Ta réflexion me fait penser à ce que soulève en partie Barjavel dans son roman Ravage, c'est super intéressant !

dans le cas de l'exemple où on s'imagine revenir à des conditions matérielles d'existence plus simple ("primitives"), la réponse à la question "à quoi ça sert d'améliorer les choses" semble avoir pour réponse abstraite "à avoir l'avantage".

Je découvre ta chaîne en donnant le biberon à mon fils. Il est minuit, ça va me faire la nuit pour les autres biberons qui vont suivre. Cool

@animus-ichi

Ай бұрын

Haha formidable ça ! une utilité que ne n'est pas soupçonné :) bien venue ^^

Je suis pas certain d'avoir le bagage philosophique pour cette discussion. Déjà faut il comprendre que l'inaction peut avoir davantage de vertu que l'action ou bien s'agit il juste d'un simple à quoi bon? Parce que ça rejoindrait des idées du genre : ça ne sert à rien d'aimer parce que ça fait mal ou ça ne sert à rien de vivre parce qu'on va mourir. Dans le même genre, essayer de faire quelque chose, c'est s'exposer à l'échec. Tendre la main, c'est s'exposé à un abus. Accepter que ça se passe mal, c'est le minimum de celui qui entreprend sinon il ne se passe rien. Il faudrait déjà définir ce que ça signifie "servir". Rien ne sert à rien dans l'absolu donc j'imagine que l'idée est de savoir si notre condition actuelle est meilleure que celle des animaux. C'est marrant ça parce que ça me rappelle un peu le bon bramin de Voltaire ou des fleurs pour Algernon. Les idiots sont à priori heureux, ils vivent une vie simple mais personne ne veut de ce bonheur. Ce qui est évident c'est qu'une des grandes particularités de l'homme c'est de ne jamais être satisfait et de vouloir aller plus loin là où les animaux vivent exactement comme leurs ancêtres depuis toujours. L'homme est pas fait pour être heureux ni pour que ce soit simple. J'ai vu une vidéo qcq où un mec expliquait que parfois on torpillait nos relations en amenant un sujet qu'on sait polémique alors qu'on passait une bonne soirée avec sa chère et tendre. Peut être qu'on aime les problèmes et qu'on ne veut surtout pas que tout roule, peut être qu'on a besoin que ça bouge. L'apparition de la vie c'est déjà une super complication par rapport aux cailloux. Peut être que la complexification c'est le sens de notre mouvement. Peut etre même que le mouvement passe nécessairement par le changement, par de la remise en question, par du chaos et que c'est exactement ça la vie, une sorte de bruit.

Dans la miniature « conscéquence », il faut écrire « conséquence ». Voilà, désolé ça peut paraitre relou mes remarques mais il faut vraiment être vigilant car malheureusement l’orthographe est très discriminant en France