ce n'est pas mépriser un plaignant que de lui dire que la loi n'est plus capable de faire les choses ». Également interrogé à propos de la disparition des jurys populaires, il regrette profondément une perte de solennité ainsi que le risque d'une moindre adhésion du peuple à la justice, dans un souci d'économie des finances publiques.
Convaincu de la juste place de l'avocat pénaliste dans la puissante machine judiciaire, une question demeure toutefois pour l'avocat Christian Saint-Palais : serais-je à la hauteur de mon client ?
La justice, son sens, son essence et sa pratique sont sans cesse discutés et débattus. Loin de l'image figée d'une statue, notre époque montre que l'interprétation de la justice est mouvante et qu'elle doit parfois être elle-même protégée.
Daphné Roulier reçoit des ténors et des « ténoras » : des avocats de grands faits divers ou de grandes causes qui ont consacré leur carrière et leur vie à défendre, qui ont « La défense dans la peau » : Marie Dosé, Serge Klarsfeld, Henri Leclerc, Julia Minkowski, Thierry Moser, Hervé Temime..
Quelle conception ont-ils de leur rôle ? Quel rapport ont-ils avec leurs clients et leur conscience ? Quelles affaires ont marqué leur vie ?
Quelle est la place des femmes pénalistes aujourd'hui ? Que pensent-ils des polémiques autour de la prescription et de la présomption d'innocence ?
Dans « Les Grands Entretiens » ces champions de l'art oratoire nous livrent leur idée du droit et de la justice et de la société qu'ils impliquent.
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Пікірлер: 4

  • @pabloescrobar2450
    @pabloescrobar245011 ай бұрын

    Très bon entretien

  • @Dartagnan93
    @Dartagnan939 ай бұрын

    Le meilleur

  • @emmanuellesomeroboe
    @emmanuellesomeroboe5 ай бұрын

    Un avocat doit savoir se débarrasser de ses convictions, politiques particulièrement. Car un avocat doit savoir observer sans juger, en restant neutre. Quant aux jurés... ben oui ce sont des ignares du métier... ça ne s'improvise pas.

  • @nadegeda1
    @nadegeda110 ай бұрын

    Se dit « rural » mais bien rompu aux arcanes politiques (alors qu’il faudrait toujours veiller à l’indépendance des pouvoirs…), cite comme exemple dans des affaires d’expropriation l’expropriation d’une exploitation agricole discutée sur le bord de la table de la cuisine. Au reste, on sait combien ceux qui se considèrent comme ténors du barreau aiment à prendre des affaires médiatisées, d’un bord comme d’un autre, mais qui toujours façonnent l’image, la leur… « L’avocat pénaliste doit prendre sa place » (sic).