Archive d'Afrique: La Guerre d'Angola et la mort de Jonas Savimbi | Alain Foka

Ce jour-là : le 22 février 2002, mort du chef rebelle angolais Jonas Savimbi
Vendredi 22 février 2002. Depuis l’aube, la 20e brigade de l’armée angolaise, conduite par le général Simão Carlitos Wala, traque trois colonnes de combattants de l’Union pour l’indépendance totale de l’Angola (Unita), le mouvement rebelle de Jonas Savimbi.
L’opération, baptisée Kissonde, se déroule sur les rives du fleuve Luvuei, dans la province de Moxico, à l’est de l’Angola. Elle entre dans le cadre de la « guerre totale » déclenchée depuis 1998 par le président José Eduardo dos Santos contre la rébellion.
Quatorze jours auparavant, les forces gouvernementales ont réussi à localiser, grâce aux informations fournies par des experts en télécommunications américains et israéliens, les positions de l’Unita. Savimbi a commis l’erreur d’appeler à partir de son téléphone satellitaire. Le général Wala peut dès lors préparer une embuscade.
Les combats engagés à l’aube prennent de l’ampleur. Le leader de l’Unita tente une manœuvre de diversion. Il ordonne à la première colonne de se diriger vers la confluence des fleuves Luvuei et Luoli. La deuxième, elle, gagne l’intérieur des terres. Vraisemblablement, Savimbi n’a plus qu’une option : prendre le chemin de la Zambie. La frontière est à une centaine de kilomètres. Mais l’armée gouvernementale ne cesse de progresser, imposant à l’ennemi un corps à corps insoutenable. Les cordons de sécurité disposés autour du quartier général du chef de l’Unita ne résistent pas longtemps au feu nourri des forces loyales.
La réplique des assaillants est terrible : Jonas Savimbi reçoit 15 balles dans le corps. C’est la fin. Il est près de 15 heures
Savimbi n’a plus qu’une vingtaine de gardes du corps autour de lui. L’un après l’autre, ils sont abattus. Le piège se referme. Dans un dernier sursaut, le chef rebelle, armé d’un revolver, tire quelques coups de feu en direction des assaillants. Mais la réplique est terrible : quinze balles dans son corps. C’est la fin. Il est près de 15 heures.

Пікірлер: 3

  • @francispare5734
    @francispare5734Күн бұрын

    Qui a publié un commentaire pareil ou les images ne concordent pas avec le personnage l'histoire

  • @GuibsNT
    @GuibsNT3 ай бұрын

    Je ne comprends pas ce documentaire avec l’image de savimbi

  • @carlmague
    @carlmague3 ай бұрын

    Les images sont de Savimbi, la vidéo parle de Desmond Tutu... Problème technique.