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Merci encore de m'e lavoir recommandé ! J'en avais vraiment pris plein les mirettes, et quel plaisir de voir autant de références dans un seul film !! 🤩😁

@Pulp.Culture

5 ай бұрын

Papa Spielberg sait faire son taf encore une fois avec brio +

ce film est trop incroyable vraiment et j'adore ton tee shirt (retour vers le futur >>>)

@Pulp.Culture

3 ай бұрын

J'étais à découvert quand je l'ai vu mais... raaaah tant piiiis 😆

toujours un plaiiisir, on poupouce fort là

Je me souviens de la sortie de ce film, et que beaucoup s'arrêtaient à l'idée du fan service qu'il offrait, n'allant pas plus loin. Pourtant, au-delà de quelques incohérences assez flagrantes (le concept de devoir bouger dans la vraie vie et que cela se retranscrive dans l'Oasis, sans occasionner de problème dans le réel... sauf dans une camionnette se faisant cogner par 4x4 ; un peu plus tôt, même la complice du patron de l'IOI semble à deux doigts de sortir "qu'est-ce que c'est que cette m*rde ?")... Au-delà de ce genre de failles narratives et pratiques, le film traite de la nostalgie, de ce qu'elle apporte, et de ce que la fiction permet vis-à-vis du réel ; c'est un sujet qui m'a passionné au lycée, puis à la fac en lettres modernes (souvenirs, souvenirs, n'est-ce pas ?) ; et aujourd'hui que je fais du jeu de rôle plus que des des jeux vidéos, je prends d'autant plus conscience de leur formidable complémentarité ; loin d'être opposés, réel et fiction sont importants, dans de nombreux aspects, et s'évader est primordial, du moment que cela ne devient pas plus attrayant que le réel. Je trouve donc l'une des décisions des adolescents, à la fin du film, particulièrement intéressante : le fait de désactiver l'accès à l'Oasis certains jours rappelle, certes de manière abrupte et totale, la nécessité de vivre le réel, d'en faire partie et de le construire. En tant que maître de jeu, je me retrouve à faire le travail d'un scénariste, d'un acteur, d'un compositeur d'ambiances sonores, afin que les joueurs puissent évoluer dans le cadre narratif offert. Mais outre leurs décisions qui peuvent faire aller dans des directions parfois inattendues le scénario, j'aime glisser certaines valeurs, certains messages plus ou moins cachés. Je ne sais plus quel auteur disait que lire un livre permet d'apprendre autant de choses sur son auteur que sur le contenu même de l'œuvre, si ce n'est plus. Et c'est tellement vrai, d'autant plus s'il y a un message caché. Mais immanquablement, la fiction doit servir notre réel, le nourrir. Ce dernier ne doit pas être oublié, mais changé par notre formidable capacité d'imaginer. La fiction est fascinante car elle nous fait sortir de nous-mêmes, sans nous en tirer complètement ; et vient toujours le moment de refermer un livre, d'éteindre une console ou la télévision, pour retourner au réel. Mais, alors que notre corps, d'un point de vue biologique, voit ses cellules naître et mourir constamment, il en est de même pour notre perception des choses, nos ressentis et nos aspirations. L'on peut imaginer la fiction comme une Oasis, une échappatoire. Mais, lorsque les conditions sont propices et que l'on y met les formes, le réel vaut tout autant le coup. Voire davantage. Comme le dit Peter Pan dans "Hook", à la toute dernière réplique : "Vivre. Vivre est une bien plus grande aventure !"