(Audio)Dire et faire, croire et détruire. Christian Ingrao Nicolas Righi .(Historien d’un paroxysme)
1ere partie . introduction...
Début de l entretien à 16/00 minutes
La publication d’un entretien entre Christian Ingrao et Philippe Petit - Les urgences d’un historien - est l’occasion de revenir sur le parcours d’un chercheur, spécialiste du nazisme et des violences de masse. L’étude de ces crimes inouïs que sont les génocides nous expose au risque de la sidération. Comment replacer alors, en historien, ces événements dans une perspective qui puisse nous les faire comprendre ? Christian Ingrao n’a pas dissocié cette étude de celle des discours, des représentations, de l’imaginaire constitutifs du projet génocidaire. En examinant l’utopie effroyable à l’œuvre derrière la violence, il montre comment les nazis ont planifié, pensé, et ont même dit tout ce qu’ils allaient faire.
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Dire et faire, croire et détruire (16/11/2019) Rencontre organisé dans le cadre de Citéphilo , organisée par l’association PhiloLille.......www.citephilo.org/
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Nicolas Righi
professeur de philosophie au lycée Arthur Rimbaud de Sin-le-Noble, doctorant à l’EHESS (Laboratoire LIER-FYT)
Christian Ingrao,
historien, directeur de recherches au CNRS, membre titulaire du Cespra/EHESS.
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(Laboratoire LIER-FYT)
Le LIER-FYT (UMR 8065) regroupe des sociologues, des historiens, des spécialistes du droit et des philosophes intéressés par une question commune: celle des formes de connaissance et des processus de réflexivité au sein des sociétés modernes.
lier-fyt.ehess.fr/le-lier-fyt
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Пікірлер: 11
Merci Mr Ingrao pour cet exposé très intéressant et instructif. Merci pour la fluidité et le professionnalisme de votre intervention
Merci M. Ingrao. Vous nous rendez intelligents au sens premier du terme !
L'intro est infernale ...
Bonjour et merci une fois de plus pour la diffusion de tels entretiens. Il y aurait beaucoup à dire mais je me cantonnerai à l'absurdité de penser que les "crimes de masses" seraient réservés à la populace !!! Je m'étonne en effet que grand nombre de mes contemporains puissent avoir cette idée, à la fois arrogante et saugrenue que les prétendus "intellectuels" seraient "immunisés" pour utiliser une métaphore médicale, si présentes dans cette discussion, signe peut-être de la période, contre l'exécution de projets criminels en tous genres!!! Qui mieux que les cadres d'un Etat peuvent mettre en oeuvre l'assassinats des personnes infirmes??? Qui mieux que les cadres d'une société peuvent organiser la déportation et l'extermination de celles et ceux qu'ils leur sont présentés comme des "parasites" dont il faut se débarrasser ??? Qui mieux que les dirigeants de grandes institutions publiques peuvent légitimer la destruction et l'anéantissement de millions de concitoyens au motif, mille fois répétés, qu'ils sont un danger pour la cohésion nationale??? Bref, il faut réfléchir à l'envers ou ne pas réfléchir du tout pour croire à des idées pareilles. Et, preuve s'il en fallait, ne pas réfléchir s'avère être la chose la plus indispensable pour faire partie des criminels!!! Comme quoi "intellectuels" et "réflexion" ne sont pas synonymes!!! Salutations!
@DesliensHistoiresDuMagrehb
3 жыл бұрын
Merci à vous
Passionnant!
Fort intelligent, merci...
Ah si nous pouvions affecter nos impôts !! ...
La psychanalyse étant fortement critiquée par la psychiatrie et la psychologie moderne, il serait certainement intéressant de changer de grille de lecture et d’approche de la part de ce chercheur dans le domaine.
Pas d'accord M Ingrao, votre propos (1:16:00) et votre travail accessible par bribes ici, a une influence non négligeable sur le citoyen lambda, ne serait-ce que pour faire hésiter, par transposition, une main maltraitée à glisser un bulletin de vote abjecte à la prochaine présidentielle, même si les dés sont pipés d'avance j'en ai bien peur... Donc votre propos d'historien est destiné à la prise de conscience civique et éthique (vive internet car il n'y a pas que la haine qui fait le buzz!) pas au pouvoir exécutif d'essence clivante, et ça c'est plus qu'honorable, Merci.