Agression rwandaise : suivez la suite des actualités sécuritaires et politiques de ce vendredi 5/7/24
Trêve humanitaire de deux semaines : les gouvernements de la RDC et du Rwanda ont exprimé leur soutien à cette trêve humanitaire de deux semaines visant à soulager les souffrances des populations vulnérables et à créer les conditions d'une désescalade plus large des tensions dans l'est de la RDC. Le gouvernement américain appelle toutes les parties à respecter l’esprit de la trêve avant qu’elle n’entre en vigueur. Cette trêve qui débute ce 5 juillet. Pour la RDC, " l’objectif n’est pas une simple trêve, mais un retrait total des troupes rwandaises du territoire de la RDC et une condamnation de cet agresseur par les juridictions judiciaires internationales. Nous sommes vigilants et nous resterons mobilisés jusqu’au bout", a déclaré PatrickMuyaya , porte-parole du gouvernement congolais.
Pourquoi cette trêve intervient-elle maintenant, alors que la Belgique a poussé l'UE à bloquer les fonds et que le parrain de Kagame au Royaume-Uni a perdu les élections, que le parti de Marine Le Pen a gagné en France, et que Trump est en tête des sondages aux États-Unis ? La Belgique ne jure que sur les sanctions sur le Rwanda , louis Michel n'a plus de puissance pour proteger le Rwanda Après les rapports de l'ONU, le Rwanda ne peut plus se cacher. Cette lettre des USA ne mentionne nulle part le M23, mais bien le Rwanda. Malgre le soutien de la France et du Portugal au Rwanda au niveau de l'UE, qui protège les intérêts Francais au Mozambique, la Belgique s'est imposé pour tout bloquer et a bien declaré qu'on doit faire une difference entre l'action du Rwanda au Mozambique et au Congo. La Belgique demande les sanctions sur le Rwanda. Dans cette trêve, il est clair que Kagame a les yeux sur la RDC. Les démocrates aux États-Unis doivent essayer de redorer leur image. Ceux qui pensent que cela profitera aux terroristes RDF se trompent, car les FARDC ne sont pas dupes. La politique mondiale change, c'est pourquoi les États-Unis cherchent une solution pacifique, car cette guerre pourrait toucher le Rwanda et entraîner d'autres pays. Selon certaines indiscrétions, les États-Unis envisagent une réunion entre Kagame et le Président Tshisekedi pour que les RDF quittent le sol congolais et appliquent les accords de Luanda, qui demandent au M23 de se cantonner et des FDLR de rentrer chez eux. D'autre part, les FARDC connaissent tous les risques, ils sont bien préparés et nous ne sommes pas naïfs. Si rien ne fonctionne, nous serons sur un chemin sans retour. N'oubliez pas que les FARDC n'ont pas encore utilisé toute leur puissance, selon Herma Kohen.
Plus de 20 autres militaires des forces armées de la République Démocratique du Congo sont de nouveau à la barre, depuis jeudi 4 juin 2024, à Lubero-centre , dans la province du Nord-Kivu. Le Tribunal militaire, garnison de Butembo, poursuit ces éléments FARDC pour fuite devant l’ennemi, dissipation des munitions et non-respect des consignes, apprend Actu30.cd de l’administrateur du territoire de Lubero. Le colonel Allain Kiwewa déclare que la sentence sur ces militaires congolais pourrait tomber ce vendredi 5 juillet 2024. Cette autorité de l’état de siège ajoute que la population de son entité accueille favorablement les nouvelles décisions de la justice militaire. Il pense qu’elles vont lutter contre la désertion et des extorsions auxquelles se livrent certains éléments FARDC. Signalons que 25 éléments FARDC ont été condamnés à la peine de mort, mercredi 3 juillet dernier, à Alimbongo, toujours dans le territoire de Lubero. Ces derniers étaient reconnus coupables par l’instance judiciaire militaire de fuite devant l’ennemi, dissipation des munitions et non respect de consignes.
Les services de sécurité ont mis la main, ce vendredi 5 juillet 2024, sur 3 armes à feu du type AK-47 à la barrière de Mavivi, point d’entrée de la ville de Beni, en province du Nord-Kivu. Les renseignements militaires indiquent à Actu30.cd, que ces armes ont été retrouvées dans le coffre d’une voiture qui quittait la ville de Butembo pour la province voisine de l’Ituri. Jadot Mwendapale, rapporteur de la société civile du groupement Batangi-Mbau, présent sur le lieu lors du fait, confirme la nouvelle. Il précise les passagers de cette voiture : trois hommes, et le chauffeur ont été conduits à l’Auditorat militaire pour interrogatoire. C’est ainsi que la population voisine de la barrière voulait en finir avec ces hommes. Les militaires ont dû disperser la population en crépitant plusieurs coups de balles. Ces gens sont déjà envoyés à l’Auditorat pour des amples renseignements », a-t-il fait savoir. Tout en saluant la vigilance des services de sécurité, cet acteur de la société civile locale note que le calme règne déjà à Mavivi et le trafic qui a été momentanément suspendu suite à cette situation, a repris quelques heures après.